jeudi 3 juillet 2014

Procol Harum au Casino de Paris

Procol Harum, groupe anglais créateur du légendaire et inoubliable "A Whiter Shade Of Pale", titre qui malheureusement deviendra l'arbre qui cache la forêt et pourtant que de chefs d'oeuvre derrière.
Procol Harum groupe baroque le premier avoir su batir un pont entre classique et rock.
Cette formation toujours emmenée par son chanteur Gary Brooker, à la voix chaude, immédiatement reconnaissable a toujours été constituée d'excellents musiciens , tels Robin Trower au son de guitare si caractéristique, Matthew Fisher et son fameux orgue Hammond, Chris Copping son successeur à partir de "Home" et B.J. Wilson, batteur au toucher incomparable, malheureusement décédé.
Procol Harum, mon groupe préféré sans aucun doute.
Ayant eu la chance de les voir à trois reprises en concert, je ne pouvais bien entendu manquer leur passage au Casino de Paris ce mercredi 2 juillet dans le cadre de sa tournée "On The Road".
Une nouvelle fois j’entraînais Mumu à ce concert.
Sur Paris, le temps était superbe, tout pour une belle soirée.
Nous gagnons nos places vers 19 heures 15. Nous nous installons dans le carré or, au deuxième rang, face au centre de la scène.
Pas de première partie prévue, seulement Procol.
Il est un peu plus de 20 heures 30 lorsque Gary Brooker suivi de Geoff Whitehorn, guitariste attitré du groupe depuis 1991, Geogg Dunn, batteur, Matt Pegg, bassiste qui a rejoint le groupe en 1993 et Josh Phillips à l'orgue Hammond, membre permanent du groupe depuis 2004.
Gary Brooker vétu d'une belle veste blanc cassé, s'installe derrière son piano et adresse quelques mots à l'assistance, l'informant la grande difficulté rencontrée pour rejoindre le Casino, 45 minutes à l' hôtel avant d'obtenir un taxi.

Pour ouvrir le show ce sera "Kaleidoscope", un titre tiré du premier album du groupe (1967) qui sera suivi de Homburg, un morceau paru en single, daté de la même époque.
Viendra ensuite un titre de 2007 mais ne figurant sur aucun album studio "Missing Person"
Suivra "Simple Sister" tiré de l'album "Broken Barricades" (1971), le dernier avec Robin Trower.
La voix de Gary est toujours aussi prenante, les interventions de Geoff Whitehorn sont excellentes.
Gary dit quelques mots pour présenter chaque titre, la complicité avec le public est là.
Les premières notes de "Grand Hotel",  titre mythique s'il en est, résonne et nous empore ailleurs. Ce titre de 1973 tiré de l’album éponyme est sans aucun doute l'un des plus représentatif de ce qu'est Procol Harum.
Le public est aux anges. Il n'y a dans la salle que des inconditionnels du groupe.
Nous aurons ensuite droit à deux morceaux tirés de l'album "Well's on Fire", malheureusement leur dernier opus en studio datant de 2003, "Wall Strret Blues" et "An Old English Dream"
Le magnifique "A Salty Dog" selon moi une des plus belles chansons jamais écrites cloturera la première partie de la soirée. 
Entracte d'une vingtaine de minutes.

























Retour sur scène avec "Whaling Stories" un morceau superbe avec ses différents climats, tiré du fantastique album qu'est "Home". 
Coupe du Monde oblige Gary Brooker annonce une bossa nova, c'est "Pandora's Box".
Quelques mesures de "Good Captain Clack" qui sera suivi de "Bringing Home The Beacon"
Changement d'ambiance avec "Barnyard Stories", un très beau morceau, extrait une nouvelle fois de "Home".
Un retour vers les débuts avec "Shine On Brightly" et son superbe chorus à l'orgue Hammond.
S’enchaîneront ensuite "Nothing But The Truth" (et son célébre Is It On Tommy), A Rum Tale, magnifique morceau  tiré de "Grand Hotel" et pour terminer le show l'incontournable "Conquistador".
Le groupe salue et quitte la scène sous les vivas.
Retour quelques minutes plus tard pour conclure la soirée par "A Whiter Shade Of Pale", que tout le monde attendait.


Nous avons assisté à une très belle prestation d'un groupe toujours sur la route, musique d'une autre époque certainement, mais prenante et de qualité.
J'aurais aimé entendre bien sûr, "The Idol", "Beyond The Pale" et bien d'autres titres...
Nous avons quitté la salle sous le charme des compositions de Gary Brooker en espérant que ce groupe ne tombera pas dans l'oubli.





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