dimanche 13 juillet 2014

In memory of Charlie Haden Pat Metheny With Charlie Haden - Blues For Pat



Charlie Haden, un immense musicien vient de partir à l'age de 74 ans. 
Contrebassiste merveilleux au toucher si reconnaissable qui a collaboré et joué avec les plus grands comme en témoigne sa discographie.
repose en paix Charlie, nous te t'oublierons pas.

jeudi 10 juillet 2014

EELS - SALLE PLEYEL - DAYS OFF

Dans le cadre du festival Days Off, la salle Pleyel, habituellement réservée à la musique classique, cela est une époque semble-t-il révolue, accueillait Eels, ou plus exactement Mark Olivier Everett et ses accompagnateurs, ce dernier étant Eels à lui seul. Sa musique ne peut vous laisser insensible, tout particulièrement son dernier album, très personnel "The Cautionary Tales of Mark Oliver Everett".
Sur place je retrouvais Jacques et son épouse, tous deux amateurs de bonnes musiques.
Pour profiter de ce spectacle je m'installais à ma place idéalement située au quatrième rang de l'orchestre plein centre de la scène.

A 20 heures 10, les lumières s'éteignaient pour l'arrivée du groupe "Le Prince Milaou" qui pendant une quarantaine de minutes allait nous charmer avec son excellente musique.
Je ne connaissais pas cette formation française emmenée par sa chanteuse Maud-Élisa Mandeau, également à la guitare électrique. Quatre albums à son actif dont le dernier en date s'intitule "Where is The Queen". 
Sur scène elle est accompagnée de Norbert Labrousse à la batterie, François-Pierre Fol au violoncelle, aux claviers et à la basse et Pierre Louis François à la guitare, aux claviers et à la basse.

Au cours de leur très bon set ils vont défendre leur dernier album en en interprétant sept titres. 
La set list a été la suivante : "Beloved Knife, Turn me off (tiré de leur 3ème album "Fill The Blank), Bro, Hulrik, JFK, ,No Compassion Available (2ème album "Safety First"), Suddenly, Happy Song For Empty People et pour terminer Alaska".

Le public leur réservera un très bel accueil mérité, je vous invite d'ailleurs à écouter leur très bon dernier cd.



Quelques minutes d'entracte pour enlever le matériel.
Les lumières s'éteignaient à nouveau et Eels arrivait sur scène.
Mark Olivier Everett et ses accompagnateurs tous en costume, gris, barbe pour tous.
Ils étaient accueilis par la clameur de l'assistance
Mark Olivier s'installait au piano dont sortaient les premières notes de l'instrumental " Where' I'M At", titre d’ouverture de son dernier opus.
Les titres allaient ensuite se dérouler sans temps mort chacun accueilis par les bravos de l'assistance.
Comme il le disait à plusieurs reprises ce n'est pas du rock, mais de la Bummer Music (musique de la déception), le public n'etait d'ailleurs pas le public des concerts de rock, mais plutôt un public "bourgeois, intello". Les instruments utilisés sortaient également de l'ordinaire (xylophone, glockenspiel, mélodica et percussions classiques).
Second titre "When You Wish Upon a Star" un titre de de 1940 écrit par Leigh Harline pour la bande originale du dessin animé de Disney "Pinocchio", surprenant ! mais peut-être pas tant que cela.
Les titres suivants ont été "Parallels, Mansions of Los Feliz, My Timing is Off, A Line In The Dirt; Where I'm From", la mélancolie  etant toujours présente.
Les musiciens sont tous d'excellents instrumentistes. Seul le batteur Butch Norton est un accompagnateur habituel.
Mark Olivier regagnait le grand piano pour nous interpréter "It's a Motherfucker", un des grands moments de ce concert.
Les titres suivants qui balayaient une grande partie de sa carrières: "Lockdown Hurricane, A Daisy Through Concrete, Grace Kelly Bblues, un rock année 50, Fresh Felling, I Like Birds, My Beloved Monster, Gentlemen's Choice, Mistakes of My Youth, et Where I'm Going, qui sera le morceau clôturant le set sous les vivas.

Bien sûr Mark et ses musiciens sont revenus pour trois titres, "I Like The Way This is Going, Blinking Lights (For me) et Last Stop : This Town.
La salle sera debout durant tout ce rappel.

Mark Olivier Everett est descendu de scène, a fait le tour de l'assistance, étreignant le public au cours de ce périple, une besoin  d'affection certainement.

Il y eut un deuxième encore, car Mark Olivier Everett, aime la France, aime Paris il le clamera et a vraiment apprécié de se produire dans cette superbe salle, vraiment faite pour sa musique confidentielle.
Nous avons entendu une de ses compositions "That Look You Give That Guy" tirée de l'album de 2009 Hombre Lobo et deux reprises l'une d'Elvis, le célèbre "Cant' Help Falling in Love With You et une de Nilsson " Turn On Your Radio".

Quel beau concert ce fut, quelle belle soirée de musique. On en redemande.






lundi 7 juillet 2014

Tony Joe White au New Morning

Lundi 7 juillet le New Morning accueillait une nouvelle fois l'homme du bayou Tony Joe White qui a publié il y a quelques mois un excellent album Hoodoo.
Je ne pouvais manquer ce passage, unique date de la tournée européenne d'été.

