jeudi 12 mai 2016

Polnareff - Bercy quatrième soir

Polnareff, le retour bis. Grand fan de Polnareff depuis une éternité, j'avais pris deux places, pour le concert parisien du 11 mai à Bercy. Places vendues très chères en catégorie 1, les parisiens doivent être tous fortunés, car l'écart est de 50 euros avec les prix de la province. Un tarif tout de même abusif, digne de ceux d'une star internationale.



Cette fois-ci j’entraînais dans mes pérégrinations mon épouse. Nos places étaient situées travée N rang 26 sièges 25 et 26, un bon emplacement pas très loin de la scène, sur la gauche de celle-ci.

La salle est pratiquement pleine, mais pas au maximum de sa capacité puisque l'intégralité des places de la fosse sont assises. Quelques personnalités à côté de nous, notamment Véronique Samson et Pascal Nègre.

Vers 21 heures, un compteur rouge s’affiche sur la gauche du rideau pour un décompte de trois minutes au bout desquelles retentissent quelques notes. Le rideau se lève enfin et l'artiste apparaît sur scène en chemise blanche en queue de pie surmontée d’une veste noire. il salue le public et entame le premier titre de la soirée "Je Suis un Homme" aux paroles quelques peu modifiées. Ce titre sera suivi de trois chansons de ses débuts, "La Poupée qui fait Non", "L'Amour avec Toi" et une belle version réorchestrée de "Sous Quelle Etoile suis-je né?"

La voix est toujours là, certes moins aiguë. Chaque morceau est agrémenté de belles projections vidéo sur de grands cubes animés entourant un écran central.

Nous avons ensuite eu droit à "Ophélie" réorchestrée mais vraiment pas une de ses meilleures compositions qui sera suivie d'un "Tam-Tam" très rock permettant à Tony McAlpine de montrer tout son talent à la guitare.

Un piano monté sur une estrade arrive par la droite de la scène, un voile translucide descend séparant Michel Polnareff de ses musiciens. Il s'y installe pour nous interpréter "L' Homme qui pleurait des Larmes de Verres", suivi de "Qui a tué Grand Maman" qui sera agrémentée d'une très belle projection d'images de synthèse représentant un arbre perdant ses feuilles, superbe. Le voile se relève et résonnent les premières notes de "Lettre à France" un titre incontournable s'il en est.

Polnareff interpréte ensuite deux titres majeurs dans sa carrière "Love Me, Please Love Me" et "Le Bal des Lazes" ce dernier titre dans une version revisitée.

Les musiciens sont excellents, assurant un soutien sans faille à l'artiste. Les titres se succèdent sans temps mort.

Voici venir "Rosy", pas une de ses compositions les plus connues, mais une de celles que j'apprécie beaucoup, sans doute un clin d’œil à certaines des révélations récentes de l'artiste sur son passé.

"La Mouche" et "Holdays" deux titres de qualité, précéderont l'étonnant "Où est la Tosca ?"

Sur le titre "Je t'aime" Michel Polnareff et ses musiciens rendront hommage à Prince en y insérant "Purple Rain" et des projections mauves.

Le titre suivant "Dans la Rue" va enfin faire se lever la salle, restée sagement assise jusque là. "Y a qu'un cheveu", titre gag, repris en chœur par l'assistance prolongera cette séquence festive, avant l'énorme "Goodbye Marylou" à la fin duquel Michel et ses musiciens quittent la scène.

Ils reviendront bien sûr pour un rappel de cinq titres "Kama-Sutra", "Ame Câline","Coucou me Revoilou", "Tout Tout pour ma Chérie" et pour terminer le show "On ira Tous au Paradis" en version karaoké

Michel avant de quitter la scène n'oubliera pas de présenter et remercier ses musiciens John Philip Shenale aux claviers qui a accompagné nombre d'artistes américains, Curt « Kirkee B » Bisquera à la batterie, batteur réputé, Reggie Mac Bride à la basse, pour qui il en va de même et Peter Thorn à la guitare, quatre choristes Olivier Constantin, Dominique Roy, Kenna Ramsey et Danielle Withers. N'oublions pas un percussionniste de talent Nicolas Montazaud, Tony McAlpine, guitariste et clavier renommé et à la direction d'orchestre et claviers Brad Cole. Une chose est certaine Polnareff ne s'est pas trompé dans le choix de ses accompagnateurs. Il aura également un petit mot pour l'équipe technique sans laquelle il n'y aurait pas de spectacle.

Son fils Louka le rejoindra sur scène pour saluer avec lui le public.

Michel Polnareff nous a offert un très bon spectacle, le nombre de titres de grande qualité qu'il a pu écrire est vraiment impressionnant, peu d'autres chanteurs peuvent se prévaloir d'un tel palmarès. Il est resté cependant assez statique sur scène semblant avoir du mal à se déplacer, notamment quand il est descendu de la scène pour aller au devant de son public des premiers rangs.
Par contre nous n'avons eu droit à aucun nouveau titre, ce qui est est tout de même étonnant ! Qu'en est-il vraiment de ce nouvel album, il est permis de se poser la question. Verra-t-il le jour ? Personnellement je finis pas en douter.



La setlist de la soirée :

  1. (Intro piano derrière le rideau)
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  16. (Avec extrait de "Purple Rain")
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  20. Rappel
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