mercredi 25 mai 2016

Jonathan Wilson with special guest Omar Velasco au Divan du Monde



Ce mercredi 25 mai le californien Jonathan Wilson était de passage à Paris au Divan du Monde pour un concert acoustique. Ayant eu l'occasion d'assister à une excellente prestation de cet artiste en décembre 2013 au Trabendo, entouré de son groupe, je n'hésitais pas à prendre deux places pour assister à son show dans un configuration totalement différente.
Une fois de plus ma comparse Murielle acceptait de m'accompagner.
Vers 19 heures 10 ouverture de la salle, le public est au rendez-vous, le concert n'est pas sold- out mais la salle est remplie, ce qui est important pour un artiste.
Vers 20 heures entre sur scène l'invité spécial de Jonathan Wilson, Omar Velasco qui entame une carrière solo après avoir été un des sideman de Jonathan.
Originaire de Goletta - Californie - il a publié un bel album l'an passé "Golden Child". Durant une trentaine de minutes il va nous offrir une belle prestation chantant soit en anglais soit en espagnol des titres aux mélodies très agréables.
Une belle première partie.





Un petit quart d'heure d'interlude et Jonathan arrive sur scène salue le public, dépose une bouteille de vin français au pied du piano, branche sa guitare et nous interprète pour débuter son show l'excellent titre Gentle Spirit.
Il est ensuite rejoint par Omar Velasco qui va l'accompagner à la guitare jusqu'à la fin du set qui va s'avérer de très haute volée, car nous avons affaire à deux excellents guitaristes.
Le titre suivant sera Can We Really Party Today suivi de Rolling Universe et  Desert Raven. Que du bon.
Jonathan Wilson nous annonce "a brand new song" Rare Birds, de très belle facture.
Il s'installe ensuite derrière le piano sur lequel sont disposées des bougies et reste seul sur scène pour nous interpréter Fanfare. Il est aussi à l'aise sur cet instrument qu'à la guitare.
Il restera au piano pour le titre suivant Love Strong.
Après ce morceau il fera une entorse à l'acoustique et s'emparera d'une guitare électrique  pour Dear Friend, qui sera suivi de Coming To Los Angeles.
Le public est ravi, les musiciens apparemment ravis d'être là.
Vient ensuite Ride suivi d'une reprise des Stones tirée de l'album Undercover, All The Way Down.
Jonathan Wislon sait rendre hommage aux autres musiciens et chacune de ses prestations est ouverte aux reprises.
Moses Pain et Valley of The Silver Moon concluront cette magnifique prestation de Jonathan Wilson et d'Omar Velasco.
Ils reviendront en rappel pour deux titres, The Way I Feel, une reprise de Gordon Lightfoot et l’entraînant Love to Love qui sera bien sûr repris en chœur par le public qui quittera ravi la salle après deux heures d'excellente musique californienne. On en redemande, de la musique avec de bonnes vibrations,ici pas d'électro froide, des guitares, comme seuls les américains savent en jouer.
Bravo !!!











 

 



 

lundi 16 mai 2016

Iggy Pop au Grand Rex - L'Iguane toujours au Top

Ce dimanche 15 mai en plein du milieu du week-end de Pentecôte, l'Iggy était programmé pour un concert unique au Grand Rex. Fan de la première heure, cela commence à faire bien loin, je ne pouvais manquer son passage dans la capitale dans cette salle mythique. Je n'avais aucun mal à convaincre ma complice Muriel de m'accompagner, car j'ai eu la chance en me connectant il y a quelques semaines d'avoir deux places.
S'il existe quelqu'un qui incarne encore en ce monde le rock à l'état brut, sauvage, sans concession c'est bien lui, Iggy Pop, l'indestructible, le survivant des Stooges.

Pour compléter notre plaisir il suffit de regarder la liste de ses compères dans cette tournée Post Pop Depression Tour qui fait suite à la sortie il y a pu de son excellent dernier album. Il y a en premier lieu Josh Homme initiateur de ce projet, leader des fameux Queen Of The Stone Age et fondateur des Eagles of Death Metal, qui a entrainé avec lui deux de ses hommes et quelles fines, Dean Fertita et Troy Van Leeuwen, Matt Helders à la batterie en pause des Arctic Monkeys, renforcés par Matt Sweeney à la basse. Comment rêver d'un meilleur groupe.

