mercredi 29 octobre 2014

PENDRAGON chez lui au Divan du Monde

Mardi 26 Pendragon se produisait une nouvelle fois au Divan du Monde dans le cadre de sa tournée destinée à promouvoir son dernier opus l'excellent, une fois de plus, "Men Who Climb The Moiuntains"
Je ne pouvais manquer leur passage; Mumu qui adore également ce groupe m'accompagnait à cette occasion.
18 heures 30 les portes s'ouvraient.

Après un arrêt au stand merchandising et l'achat du dernier cd version collector nous nous installions à l'orchestre face à la scène à environ une dizaine de rangs.
En première partie qui débutait dès 19 heures 30, Gary Chandler, pas un inconnu le leader du groupe de rock progressif Jadis, formé en 1986, qui compte huit albums à son actif.
Un peu surprenant de le voir seul en ouverture de Pendragon. Pendant une trentaine de minutes il allait seul nous offrir un set plaisant, alternant guitare acoustique et électrique, s'accompagnant d'une boite à rythmes.
Nous aurions préféré toutefois qu'il se produise avec les autres membres du groupe. On regrettera que ce groupe n'ait pas atteint la notoriété qu'il mérite.
Il recevait un bon accueil du public avec lequel il eut un excellent contact.





Une demi-heure d'entracte et c'est l'arrivée de Pendragon, le groupe de Nick Barrett.
Pendragon, quel groupe de rock progressif ! Pendragon, qui a produit à ce jour quelques un des chefs d'oeuvre du rock progressif, genre considéré comme mineur et souvent décrié dans notre pays. Et portant quel plaisir d'écouter des albums tels que "The World", "Windows of Life", le sublime "Masquerade Overture" "Not of This World", "Believe", "Pure","Passion" sans oublier le petit dernier, oeuvre intégralement composée par Nick Barrett.
Et que dire des musiciens. Nick Barrett, chanteur à la voix chaude et au jeu de guitare si fluide, Peter Gee, bassiste multi instrumentiste de grand talent et du sorcier des claviers Clive Nolan également à ses heures, l'homme d'Arena. Le nouveau batteur Craig Bungell, ancien drummer de Frost ne dépare pas. Et pour la première fois à ma connaissance le groupe s'est ajoint deux choristes.
Le programme programme proposé par le groupe balaiera une grande partie de sa discographie, trois titres seront extraits de leur dernier opus, "Beautiful Soul"," Faces Of Light" et "Explorer of The Infinite".

Le show débutait avec If I Where The Wind (and You Were The Rain), suivi d'une extrait de l'album Pure "Eraserhead".
Ensuite venaient "Paintbox", un classique et "This Green and Pleasant Land".
Retour à l'album Pure avec "Freak Show", suivi de "King of The Castle" ces deux titres étant joués en acoustiques.
"Beautiful Soul", splendide morceau, du grand Pendragon, était le premier extrait du dernier album suivi de "Faces of Light", issu du même album.
Un nouveau classique le superbe "Breaking The Spell" suivi d'un troisième extrait de Men Who Climb Mountains, le très mélodique "Explorer of The Infinite".
Les deux derniers titres du set, "Nostradamus (Stargazing).
Au cours de cette prestation Craig Bungell nous a gratifié d'un long solo de batterie de bonne facture.
En rappel deux très bons titres, "Indigo" tiré de Pure, et un incontournable classique " Masters of Illusion".
La prestation aura duré deux heures quinze, sans jamais baisser d'intensité, et nous aura une fois de plus enchantés, pas de déception avec Pendragon.








