samedi 11 novembre 2017

John Father Misty au Trianon pour un concert exceptionnel

En ce samedi pluvieux sur la capitale, quoi faire de mieux qu'assister à un concert.
Joshua Michael Tillman a.k.a. John Father Misty était de passage pour un concert unique au Trianon, l'une des plus belles salles de concerts parisienne.
Dès la mise en vente j'avais pris deux billets ne voulant pas manquer le passage de cet artiste en train de devenir un musicien américain de tout premier plan. Pour s'en convaincre il n'est qu'à écouter son dernier et magnifique album "Pure Comedy", excellent de bout en bout.
Artiste à la discographie déjà conséquente, avec un passage comme batteur chez Fleet Foxes, combo américain réputé, il a avec ce dernier album, conçu avec le support de Jonathan Wilson un des sorciers du son californien, franchi une étape qui va le conduire vers les sommets.
Mon amie Muriel qui avait pu se libérer de son travail m'accompagnait.
Nous nous installions au premier étage de la salle sur la gauche de la scène avec une très bonne vue sur celle-ci.
Le public était bien sûr au rendez vous, concert affichant complet, beaucoup d'anglo-saxons dans la salle. 

Il est 19 heures 30, la première partie une excellente chanteuse Weyes Blood à la superbe voix et  aux bonnes mélodies pop psychédélique, soft rock. La californienne entourée d'excellents musiciens va nous permettre d'attendre la tête d'affiche de la soirée dans les meilleures conditions. Son dernier album  Front Row Seat To Earth» est de très grande qualité.
La set list de son set : Diary, Used To Be, Seven Words, Be Free, A Certain Kind une reprise de Soft Machine, Generation Why et Do You Need My Love.
Elle recevra une excellent accueil mérité.





A suivre.

20 heures 35 John Father Misty entre sur scène sous les acclamations.

Pour débuter sa prestation il va nous interpréter les quatre premiers titres de son dernier opus, le magnifique et envoûtant "Pure Comedy" bien sur, puis "Total Entertainment Forever", "Things It Would Have Been Helpful to Know Befor The Revolution" et  le superbe "Ballad of The Dying Man".
Ses textes dénoncent l'hypocrisie religieuse et politique. Il y dresse un état des lieux de notre monde actuel.
Le ton est donné, la voix est puissante, chaude. Le charme opère. Les musiciens sont bien sûrs à la hauteur, aux guitares Chris Darley et David Vandervelde et John Father en personne, aux claviers Kyle Flynn et Jon Titterington, à la basse Elijah Thomson.

Le titre suivant "Nancy From Now On" sera interrompu par la faute de deux perturbateurs qui quitteront la salle. 

Le charisme et la prestance de John Tillmann ne peuvent laisser indifférent. Il semble possedé par sa musique. Il joue régulièrement avec le pied de micro qu'il balance dans tous les sens, s'agenouille, faisant preuve d'un sens théatral certain.
Le contact avec le public est des meilleurs il va à la rencontre des spectateurs des premiers rangs et dédicacera même quelques disques à la fin du show.
Nous assisterons à de grands moments avec des titres comme "Bored In the USA" et le grandiose "I love you Honeybear qui concluera le set.

En rappel trois titres, "Real Love Baby", "Holy Shit" et bien sûr  "The Ideal Husband"

Nous avons ce soir assisté à un superbe concert, les compositions de cet artiste gagnant de la force en live. Des prestations de ce niveau nous en redemandons.


