vendredi 7 juillet 2017

Les Guns'n'Roses au rendez-vous au Stade de France.

Ce jour vendredi 7 juillet Guns 'n Roses groupe qui a tant marqué les années 1985-90 par son son look , ses excentricités et son rock sauvage était de retour à Paris au Stade de France dans le cadre de sa tournée  "Not in this Lifetime" faisant suite aux retrouvailles d'Axel Rose, Slash et Duff McKagan. 
Impossible pour moi de manquer leur passage. Ma comparse Muriel était de la partie à cette occasion.
Forte chaleur sur la capitale en ce jour de départ en vacances, une circulation très compliquée pour accéder au stade, encore plus compliquée aux abords, par les mesures de sécurité imposées par les risques d'attentat.
Le concert n'est pas sold-out mais le public de tous âges est au rendez-vous, au bas mot 70 000 fans pour cet unique concert du groupe dans notre pays.

Nous accèdons à nos places en tribune T à 19 heures 15, moment où résonnent les premières notes du groupe Biffy Clyro qui assure la première partie en Europe.
Les trois écossais Simon Neil à la guitare et au chant, James Johnston à la basse, Ben Johnston aux drums, ont déjà sept albums au compteur dont le dernier en date est paru en 2016. Pour tourner ils sont renforcés par Mike Vennart à la guitare et Richard Ingram. 
Pendant une trentaine de minutes ce groupe qui connait un grand succès en Grande Bretagne va délivrer un rock alternatif mélodique de  très belle facture. Ils ont bénéficié au cours de leur prestation d'une sono potable ce qui n'est pas toujours le cas pour les groupes assurant la première partie.
Tout au long de leur prestation le chanteur ne manquera pas d'annoncer l'arrivée prochaine des Guns. Neuf titres pour cette ouverture : "Wolves of Winter", "Living Is a Problem Because Everything Dies", "Biblical", "That Golden Rule", "Black Chandelier", "Bubbles", "Animal Style", "Many of Horror, Mountains".

Les membres du groupe recevront un bon accueil du public présent à cet instant.




Il est 19 heurs 50 lorsque les musiciens quittent la scène pour laisser la place à l'équipe techique.

20 heures 10 des vidéos d'armes à feu s'affichent avec de retentissants coups de feu.
L'arrivée des Guns ne devrait pas tarder.
20 heures 15 résonne la mélodie Looney Tunes suivie de The Equalizer. Incroyable, le spectacle démarre à l'heure. La dernière fois où j'ai eu l'occasion de les voir à Bercy, ils s'étaient présentés sur scène avec presque deux heures de retard.

Axel Rose, Slash, Duff McKagan, membres originels du groupe, Dizzy Reed, ancien gunner également, Richard Fortus, le Ron Wood des Guns, Frank ferrer et Melissa Reese investissent la scène et démarrent avec "It's so easy", suivi de "Mr Brownstone" titre avec lequel l'on rentre dans le vif du sujet. Vient ensuite "Chinese Democracy" avant d'attaquer "Welcome to the Jungle" , titre qui va vraiment lancer le show sur sa vitesse de croisière. Axel Rose se démène comme un beau diable, la silhouette n'est plus la même, l'homme s'est empâté, le visage est botoxé, la voix est là, mais celui qui lui vole la vedette c'est Slash. Guns avec Slash c'est vraiment autre chose.
Les titres s'enchaînent "Double Talkin' Jive","Better", "Estranged".

Première reprise de la soirée avec "Live and Let Die" un titre des Wings, un de leur grand succès, le public exulte.
"Rocket Queen", puis un de leurs grands morceaux "You could be mine", avant une reprise des Damned "New Rose".
Et ça continue avec "This is Love", "Civil War" que Slash conclura avec un clin d’œil à Jimi Hendrix et son Voodoo Chile. Slash impressionne par son jeu de guitare mais n'oublions pas Richard Fortus qui est loin d'être manchot.
Autres titres "Yesterday" puis "Coma" lors duquel Axel présentera les musiciens, avec une ovation toute particulière du public lorsqu'il introduira Slash, véritable vedette de cette soirée, surclassant Axel. L'on ne ressent pas de complicité entre les deux d'ailleurs, peut-être pour cette raison.
Slash s'avance ensuite au devant de la scène pour une séance solo de guitare avec un hommage à Chuck Berry avec un extrait de Johnny Be Good avant de nous interpréter le thème de Godfather de Nino Rota.
Reprise avec le groupe au complet pour un de leurs classiques, "Sweet Child o' Mine" et "My Michelle".
Vient une reprise un peu surprenante d'un titre des Pink Floyd, "Wish you Were Here" en duo Slash/ Richard Fortus.
Ces intermèdes permettent à Axel Rose de procéder à ses nombreux changements vestimentaires. 
Une moment de piano avec un extrait de "Layla" introduira "November Rain" balade incontournable.
Suivront deux reprises l'une de Soundgarden avec "Black Old Sun" et "Knocking on Heaven's Door de Dylan, version Guns bien sûr que la foule reprendra en choeur.
Un " Night Train" d'enfer conclura le set.

Le rappel sera des plus copieux avec pas moins de sept titres : "Sorry", "Patience", "Whole Lotta Rosie" (AC/DC cover), Axel a toujours été un fan du groupe et même son chanteur suppléant récemment, Don't Cry, une bonne version de "The Seeker" des Who, Paradise City un incontournable et pour conclure un hommage à Chris Cornell, récemment décédé "You Know My Name".
Trois heures de show les Guns n'ont pas lésiné, quelques pétards d'artifices pour terminer en beauté, un public ravi par leur prestation qui acclamera longtemps les musiciens espérant un dernier encore.
Nous avons assisté à un très bon concert, l'on pouvait craindre le pire, ce ne fut pas le cas. Quel plaisir de retrouver ce groupe, dernier gang de rocker, maintenant tout est policé. Ils nous ont vraiment enchantés.

Nous retrouverons en sortant les embouteillages habituels autour du Stade de France en fin d’événement et pour corser le tout, une panne d'alimentation est survenue sur les lignes B et D du R.E.R.







La setlist

Looney Tunes
The Equalizer
(Harry Gregson-Williams song)
It's So Easy
Mr. Brownstone
Chinese Democracy
Welcome to the Jungle
Double Talkin' Jive
Better
Estranged
Live and Let Die (Wings cover)
Rocket Queen
You Could Be Mine
New Rose (The Damned cover) (with "You Can't Put Your Arms… )
This I Love
Civil War ((with "Voodoo Child" outro)
Yesterdays
Coma ( with band introductions)
Slash Guitar Solo (Incl. Johnny B. Goode)
Speak Softly Love (Love Theme From The Godfather) (Nino Rota cover)
Sweet Child O' Mine
My Michelle
Wish You Were Here (Pink Floyd cover) (Slash & Richard Fortus guitar duet)
November Rain (with "Layla" piano exit intro… more )
Black Hole Sun (Soundgarden cover)
Knockin' on Heaven's Door (Bob Dylan cover)
Nightrain
Encore:
Sorry
Patience
Whole Lotta Rosie (AC/DC cover)
Don't Cry
The Seeker (The Who cover)
Paradise City
You Know My Name (Chris Cornell song)



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