19 heures 30 nous investissons les lieux autour desquels la présence des forces de police est bien visible, il est vrai que l'Iggy ne doit pas plaire à certains allumés.

Nous gagnons nos places en mezzanine rangée D, nos sièges ne servirons qu'à poser nos vêtements car avec Iggy, on ne reste pas assis.  Le public est de tous âges et des plus diversifiés, cela va des fans hardcore, aux lecteurs de Télérama, l'artiste ratisse large, vu son talent.

A 20 heures 15 débute une première partie des plus surprenante, deux jeunes femmes les soeurs Sarah et Deborah Nemtanu, violonistes classiques virtuoses qui pendant une demi-heure vont nous proposer un programme en trois parties à base d'oeuvre de Bela Bartok. Elles ne sont pas là par hasard, pour faire du remplissage, elles ont été invitées spécialement par Iggy en personne, grand amateur du musicien hongrois. Elles recevront un bel accueil malgré quelques interpellations plus ou désobligeantes d'imbéciles vite remis en place en quelques mots bien trouvés par l'une des musiciennes.

Il est 21 heures lorsque Iggy et ses comparses pénètrent sur scène, Iggy pantalon et veste noire, le reste du groupe veste rouge, pantalon noir, bottine noire et çà démarre fort avec "Lust For Life", pour une prestation qui va durer deux heures sur un rythme infernal sans aucun temps mort. Un seul mot impressionnant.
Iggy ne tardera pas à se débarrasser de sa veste et ce dès le troisième titre "American Valhalla"
La setlist de la soirée empruntera d'autres titres à l'album Lust For Life, "Sixteen", "Tonight", "The Passager" et "Success". D'autres titres sont issus bien sûr du dernier album, le 17ème au compteur de l'Iguane. Plusieurs morceaux seront empruntés à The Idiot tels "Nightclubbing","Funtime" et "China Girl".
Iggy ne manquera pas à plusieurs reprises de se jeter sur les spectateurs des premiers rangs se laissant porter à bout de bras. Il descendra dans la salle, en fera le tour tout en continuant à chanter. Une vraie bête de scène, on vous dit, comme il n'y en pas beaucoup.
Il prend plaisir à être là, prenant la pose, sautant dans tous les sens, balançant le pied du micro, exhibant son slip bien entendu, tout ce que l'on attend de lui.
Et que dire des musiciens, vraiment en totale cohésion, avec une rythmique époustouflante, permettant aux trois guitaristes  de s'exprimer.

Les artistes quitteront quelques minutes la scène après "China Girl" et  reviendront pour un rappel de 7 titres, le dernier "Success" étant vraiment approprié pour clôturer cette fantastique prestation d'Iggy Pop, qui reviendra seul saluer son public et recevoir l'ovation qu'il méritait.

Des concerts comme celui-ci on en redemande, pour ceux que ça intéresse, il courra les festivals cet été, une occasion à ne pas manquer

La setlist :

1/ Lust for Life
2/ Sister Midnight
3/ American Valhalla
4/ Sixteen
5/ In the Lobby
6/ Some Weird Sin
7/ Funtime
8/ Tonight
9/ Sunday
10/ German Days
11/ Mass Production
12/ Nightclubbing
13/ Gardenia
14/ The Passenger
15/ China Girl

Rappel
16/ Break Into Your Hear
17/ Fall in Love With Me
18 / Repo Man
19/ Baby
20/ Chocolate Drops
21/ Paraguay
22/ Success


























jeudi 12 mai 2016

Polnareff - Bercy quatrième soir

Polnareff, le retour bis. Grand fan de Polnareff depuis une éternité, j'avais pris deux places, pour le concert parisien du 11 mai à Bercy. Places vendues très chères en catégorie 1, les parisiens doivent être tous fortunés, car l'écart est de 50 euros avec les prix de la province. Un tarif tout de même abusif, digne de ceux d'une star internationale.



Cette fois-ci j’entraînais dans mes pérégrinations mon épouse. Nos places étaient situées travée N rang 26 sièges 25 et 26, un bon emplacement pas très loin de la scène, sur la gauche de celle-ci.

La salle est pratiquement pleine, mais pas au maximum de sa capacité puisque l'intégralité des places de la fosse sont assises. Quelques personnalités à côté de nous, notamment Véronique Samson et Pascal Nègre.

