mardi 19 novembre 2013

Lurrie Bell - Mezy Sur Seine - France- Concert acoustique


Après avoir hésité et bien qu'il  n'y ait plus de places en vente sur internet je décidais tout de même de me rendre à Mezy sur Seine, pour essayer d'assister à la prestation de Lurrie Bell en acoustique dans l'Eglise de cette commune.
Coup de chance alors que j'attendais l'ouverture des portes une très gentille dame m'a offert une place.
Le concert prévu pour 20 heures 30 a début avec une premiere partie assurée par les enfants d'une école locale qui ont interprété à l'harmonica, trois morceaux dont Heart Of Gold et Dirty Old Town.
L'édifice a fait le plein, une très grand partie du public étant constituée par les parents des élèves participant au spectacle.
A 21 heures Lurrie Bell et Russ Green, harmoniciste, s'installent sur leurs chaises sur l'estrade située devant l'autel.
Pendant une heure dix les deux musiciens vont nous ravir avec un très bon blues acoustique. Ils interpréteront treize titres  dont "Every Day I have The Blues", "Hoochie Coochie Man", Bright Lights, Big City", "Big Boss Man", "Messin With The Kids", "Sweet Home Chicago" et pour terminer en rappel "Got My Mojo Workin"
Au cours de cette prestation relativement courte Lurrie Bell laissera son compagnons interpréter deux titres.
Très bon guitariste, tant à la guitare électrique qu'à l'acoustique Lurrie Bell, un des grands bluesmen de Chicago nous a ravi. Malheureusement la configuration des lieux et le froid régnant dans l'église n'ont pas été le meilleur écrin pour écouter cette musique. Dommage, car le lieu est très beau et l'acoustique très bonne, mais ne gâchons pas le plaisir que nous ont donné ces deux excellents représentants de cette musique intemporelle.







dimanche 17 novembre 2013

Ayo et Mathis Haug enflamment la salle Jacques Brel dans le cadre du Festival Blues sur Seine

Hier soir dans le cadre du festival Blues sur Seine, Mathis Haug et Ayo se produisaient à la salle Jacques Brel de Mantes la Ville.

Ce concert annoncé sold-out a rassemblé un public qui venu en majeure partie assister à la prestation d'Ayo, allait également être conquis par celle du bluesman découvert à l'occasion de ce même festival, Mathis Haug.

Avec mon amie Muriel nous faisions partie de ceux venus pour voir Mathis Haug, car n'ayant pu assister à ses prestations précé-dentes sur la région parisienne.

Vers 20 heures les lumières s'éteignent avec l'arrivée sur scène de Mathis Haug, accompagné de Stephan Notari à la batterie.
Mathis compte à ce jour deux albums de très bonne facture dont le dernier en datele très bon "Distance" produit par Jean-Jacques Milteau, mélange de blues, de rock et de folk pour ne plus faire qu'une seule musique.
Au cours de cette soirée lors d'un set d'une heure les deux musiciens réjouiront l'assistance en interprétant des titres des deux albums à l'actif de Mathis avec une reprise de "Walkin on the Moon" de Police.
Mathis a l'exception du premier titre acoustique fera appel à la fée électricité qui lui permettra de faire monter l'ambiance à son summum dans une salle qu'il mettra totalement de son côté.
Les titres joués lors de ce superbe set sontéWell Get There By Dawn", "Playing My Due","Walking On The Moon", "442", "Wise advice", "Birthcake", "Paper Cup", Keep Your Eyes On The Prize", "Carnival Train","Cannibal Dance". Merci à Mathis de m'avoir communiqué cette setlist.



A l'occasion de l'entracte qui va durer presque une heure, l'écossais Dave Arcari se produira au "Comptoir" de la salle Jacques Brel, et malheureusement pas dans la grande salle, vraiment dommage, car le gaillard est très sympathique comme j'ai pu le constater en m'entretenant quelques minutes avec son manager et celui-ci avant le début du spectacle. Un loupé des organisateurs car le public est resté dans la grande salle à attendre la vedette de la soirée Ayo.