J'entrainais une nouvelle fois avec moi Muriel. Sur place nous retrouvions Jacques et son épouse tous deux grand amateurs de ce genre de musique.

Le concert était sold out.

En première partie nous avons eu droit à l'excellent prestation du jeune guitariste virtuose Johannes Hopfner qui va nous transporter dans les grandes plaines de l'Ouest américain.
Il va nous interpréter huit titres de très bonne facture:  1. Talking about the Blues 2. Over 3. Leave away, walk away 4. Hunter in the night 5. Burn 6. Rising from the dead 7. Blackout 8. Shaman dance

Il recevra un très bon accueil de l'assitance.

jeudi 3 juillet 2014

Procol Harum au Casino de Paris

Procol Harum, groupe anglais créateur du légendaire et inoubliable "A Whiter Shade Of Pale", titre qui malheureusement deviendra l'arbre qui cache la forêt et pourtant que de chefs d'oeuvre derrière.
Procol Harum groupe baroque le premier avoir su batir un pont entre classique et rock.
Cette formation toujours emmenée par son chanteur Gary Brooker, à la voix chaude, immédiatement reconnaissable a toujours été constituée d'excellents musiciens , tels Robin Trower au son de guitare si caractéristique, Matthew Fisher et son fameux orgue Hammond, Chris Copping son successeur à partir de "Home" et B.J. Wilson, batteur au toucher incomparable, malheureusement décédé.
Procol Harum, mon groupe préféré sans aucun doute.
Ayant eu la chance de les voir à trois reprises en concert, je ne pouvais bien entendu manquer leur passage au Casino de Paris ce mercredi 2 juillet dans le cadre de sa tournée "On The Road".
Une nouvelle fois j’entraînais Mumu à ce concert.
Sur Paris, le temps était superbe, tout pour une belle soirée.
Nous gagnons nos places vers 19 heures 15. Nous nous installons dans le carré or, au deuxième rang, face au centre de la scène.
Pas de première partie prévue, seulement Procol.
Il est un peu plus de 20 heures 30 lorsque Gary Brooker suivi de Geoff Whitehorn, guitariste attitré du groupe depuis 1991, Geogg Dunn, batteur, Matt Pegg, bassiste qui a rejoint le groupe en 1993 et Josh Phillips à l'orgue Hammond, membre permanent du groupe depuis 2004.
Gary Brooker vétu d'une belle veste blanc cassé, s'installe derrière son piano et adresse quelques mots à l'assistance, l'informant la grande difficulté rencontrée pour rejoindre le Casino, 45 minutes à l' hôtel avant d'obtenir un taxi.

Pour ouvrir le show ce sera "Kaleidoscope", un titre tiré du premier album du groupe (1967) qui sera suivi de Homburg, un morceau paru en single, daté de la même époque.
Viendra ensuite un titre de 2007 mais ne figurant sur aucun album studio "Missing Person"
Suivra "Simple Sister" tiré de l'album "Broken Barricades" (1971), le dernier avec Robin Trower.
La voix de Gary est toujours aussi prenante, les interventions de Geoff Whitehorn sont excellentes.
Gary dit quelques mots pour présenter chaque titre, la complicité avec le public est là.
Les premières notes de "Grand Hotel",  titre mythique s'il en est, résonne et nous empore ailleurs. Ce titre de 1973 tiré de l’album éponyme est sans aucun doute l'un des plus représentatif de ce qu'est Procol Harum.
Le public est aux anges. Il n'y a dans la salle que des inconditionnels du groupe.
Nous aurons ensuite droit à deux morceaux tirés de l'album "Well's on Fire", malheureusement leur dernier opus en studio datant de 2003, "Wall Strret Blues" et "An Old English Dream"
Le magnifique "A Salty Dog" selon moi une des plus belles chansons jamais écrites cloturera la première partie de la soirée. 
Entracte d'une vingtaine de minutes.

























Retour sur scène avec "Whaling Stories" un morceau superbe avec ses différents climats, tiré du fantastique album qu'est "Home". 
Coupe du Monde oblige Gary Brooker annonce une bossa nova, c'est "Pandora's Box".
Quelques mesures de "Good Captain Clack" qui sera suivi de "Bringing Home The Beacon"
Changement d'ambiance avec "Barnyard Stories", un très beau morceau, extrait une nouvelle fois de "Home".
Un retour vers les débuts avec "Shine On Brightly" et son superbe chorus à l'orgue Hammond.
S’enchaîneront ensuite "Nothing But The Truth" (et son célébre Is It On Tommy), A Rum Tale, magnifique morceau  tiré de "Grand Hotel" et pour terminer le show l'incontournable "Conquistador".
Le groupe salue et quitte la scène sous les vivas.
Retour quelques minutes plus tard pour conclure la soirée par "A Whiter Shade Of Pale", que tout le monde attendait.


Nous avons assisté à une très belle prestation d'un groupe toujours sur la route, musique d'une autre époque certainement, mais prenante et de qualité.
J'aurais aimé entendre bien sûr, "The Idol", "Beyond The Pale" et bien d'autres titres...
Nous avons quitté la salle sous le charme des compositions de Gary Brooker en espérant que ce groupe ne tombera pas dans l'oubli.