La setlist

Pure Comedy
Total Entertainment Forever
Things It Would Have Been Helpful to Know Before the Revolution
Ballad of the Dying Man
Nancy From Now On
(Stopped and restarted… more )
Chateau Lobby #4 (in C for Two Virgins)
Nothing Good Ever Happens at the Goddamn Thirsty Crow
Only Son of the Ladiesman
When the God of Love Returns There'll Be Hell to Pay
A Bigger Paper Bag
When You're Smiling and Astride Me
This is Sally Hatchet
The Night Josh Tillman Came to Our Apt.
Bored in the USA
The Memo
I'm Writing a Novel
Hollywood Forever Cemetery Sings
I Love You, Honeybear

Encore:

Real Love Baby
Holy Shit
The Ideal Husband

Note: “So I’m Growing Old On Magic Mountain” était sur la setlist mais n'a pu être joué pour des contraintes horaires.






vendredi 10 novembre 2017

François et les Atlas Mountains - Un groupe vraiment original


Pour continuer sur la lancée une autre soirée musicale au programme ce soir avec ma fille et mon gendre à la salle Jacques Brel à Montigny le Bretonneux pour un concert de François and the Atlas Mountain, un groupe français emmené par François Marry qui a su créer un univers musical des plus original, ce qui de nos jours est devenu rare.


Malheureusement cette soirée n'a pas attiré beaucoup de public. D'une contenance de 290 personnes la salle ce soir n'accueillera qu'une centaine de spectateurs, c'est peu, et dommage car nous avons assisté à un concert de belle qualité avec des musiciens de talent.

En première partie vers 20 heures 15 le groupe Zéphyr, originaire des Yvelines, Versailles et Saint-Cyr l'Ecole composé de quatre musiciens, Aurélien, Johann, Thomas et Valentin, nous a proposé un set d'une vingtaine de minutes, très agréable, pop, rock avec de bonnes compositions. 

Il faudra ensuite attendre pour une trentaine de minutes pour voir arriver les quatre membres de François and The Atlas Mountains groupe à géométrie variable, composé ce soir d'Amaury Ranger à la basse et aux percussions,  de Gérard Black aux claviers et de  Jean Thévenin à la batterie.  
François Marry tout de blanc vêtu, va pendant une heure quarante cinq avec ses Atlas Mountains nous transporter dans son univers musical aux influences multiples, indie pop, afrobeat... faisant la part belle aux titres de leur dernier album "Solide Mirage" paru cette année.

Il fera se lever le public resté sagement assis jusqu'au quatrième tire "Piscine". Les trois premiers titres "Rentes écloses", "Grand dérèglement" et "Slow Love" nous ayant permis de rentrer doucement dans leur monde.
François Marry est totalement habité par sa musique et ses trois comparses sont d'excellents musiciens.
Suivent "Jamais deux pareils", "Apocalypse", très bon morceau parlant de famille et de rêves,"La fille" puis "1982 ", une année apparemment importante pour François Marry, qui nous parle d'un livre qu'il lit actuellement , un livre qui  invite à l’introspection. Les titres se succèdent nous plongeant de plus en plus dans son vertige musical.
Avec "Main", il annonce un nouveau titre, titre sans non, et nous invite à en trouver un si cela nous dit, titre  joué pour la premier fois "live".
Viendront ensuite "La vérité", tirée de l'album "Piano Ombre","Dessine", Âpres après" qui fera danser une partie de l'assistance venue se placer au pied de la scène et pour terminer le set "Talalbadro" et "Be water".
Ils reviendront pour un rappel de deux titres "Quitter la ville", une reprise de Rone et pour terminer "Les plus beaux" qui se repris en chœur par le public.
Le groupe recevra une acclamation méritée, pour un concert de très belle facture malgré un public plus que clairsemé devant lequel il s'est totalement donné.



jeudi 9 novembre 2017

Un excellent concert de Texas à l'Olympia

Ce jeudi 9 novembre le groupe Texas, originaire de Glasgow était à l'affiche de l'Olympia pour un troisième concert consécutif, annoncé sold-out comme les deux précédents.
Cette date s'incrivait dans le cadre de la tournée de ce groupe suite à la parution de leur dernier album  "Jump on Board" de très belle qualité.
J'avais pris deux places et je m'y rendais avec mon épouse. Nos places se situaient au balcon rang 11 sièges 13 et 15, face à la scène.
Il est 20 heures et quelques minutes lorsque la première partie pénètre du scène. Il s'agit d'un duo répondant au nom de Hightre, originaire de Grande-Bretagne, composé d'une chanteuse guitariste et d'un clavier. Ils vont pendant une demi-heure produire une musique  qui va nous permettre d'attendre agréablement le groupe  vedette.
Après leur prestation qui recevra un bel accueil mérité, une vingtaine de minutes d'entracte pour permettre aux roadies de finir l'installation du matériel de Texas.