Vers 21 heures, un compteur rouge s’affiche sur la gauche du rideau pour un décompte de trois minutes au bout desquelles retentissent quelques notes. Le rideau se lève enfin et l'artiste apparaît sur scène en chemise blanche en queue de pie surmontée d’une veste noire. il salue le public et entame le premier titre de la soirée "Je Suis un Homme" aux paroles quelques peu modifiées. Ce titre sera suivi de trois chansons de ses débuts, "La Poupée qui fait Non", "L'Amour avec Toi" et une belle version réorchestrée de "Sous Quelle Etoile suis-je né?"

La voix est toujours là, certes moins aiguë. Chaque morceau est agrémenté de belles projections vidéo sur de grands cubes animés entourant un écran central.

Nous avons ensuite eu droit à "Ophélie" réorchestrée mais vraiment pas une de ses meilleures compositions qui sera suivie d'un "Tam-Tam" très rock permettant à Tony McAlpine de montrer tout son talent à la guitare.

Un piano monté sur une estrade arrive par la droite de la scène, un voile translucide descend séparant Michel Polnareff de ses musiciens. Il s'y installe pour nous interpréter "L' Homme qui pleurait des Larmes de Verres", suivi de "Qui a tué Grand Maman" qui sera agrémentée d'une très belle projection d'images de synthèse représentant un arbre perdant ses feuilles, superbe. Le voile se relève et résonnent les premières notes de "Lettre à France" un titre incontournable s'il en est.

Polnareff interpréte ensuite deux titres majeurs dans sa carrière "Love Me, Please Love Me" et "Le Bal des Lazes" ce dernier titre dans une version revisitée.

Les musiciens sont excellents, assurant un soutien sans faille à l'artiste. Les titres se succèdent sans temps mort.

Voici venir "Rosy", pas une de ses compositions les plus connues, mais une de celles que j'apprécie beaucoup, sans doute un clin d’œil à certaines des révélations récentes de l'artiste sur son passé.

"La Mouche" et "Holdays" deux titres de qualité, précéderont l'étonnant "Où est la Tosca ?"

Sur le titre "Je t'aime" Michel Polnareff et ses musiciens rendront hommage à Prince en y insérant "Purple Rain" et des projections mauves.

Le titre suivant "Dans la Rue" va enfin faire se lever la salle, restée sagement assise jusque là. "Y a qu'un cheveu", titre gag, repris en chœur par l'assistance prolongera cette séquence festive, avant l'énorme "Goodbye Marylou" à la fin duquel Michel et ses musiciens quittent la scène.

Ils reviendront bien sûr pour un rappel de cinq titres "Kama-Sutra", "Ame Câline","Coucou me Revoilou", "Tout Tout pour ma Chérie" et pour terminer le show "On ira Tous au Paradis" en version karaoké

Michel avant de quitter la scène n'oubliera pas de présenter et remercier ses musiciens John Philip Shenale aux claviers qui a accompagné nombre d'artistes américains, Curt « Kirkee B » Bisquera à la batterie, batteur réputé, Reggie Mac Bride à la basse, pour qui il en va de même et Peter Thorn à la guitare, quatre choristes Olivier Constantin, Dominique Roy, Kenna Ramsey et Danielle Withers. N'oublions pas un percussionniste de talent Nicolas Montazaud, Tony McAlpine, guitariste et clavier renommé et à la direction d'orchestre et claviers Brad Cole. Une chose est certaine Polnareff ne s'est pas trompé dans le choix de ses accompagnateurs. Il aura également un petit mot pour l'équipe technique sans laquelle il n'y aurait pas de spectacle.

Son fils Louka le rejoindra sur scène pour saluer avec lui le public.

Michel Polnareff nous a offert un très bon spectacle, le nombre de titres de grande qualité qu'il a pu écrire est vraiment impressionnant, peu d'autres chanteurs peuvent se prévaloir d'un tel palmarès. Il est resté cependant assez statique sur scène semblant avoir du mal à se déplacer, notamment quand il est descendu de la scène pour aller au devant de son public des premiers rangs.
Par contre nous n'avons eu droit à aucun nouveau titre, ce qui est est tout de même étonnant ! Qu'en est-il vraiment de ce nouvel album, il est permis de se poser la question. Verra-t-il le jour ? Personnellement je finis pas en douter.



La setlist de la soirée :

  1. (Intro piano derrière le rideau)
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  16. (Avec extrait de "Purple Rain")
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  20. Rappel
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