 


 









dimanche 26 octobre 2014

RIP Jack Bruce

Jack Bruce immense bassiste compagnon de route de nombreux musiciens comme Eric Clapton, Gary Moore, Robin Trower, et beaucoup d'autres, nous a quitté à 71 ans.
Egalement chanteur à la voix immédiatement identifiable, c'est une du légende du rock qui disparait.




jeudi 16 octobre 2014

ANATHEMA

Jeudi 16 octobre se produisait au Bataclan l'excellent groupe britannique Anathema.
N'ayant pu assister à une leurs prestations antérieures, je ne manquais pas d'y aller  cette fois-ci  dans le cadre de leur tournée destinée à promouvoir leur très bon dernier album "Distant Satellite".
A mon arrivée devant la salle vers 18 heures, la file d'attente était déjà conséquente.
19 heures les portes s'ouvraient, je m'installais en fond de salle derrière la balustrade séparant la fosse du bar, légèrement sur la gauche par rapport à l'axe central de la scène.
La salle se remplissait rapidement.
20 heures la première partie se présentait devant nous, le groupe autrichien Mother's Cake composé d'un guitariste  chanteur Yves Krismer et d'un percusioniste Benedikt Trenkwalder, habituellement bassiste du groupe, composé normalement de trois membres.
Une prestation courte quatre titres qui ne laissera pas un souvenir impérissable malgré l'enthousiasme de ces musiciens  qui comptent un E.P. et un album à leur actif.
Les titres interprétés à cette occasion : "I Like It" , "Night and Day", Death in The Stars" et pour terminer "The road".



Un break d'une demi-heure et les six musiciens d'Anathema entraient en scène pour deux heures d'un show d'une très bonne qualité tant musicale que sonore.

Constituée en 1993 au début un groupe de doom metal cette formation a connu une éclipse de quelques années entre 2003 et 2010 mais au cours de ces quatre dernières années elle a délivré quatre albums excellents.
La base du groupe, les trois frères Cavanagh, Dany, Vincent et Jamie, sans oublier John Douglas à la batterie et aux claviers, Lee Douglas, chanteuse et Daniel Cardoso à la batterie et aux percussions.

Pour débuter le spectacle deux titres extraits de "Distant Satellites " The Lost Song, part 1" suivie de " The Lost Song Part 2".
La setlist proposée sera excellente proposant des titres tirés essentiellement des albums les plus récents.
Le contact avec le public est très bon facilité par le fait que l'un des musiciens parle excellemment le français.
L'ambiance est là, tout est réuni pour un très bon concert.
Les musiciens sont excellents passant d'un instrument à l'autre, rien à dire sur le chant, partagé par Danny Cavanagh et Lee Douglas, devenue une des pièces maîtresses du groupe.
La musique de ce groupe a beaucoup évolué depuis les débuts, tirant maintenant vers l'électro avec l'utilisation de boites à rythme et samplers, mais Anathema reste un groupe de rock progressif où les guitares ont encore la part belle.
Pour terminer leur set ce sera "Fragile Dreams" dont l'intro sera les premières notes de "Shine On You Crazy Diamond", sans aucun doute en hommage au Floyd.
Lorsque les lumières se rallumeront le groupe recevra une ovation méritée, au son du "Twist and Shout" des Beatles.
Une très belle soirée nous a été offerte par Anathema qui joue sa musique semblable à aucune autre, la classe.





























jeudi 9 octobre 2014

Morning Parade à la Flèche d'Or

M'étant vu offrir une place  pour assister au concert mercredi 8 octobre du groupe Morning Parade à la Flèche d'or, je me rendais donc dans le 20ème pour découvrir ce groupe que je ne connaissais même de nom.
Une nouvelle fois le temps n'était pas terrible sur la capitale.
J'arrivais devant la salle vers 19 heures dans les premiers. Mais ce spectacle n'allait vraiment pas attirer grand monde puisque pas plus d'une soixantaine de personnes allait y assister, un public essentiellement féminin.


En première partie, un groupe français Wonderflu, originaire de Paris,les régionaux de l'étape,composé de Gretch à la basse, Santiago à la guitare, Marco à la batterie, et Greg au chant et à la guitare.
Ils nous ont proposé un set vitaminé d'une trentaine de minutes, du rock, du vrai, mais limité par le temps ils n'ont pu aller au bout de la setlist prévue.
Les titres interprétés : Morning Fever, Silence in your Mind, Flames, Anibody, Travel, Try to Try, 442, I Talk To Myself, Your Tv Has a Son, Fine Now





                                                       

Quelques minutes pour permettre à la tête d'affiche de s'installer et voici donc Morning Parade, venus défendre leur dernier opus "Pure Adulterated Joy".Groupe originaire d'Harlow (Essex-GB)formé en 2007,composé de cinq membres.Le groupe est formé de Steve Sparrow chant,piano et guitare),Phil Titus (basse),Chad Thomas (guitare),Ben Giddings (piano/synthé) et Andrew Hayes (batterie).