Il est 21 heures 05 lorsque les six membres de Texas investissent les lieux : Ally McErlaine, à la guitare, Johnny McElhone à la basse, tous deux présents dans le groupe avec Sharleen Spiteri la chanteuse, depuis 1988, Eddie Campbell aux claviers, Tony McGovern à la guitare et aux vocaux, Michael Bannister également aux claviers et Ross McFarlane à la batterie.

Pendant deux heures le groupe amenée par sa chanteuse très en forme et meneuse du groupe va nous délivrer un excellent spectacle. La communication avec le public se passe pour le mieux, d'autant plus que l'assistance était déjà acquise au groupe avant que celui-ci se produise.
Le set a démarré avec un titre de 2013 "The conversation", tiré de l'album éponyme, suivi par des titres faisant partie des setlists habituelles, "Halo", "When we are Together" et "Tell That Girl".
Le public est ravi, Sharleen qui a fêté ses cinquante ans le 7 se donne à fond et les mélodies font le reste.
Suivent "Every Day Now" un titre de "Southside" premier album du groupe et un de ses premiers succès, "Thrill has gone", "Guitar Song" et "In our Lifettime". autre titre incontournable du groupe.
"Can't Control" sera le premier titre de la soirée extrait du dernier album avant une reprise d'un titre d'Al Green "Tired to be alone"
Sur le titre suivant "So Called Friend" Sharleen Spiteri fait monter sur scène une personne de l'assistance, une prénommée Françoise qu'elle va inviter à chanter avec elle sur ce titre. Très à l'aise celle-ci va s'en sortir pour le mieux et ce n’était pas un exercice facile.
Ce titre sera suivi du très attendu "Summer Son", certainement le plus gros hit du groupe repris en chœur par l'assistance que Sharleen tient à sa main.
"Midnight" sera le second titre au programme tiré du dernier opus.
Ensuite Sharleen restera sur scène avec seulement un guitariste et le batteur pour une version acoustique "In demand" un titre de 2013.
Pour aller à la fin du set trois tubes "I don't want a lover", "Black eyed Boy" et "Say what you want". Que du bon.

Nous aurons droit à généreux rappel de trois titres avec en premier lieu l'excellent "Lets Work it out" qui ouvre le dernier  le dernier album du groupe suivi de "Inner Smile" et pour conclure une reprise de "Suspicious Mind", morceau grandiose immortalisé par Elvis in person.

Ce soir nous avons assisté à un excellent concert du groupe Texas emmené par sa chanteuse charismatique. Ils ont ont donné au public ce qu'il attendait : passer une agréable moment dans une salle à taille humaine.


 La setlist :

The Conversation
Halo
When We Are Together
Tell That Girl
Everyday Now
Thrill Has Gone
Guitar Song
In Our Lifetime
Can't Control
Tired of Being Alone (Al Green cover)
So Called Friend
Summer Son
Midnight
In Demand (acoustic)
I Don't Want a Lover
Black Eyed Boy
Say What You Want

Encore:

Let's Work It Out
Inner Smile
Suspicious Minds ((Mark James cover)


  

jeudi 2 novembre 2017

Chris Isaak à l'Olympia pour un très bon moment

Ce jeudi 2 novembre le californien Chris Isaak était de passage à Paris dans le cadre d'une tournée ne proposant que quelques dates en Europe.
Appréciant particulièrement sa voix et ayant eu l'occasion de le voir au Grand Rex je décidais d'assister à son concert à l'Olympia entraînant une nouvelle fois dans mes pérégrinations mon amie Muriel.
A notre grand étonnement ce concert ne se jouait pas à guichet fermé, sans aucun doute le prix des places ayant fait reculer une partie des amateurs de ce genre musical "roots rock", 95 euros en 2eme catégorie ! Les tourneurs vont devoir finir par se poser des questions quant à cette inflation des prix des concerts.
Moralité après la première partie les ouvreuses feront avancer le public du balcon vers les places de première catégorie en partie non occupées pour ne pas laisser un grand vide peu encourageant pour les artistes.