21 heures 50 les lumières s'éteignent,l'arrivée d'Ayo est annon-cée mais celle-ci va se faire attendre une bonne dizaine de minutes.
22 heures elle arrive enfin sur scène sous les acclamations d'un public conquis d'avance.


Vêtue d'une robe corolle blanche très courte, guitare  electro- acoustique en bandoulière elle est rejointe quelques instants plus tard par quatre musiciens,qui vont la soutenir excellemment tout au long de sa prestation au cours de laquelle elle interprétera des titres de ses quatre albums faisant la part belle à son dernier et excellent dernier opus "Ticket to The World".
Au cours de son set elle rendra hommage à la compagnie "Tamla Motown", et interprétera à cette occasion le célébrissime "What's going on" de l'inoubliable Marvin Gaye et reprendra le "I Wonder" immortalisé par Rodriguez.
En fin de spectacle elle quittera la scène minutes pour laisser s'exprimer ses excellents accompagnateurs, moment durant lequel le guitariste nous délivrera un superbe solo. Elle profitera de ces quelques minutes pour se genre revêtant une belle robe multicolore et reviendra ensuite par le fond de la salle pour se mêler à l’assistance avant de retourner sur la scène.
Ce show de très très bonne qualité, très agréable à écouter, il faut vraiment en convenir, aura duré 1 heure 40. Cette chanteuse, à la voix douce dégage un réel magnétisme sur son public et gagne a être vue sur les planches.










Extrait d'un concert en Pologne Juin 2013

samedi 16 novembre 2013

Birth Of Joy et Blackfeet Revolution - Du rock pur et dur

Dans le cadre du Festival Blues sur Seine le Centre d'Action Culturelle Georges Brassens à Mantes la Jolie accueillait  ce vendredi 15 novembre deux groupes de rock , les "Blackfeet Revolution" et les fameux néerlandais de "Birth Of Joy", pas spécialement un groupe de blues, mais ne faisons pas la fine bouche car cela serait vraiment dommage dans ce cas.


20 heures 30 ouverture des portes, la salle accueillant cette soirée n'est pas d'une grande capacité, 200 personnes environ, la scène est légèrement surélevée d'une cinquantaine de centimètres tout au plus, laissant les artistes au contact du public.


21 heures les deux membres de Blackfeet Revolution Fred Wissler Riccià la batterie et Benoit Portolano à la guitare.


Ils vont pendant une heure produire un rock de très bonne qualité aux compositions solides, pour le grand plaisir du public qui saura apprécier à sa juste valeur cette jeune formation très enthousiaste aux influences très américaines.




Les titres joués à l'occasion de cette soirée Charrette, Liar, Frogs on Fire, Blackfeet Boy, Mitraillette, Soothing Sound, Get Down, I'm Going Nowhere et Little Suzie.


Blackfeet Boy

Les lumières se rallument afin de permettre à la formation suivante d'installer son matériel. Ici pas de roadies ce sont les musiciens eux mêmes comme au "bon vieux temps" qui placent leur matos et là que du matériel vintage homologué, batterie Premier, orgue Philicorda avec cabine Leslie, pédale d'effet Baby Cry
.
22 heures 30, les trois furieux, il n'y a pas d'autres mots, de Birth Of Joy arrivent sur scène pour un retour dans le passé avec un rock psyché qui va déchaîner l'assistance.
Kevin Stunnenberg attaque l'intro de Teeny Bopping sur sa Stratocaster blanche, intro qui va se prolonger quelques minutes à cause d'un problème de branchement au niveau des claviers. Tout rentre rapidement dans l'ordre et pendant 1 heures 40 les trois néerlandais vont nous assener un déluge sonore, les titres vont s’enchaîner sans temps morts , de fervents supporter du groupe se lanceront dans un pogo qui durera tout le set. Après le titre d'ouverture, suivront Surfing A Gogo, The Sound, Devil's Paradise, Motel Money A Way, Fat Fish, Dead Being Alive prolongée, Three Days Road, Monster, Know Where to Run, R & R et Make Things Happen.
Quelle énergie ont déployé ses trois musiciens,Kevin Stunnenberg, guitare,  Bob Hogelnest aux drums, batteur à la frappe dure et Gertjan Gutman aux claviers.
Ici pas de frime, on joue pour donner du plaisir au public.