Ils ont tourné au U.S. en 2013 en première partie de Bibby Clyro, un groupe d'une autre volée.

Ils ont offert au public très clairsemé un set énergique au cours duquel ils ont interprété 13 titres: Shake the cage, Sharing Cigarettes,Headlights,Reality Dreams,Alienation, Love Thy Neighbour, Car Alarm, Carousel, Speechless, Culture Vulture, Broke The Mould, Pure Aldulterated Joy et en rappel Under The Stars.

Malheureusement le son n'était pas des meilleurs, trop de saturation dans les guitares,la voix du chanteur n'étant pas des plus distinctes. Une baisse de volume aurait été bénéfique, mais c'est un des problème récurrent dans cette salle.

Il ne s'agit pas là d'un groupe majeur, les compositions sont assez banales.

L'énergie ne fait pas tout.

Ce ne fut pas une soirée désagréable mais elle ne restera pas dans nos esprits un souvenir impérissable.




  




  

Les Ecossais embarquent sur le Batofar -Fatherson and We Were Promised Jetpacks

Lundi 6 octobre le temps était à la pluie, pluie  abondante en cette fin d'après-midi sur la capitale.
Cela tombait bien pour recevoir deux groupes écossais au Batofar, amarré quai François Mauriac au pied de la pas très belle bibliothèque François Mitterrand.
Je n'avais pas prévu d'aller à ce concert mais un proche s'était desisté en drnière minute et m'avait fait cadeau de sa place.

19 heures 30 ouverture des portes. La salle se remplit rapidement.
20 heures la première partie débute avec un groupe répondant au nom de Fatherson. Originaire de Kilmarnock cette formation composée de Ross Leighton, guitare et vocaux, Marc Strain, basse, Greg Walkinshaw à la batterie et de Chris Beltran à la guitare guitare et aux claviers va s'avérer vraiment excellente par la qualité de ses compostions.
Ils ont publié leur premier opus en avril intitule "I am an Island" 
Au cours de leur set ils interpréteront 8 des 11 titres constituant cet album, An Island, Homedtown, cat Stevens, Mine For Me, Half The Things, Kiteers, I Like Not Knowing et James.
Ils recevront un très bon accueil, vraiment mérité, un groupe à suivre sans aucun doute.












 








La tête d'affiche de la soirée un groupe originaire d'Edinburgh, We Ware Promised Jetpaks, un drôle de nom sans signification particulière apparemment, qui vient de sortir son troisième opus "Unravelling".
Formé de Adam Thompson (vocaux, guitare), Michael Palmer (guitare), Sean Smith (basse), Stuart McGachan (claviers - guitare - backing vocals) and Darren Lackie (battyerie - backing vocals). Ces musiciens nous ont proposé un set plein d'énergie, les titres s’enchaînant sur un rythme endiablé, le groupe se donnant totalement.
Ici pas de mélodie que l'on retient facilement et fredonne, c'est plus une musique viscérale, que le public a appréciée.
Ils ont interprété une quinzaine de titres, Safety In Nimbers, Night Terror (Know It All), Quiet Little Voices, Boy In The Backseat, Roll Up Your Sleeves, Disconnecting (Jazz Hands), Moral Compass (Whooo) Ships With Holes Will Sink, Human Error (Human Squench), Keeping Warm, I Keep It Composed (Pocket Vomit), This is My House This is My Home, Sore Thumb (Squonk) et pour terminer It's Thunder  and It's Lightning.
En rappel deux titres dont un instrumental.
La prestation a été très agréable avec de beaux éclairages pour un  lieux si exigu.
En conclusion une belle soirée, qui s'est terminée sous la pluie, mais les Ecossais qui jouaient pour la première fois sur un bateau n'ont pas sombré.