jeudi 26 novembre 2015

Richard Hawley à l'Alhambra

Richard Hawley dans le cadre de sa tournée faisant suite à la parution de son huitième album "Hollow Meadows" faisait étape à Paris à l'Alhambra. L'homme de Sheffield, ancien guitariste de Pulp, est un véritable orfèvre pour concocter des titres inoubliables chantés de sa magnifique voix de crooner, je ne pouvais pas ne pas y aller.

Malgré les terribles événements qui viennent de toucher la capitale, le public a répondu, le concert a fait le plein. Une belle réponse à ceux pour qui la musique n'est que l'incarnation du diable.

Un peu avant 20 heures les lumières s'éteignent avec l'entrée sur scène du gallois Meilyr Jones venu nous proposer une pop psychélique pas désagréable. Emule de Morrissey quant à sa tenue vestimentaire et sa gestuelle, bien entouré de musiciens multi-instrumentistes, Richard Jones aux claviers, Daniel Bradley à la batterie, Emma Smith au violon, Euan Hinshelwood à la guitare, il interprétera huit titres et descendra dans la fosse lors du dernier pour présenter les musiciens.

La setlist : 


1. Refugees
2. How to Recognise a Work of Art

3. Passionate Friend 4. Don Juan
5. Olivia 

6. Love 
7. Strange/Emotional
8. Return to Life



 


  







Vingt minutes d'entracte pour permettre aux techniciens de Richard Hawley d'installer le matériel et à l'assistance d'aller prendre un verre. Il est presque 21 heures lorsque Richard Hawley, vétu d'une blouson jean et d'un pantalon jean entre sur scène accompagné de ses quatre musiciens, Colin Elliot, basse, John Trier, claviers, Dean Beresford, batterie et Shez Sheridan à la guitare.

Pendant un peu plus d'une heure trente Richard Hawley va nous ravir, tant par sa voir magnifique que par son jeu de guitare. On ne vient pas voir cet artiste pour son jeu de scène, car il n'y a rien à attendre de ce côté là ; l'on est même pris par la présence d'un pupitre à sa gauche. On vient pour l'émotion, pour tomber sous le charme de ses superbes mélodies.

Le contact avec l'assistance est immédiat, bon enfant et durera tout"e la durée du set, un dialogue s'instaurant à plusieurs reprises entre l'artiste et des membres du public, sans oublier quelques traits d'humour au fil des titres interprétés.

Il fera bien sur référence aux tristes événements récents et remerciera le public d'être venu malgré ce qui vient d'arriver.
Le dernier titre du set "There is a storm comin" sera un des moments forts.

En rappel Richard et ses musiciens reviendront un verre de vin rouge à la main et lanceront un" Vive la France" avant d’interpréter deux titres magnifiques Coles Corner et Ocean.

Nous avons assisté à un très bon concert d'un artiste sincère, surdoué et tellement discret. Ses huit albums sont tous d'un niveau bien au dessus des productions actuelles,le dernier en date Hollow Meadows est excellent.






La setlist de la soirée

Which Way
Tonight the Streets Are Ours
Standing at the Sky's Edge
I Still Want You
Leave Your Body Behind You
Sometimes I feel
Open Up Your Door
Tuesday PM
Time Will Bring You Winter
Down in The Woods
Don't Stare at the Sun
Heart of Oak
There's a Storm Comin'

Encore :
Coles Corner
The Ocean











mardi 10 novembre 2015

U2 à Paris pour un concert époustouflant


Mardi 10, premier soir pour U2 au AccorHotels Arena, ex POPB, dans une salle rénovée.
Il y a bien longtemps que le groupe ne s'était pas produit chez nous dans une salle couverte, certes de bonne taille, mais pas de celle d’un stade. 

Malgré la cherté, pas très rock des places, je décidais d'en acquérir deux pour ce premier soir, Muriel s'étant portée volontaire pour être de la partie. 

Un Bercy remodelé, bien mieux agencé, mais avec un nom vraiment pas terrible, il faut l'avouer. Nous gagnons nos sièges, bien plus confortables qu'auparavant, situés section R, rang 3 places 17 et 18. 

La scène est immense et occupe la partie centrale de la salle surmontée d'un écran gigantesque. Le concert de ce soir comme les trois autres que donnera le groupe dans la capitale sont annoncés complets. 

Les irlandais seront le premier groupe à se produire dans cette arena nouvelle nouvelle mouture. 