En conclusion une très belle soirée, du rock psyche comme en faisait plus, les oreilles m'en sifflent encore, un public ravi, que demander de plus.





vendredi 1 novembre 2013

Electric Brit à l'Olympia - Miles Kane



Mercredi 30 à l'affiche de l'Olympia,un digne représentant du rock vitaminé à l'anglaise Miles Kane, avec en première partie un nouveau talent Eugene McGuinness.
Ayant apprécié les deux disques à l'actif de Miles Kane,sous son propre nom,je ne pouvais manquer son passage à Paris,deuxième passage cette année après s'être produit courant juillet 2013 dans le cadre du festival FNAC, place de l'hôtel de ville.
J’entraînais une nouvelle fois Muriel dans mes turpitudes parisiennes.

Les portes de L'Olympia ont l'avantage de s’ouvrir assez tôt évitant  une longue attente sur le trottoir.
Nous pénétrons dans la salle vers 19 heures, celle-ci se rempli très rapidement d'un public diversifié, mais ici pas de chevelus.

20 heures les lumières s'éteignent pour laisser la place à Eugene McGuinness, irlandais d'origine mais londonien de naissance qui compte déjà trois albums à son actif mais dont le dernier en date "Invitation to the Voyage" vient de lui permettre d'accéder à une notorieté plus grande. N'oublions pas qu'il a été le guitariste rythmique de Miles Kane dans les débuts de carrière solo de celui-ci.
Entouré de quatre musiciens il va nous délivrer un set de 35 minutes de bonne qualité, handicapé toutefois par le peu de place qui lui a été réservée pour évoluer sur la scène.
Les titres joués ont été les suivants :Amazing Grace, Undercover, Harlequinade,Shotgun,Heart of Chrome, Videogame, Milkshake, Deception, Fairlight, Sugarplum et Lion. 
Il recevra un bon accueil du public.




Eugene McGuiness "Videogame"

20 minutes d'entracte, puis c'est au tour de Miles et de ces quatre musiciens d'entrer en scène, pour un show très électrique sans temps morts qui durera environ 1 heure 40.

D'entrée il nous assène trois titres tirés de son dernier album le trés bon "Don't Forget Who You Are", "Bombshells","You're Gonna Get It","Taking Over". Les décibels pleuvent, l'ambiance monte dans la salle beaucoup plus en bas qu'au balcon, qui n'est pas l'endroit idéal pour assister à ce type de concert qui invite à se bouger
Viendra esuite le très bon "Rearrange". Esnuite alterneront des titres tirés de ces deux albums solo, "What Condition Am I In ","Quicksand", "Better Than That" et "Kingcrawler".
Avant d'attaquer "Darkness In Our Hearts, morceau qui conclut son dernier opus, Miles sépare, d'un geste de la main, la salle en deux parties, left and right, et pour encore faire monter l'ambiance déjà à son paroxisme, demande successivement à chaque côte de crier de plus en plus fort puis les faits se réunir.
Ensuite un break ballade avec "Take The Night From Me", suivi de "My Fantaisy","Tonight" and "Give Up".
A la fin de ce morceau George Moran, le guitariste rythmique, entonne des Ouh Ouh Ouh qui annoncent une reprise stonienne, "Sympathy For The Devil" de bonne facture.
Nouvelle ballade avec "Out Of Control", suivi d'un rock and roll tiré du premier album "Inhaler"
Miles annonce le dernier titre du set "Don't Forget Who You Are", l'ambiance est au summum.
A la fin de ce titre le groupe quitte la scène sous les ovations.
Quelques minutes se passent et Miles revient seul avec une guitare électroacoustique pour nous interpreter "Colour Of The Trap". Il sera ensuite rejoint par ses quatre accompagnateurs, George Moran, guitare, Jay Sharrock, batterie, Ben Parsons, claviers et Phill Anderson, bassiste pour le dernier titre du show "Come Closer"
Miles et ses musiciens ont assuré le spectacle ; Miles est fait pour la scène,aucun doute la dessus,ces albums y sont transcendés. Le public a été conquis.



Miles Kane - Out Of Control - Olympia 30 octobre 2013