jeudi 2 novembre 2017

Chris Isaak à l'Olympia pour un très bon moment

Ce jeudi 2 novembre le californien Chris Isaak était de passage à Paris dans le cadre d'une tournée ne proposant que quelques dates en Europe.
Appréciant particulièrement sa voix et ayant eu l'occasion de le voir au Grand Rex je décidais d'assister à son concert à l'Olympia entraînant une nouvelle fois dans mes pérégrinations mon amie Muriel.
A notre grand étonnement ce concert ne se jouait pas à guichet fermé, sans aucun doute le prix des places ayant fait reculer une partie des amateurs de ce genre musical "roots rock", 95 euros en 2eme catégorie ! Les tourneurs vont devoir finir par se poser des questions quant à cette inflation des prix des concerts.
Moralité après la première partie les ouvreuses feront avancer le public du balcon vers les places de première catégorie en partie non occupées pour ne pas laisser un grand vide peu encourageant pour les artistes.

Il est 20 heures lorsqu'entre en scène la première partie un groupe français Theo Lawrence and The Hearts, une formation de cinq musiciens, quatre aujourd'hui, le clavier étant absent. Groupe aux influences Creedence Clearwater Revival dont ils reprendront un titre "Lodi" dans une version assez fidèle à l'original.
Pendant une petite demi-heure ils vont nous délivrer un set agréable et de bonne qualité .

Après leur prestation une vingtaine de minutes d'entracte.

Il est 21 heures lorsque Chris Isaak et ses quatre musiciens, Kenny Dale Johnson, à la batterie, Rowland Salley à la basse, Hershel Yatovitz aux guitares eet Scott Plunkett aux claviers investissent la scène.
Vêtu d'un costume bleu électrique guitare en bandoulière Chris Isaak entame le show avec "Beautiful Homes" extrait de l'album San Francisco Day.
La voix nous ravit immédiatement de même que la mélodie.
Le second titre de la, soirée qui démarre en douceur sera "I believe" tiré de Forever blue. 
Suivra "Two Heats" un de ses grands succès.
Sur le morceau suivant " Live it up"  Chris Issak va descendre à l'orchestre à la rencontre de son public et montera ensuite au balcon où il ne s'attardera pas.
Avec "Ring of Fire de Merle Kilgore et June Carter rendu célèbre par Johnny Cash le tempo s’accélère.
Entre chaque titre Chris Isaak s'adresse au public et plaisante.
Les titres suivants 3One day","Somebody's Crying", "Blue Hotel" un incontournable attendu du public, "San Francisco Day" et "Wicked Game" que des hits.
Avec "Go Walking down there" c'est encore un titre de Forever Blue.
Pour cette deuxième partie du concert les musiciens se tiennent alignés sur le devant de la scène.
Chris Isaak va ensuite questionner le public afin de savoir s'il connait Vernon une commune paumée du Texas tout cela afin de rendre hommage à un immense chanteur originaire de ce"bled", Roy Orbison dont il va interpréter un premier titre le célébrissime "Pretty Woman" qui sera repris en choeur par l'assistance. Il jouera ensuite "Western Stars" un titre extrait de Silvertsone avant de nous proposer un second titre de Roy Orbison, le superbe "Only The Lonely".
Les titres qui nous mèneront à la fin du set, "Worked It Out Wrong","You Owe Me Some Kind of Love", "I'll Go Crazy", une reprise de James Brown et l'excellent "Down In Flames", tiré du dernier et très bon album paru en 2015 "First Come The Night". E
Ensuite deux classiques, "Speak of the Devil" et "Baby did a Bad Bad Thing". qui sera le dernier titre du set.

Ils reviendront très rapidement, Chris vêtu d'un costume à miroirs unique en son genre.
Il interprétera deux titres : " Big Wide Wonderful World" extrait de l'album Mister Luckyet "The Way Things really are" tiré du dernier opus.
Une heure trente d'un bon show, un peu court tout de même. Chris Isaak nous a permis de passer une soirée agréable, sa voix et ses chansons au charme incontestable ont ravi nos oreilles.


La setlist :

Beautiful Homes
I Believe
Two Hearts
Live It Up
Ring of Fire
One Day
Somebody's Crying
Blue Hotel
San Francisco Days
Wicked Game
Go Walking Down There
Oh, Pretty Woman
Western Stars
Only the Lonely
Worked It Out Wrong
You Owe Me Some Kind of Love
I'll Go Crazy
(James Brown cover)
Down in Flames
Speak of the Devil
Baby Did a Bad Bad Thing / Bye Bye Baby

Big Wide Wonderful World
The Way Things Really Are













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