Le Innocence + Experience Tour, dans une salle à taille beaucoup humaine que les immenses stades dans lesquels le groupe avait l'habitude de se produire, cela promet. 

Ce soir pas de première partie, 20 heures 15 l'ambiance commence à monter dans la salle. 

La foule s'agite 20 heures 40 Bono monte sur la scène circulaire, ses trois compagnons, The Edge, Larry Mullen Jr et Adam Clayton occupent quant à eux la scène située à l'opposé. 

Bono salue le public qui lui répond, c'est gagné d'avance.

Et c'est parti pour deux heures d'un spectacle qui va s'avérer étourdissant, avec en premier titre, The Miracle of Joey Ramone, tiré du dernier album en date. Le son est excellent. Ensuite c'est l’enchaînement de Vertigo et de I Will Follow, le morceau qui ouvrait Boy, premier album du groupe, il y a déjà trente-cinq ans. 
Nous avons droit à quelques mots de Bono en français : « Nous avons toujours été à la maison à Paris ». Retour au dernier album avec Iris en hommage à sa mère, avec les premières projections sur l'immense écran central, entame d'un lightshow impressionnant comme rarement nous en avons vus. Cedarwood Road prolonge ce retour dans l'enfance, Bono se ballade sur une passerelle, se perdant au milieu des images de l'écran sur lequel sont projetés des dessins des rues de cette enfance. 

Les titres suivants : Song For Someone et Sunday Bloody Sunday, cette dernière chanson bien mise en scène le groupe défilant sur la scène centrale, Larry Mullen caisse claireen bandoulière, original, mais loin d'être la meilleure version entendue à ce jour.

Vient ensuite Raised By Wolves, qui s'achève avec la projection sur l'écran des portraits de victimes des attentats d'avril 74, suivi de Until The End Of The World, tiré d'Achtung Baby.

Survient un intermède musical de cinq minutes avec projection de slogans sur une reproduction du mur de Berlin occupant toute la scène.

Retour du groupe avec Even Better Than The Real Ways sur lequel nous pouvons apprécier les talents guitaristiques de The Edge.

Vont ensuite s’enchaîner les grands titres du groupe, Mystérious Way, à l'occasion duquel Bono invite une spectatrice, Brigitte, à  monter sur scène. Elle dansera de longues minute s avec le chanteur, filmant en direct avec un téléphone portable, les images étant projetées sur l'écran central. Nous sommes surpris de l'aisance de celle-ci, vraiment pas impressionnée.

Les morceaux s’enchaînent, Elevation, Sweetest Thing, Every Breaking Waves, October, ces deux titres en acoustique Bono et The Edge au piano, seuls sur scène avec projection d'images d'une Syrie sous les bombes.

Avec Bullet The Blue Sky, nous vivons un des grands moment du show, Bono mégaphone en main pour dénoncer la violence, The Edge assénant ses riffs en réponse.

Pour aller jusqu’à la fin de la prestation quatre incontournables, Zooropa, Where The Streets Have no Name, Pride et With Or Without You.
C'est déjà terminé, un peu plus d'une heure quarante-cinq, très vite passé.

Le groupe reviendra en rappel pour trois titres, City Binding Lights, Beautiful Day et One, ce dernier titre,  malheureusement pas joué de façon extraordinaire.

Deux heures d'un show intense, époustouflant visuellement, apparemment plus court d'une demi-heure que celui donné à Londres quelques jours auparavant, qui place toujours U2 dans le groupe de tête des grands groupes de scène.






















La Setlist :


    The Miracle of Joey Ramone
    with 'Send In The Clowns' / ' I Can See For Miles' / 'Live Forever'
    Vertigo
    I Will Follow
    (with 'Mother' )
    Iris
    Cedarwood Road
    Song For Someone
    Sunday Bloody Sunday
    Raised By Wolves
    (with 'Psalm 23' snippet)Until The End Of The World (with 'Love And Peace Or Else' / 'Words' snippet)

    Inside Screen
    The Fly (Remix)
    Invisible
    Even Better Than The Real Thing
    (with 'Break On Through' snippet)

    Mysterious Ways
    (with 'Burning Down the House' snippet)
    Elevation
    Sweetest Thing
    Every Breaking Wave
    October
    Bullet The Blue Sky
    with 'Ode To Joy' / '19' snippet)
    Zooropa
    Where The Streets Have No Name
    (with 'California (There Is No End To Love)' snippet)
    Pride (In The Name Of Love)
    With or Withou You
    Encore :
    City Of Blinding Lights
    Beautiful Day
    One