Il est 20 heures lorsqu'entre en scène la première partie un groupe français Theo Lawrence and The Hearts, une formation de cinq musiciens, quatre aujourd'hui, le clavier étant absent. Groupe aux influences Creedence Clearwater Revival dont ils reprendront un titre "Lodi" dans une version assez fidèle à l'original.
Pendant une petite demi-heure ils vont nous délivrer un set agréable et de bonne qualité .

Après leur prestation une vingtaine de minutes d'entracte.

Il est 21 heures lorsque Chris Isaak et ses quatre musiciens, Kenny Dale Johnson, à la batterie, Rowland Salley à la basse, Hershel Yatovitz aux guitares eet Scott Plunkett aux claviers investissent la scène.
Vêtu d'un costume bleu électrique guitare en bandoulière Chris Isaak entame le show avec "Beautiful Homes" extrait de l'album San Francisco Day.
La voix nous ravit immédiatement de même que la mélodie.
Le second titre de la, soirée qui démarre en douceur sera "I believe" tiré de Forever blue. 
Suivra "Two Heats" un de ses grands succès.
Sur le morceau suivant " Live it up"  Chris Issak va descendre à l'orchestre à la rencontre de son public et montera ensuite au balcon où il ne s'attardera pas.
Avec "Ring of Fire de Merle Kilgore et June Carter rendu célèbre par Johnny Cash le tempo s’accélère.
Entre chaque titre Chris Isaak s'adresse au public et plaisante.
Les titres suivants 3One day","Somebody's Crying", "Blue Hotel" un incontournable attendu du public, "San Francisco Day" et "Wicked Game" que des hits.
Avec "Go Walking down there" c'est encore un titre de Forever Blue.
Pour cette deuxième partie du concert les musiciens se tiennent alignés sur le devant de la scène.
Chris Isaak va ensuite questionner le public afin de savoir s'il connait Vernon une commune paumée du Texas tout cela afin de rendre hommage à un immense chanteur originaire de ce"bled", Roy Orbison dont il va interpréter un premier titre le célébrissime "Pretty Woman" qui sera repris en choeur par l'assistance. Il jouera ensuite "Western Stars" un titre extrait de Silvertsone avant de nous proposer un second titre de Roy Orbison, le superbe "Only The Lonely".
Les titres qui nous mèneront à la fin du set, "Worked It Out Wrong","You Owe Me Some Kind of Love", "I'll Go Crazy", une reprise de James Brown et l'excellent "Down In Flames", tiré du dernier et très bon album paru en 2015 "First Come The Night". E
Ensuite deux classiques, "Speak of the Devil" et "Baby did a Bad Bad Thing". qui sera le dernier titre du set.

Ils reviendront très rapidement, Chris vêtu d'un costume à miroirs unique en son genre.
Il interprétera deux titres : " Big Wide Wonderful World" extrait de l'album Mister Luckyet "The Way Things really are" tiré du dernier opus.
Une heure trente d'un bon show, un peu court tout de même. Chris Isaak nous a permis de passer une soirée agréable, sa voix et ses chansons au charme incontestable ont ravi nos oreilles.


La setlist :

Beautiful Homes
I Believe
Two Hearts
Live It Up
Ring of Fire
One Day
Somebody's Crying
Blue Hotel
San Francisco Days
Wicked Game
Go Walking Down There
Oh, Pretty Woman
Western Stars
Only the Lonely
Worked It Out Wrong
You Owe Me Some Kind of Love
I'll Go Crazy
(James Brown cover)
Down in Flames
Speak of the Devil
Baby Did a Bad Bad Thing / Bye Bye Baby

Big Wide Wonderful World
The Way Things Really Are