samedi 24 février 2018

Concert surprise de Muse à la Cigale

En fin de semaine dernière annonce d'un concert surprise de Muse à la Cigalele 24 février. Mise en vente le lendemain avec places réservées à ceux inscrits au fan club (gratuit) avant le 6 février. Places limitées à deux et nominatives pour éviter le marché parallèle.
Mon fils réussissait en obtenir deux à un prix raisonnable de 66 euros, c'était inespéré quand on sait le public qu'attire cette formation sachant que cette salle mythique ne peut accueillir que 1400 personnes.
Ce concert est annoncé comme un "concert by request", chaque participant devant voter d'après une liste proposée de chansons pour ses cinq titres préférés.

Donc ce 24 très froid sur Paris, je retrouve rejoins mon fils vers 18 heures 15 devant la salle et nous récupérons notre bracelet après présentation d'une pièce d'identité et de notre billet. Ensuite nous rejoignons la file d'attente canalisée sur le terre-plein central du boulevard Rochechouart.  Déjà beaucoup de monde, certains auraient même campé sur place depuis hier soir pour être devant, bravant le froid glacial venu de Sibérie.

L'ouverture des portes se fait à dix neufs heures, nous mettrons presque 45 minutes pour pénétrer dans la salle déjà bien pleine quand nous y arrivons, notamment la fosse. Nous nous installons derrière la table de mixage avec une bonne vue sur la scène.

Il est 21 heures et quelques minutes lorsque les trois musiciens de Muse renforcés de Morgan Nicholls, leur claviériste habituel en tournée, entrent sur scène sous les vivats  de l'assistance composée de fans hardcore.  Un public assez jeune dans l'ensemble.

Pour débuter cette soirée exceptionnelle, Muse dans une toute petite salle c'est devenu rare, ce sera "Thought Contagion" un nouveau titre paru il y a quelques jours, mais déjà repris en choeur par l'assistance, annonciateur d'un nouvel album. Il sera suivi immédiatement de deux titres de l'album "Absolution" paru en 2003, "Interlude" et " Hysteria" un de leurs grands classiques.
Tout le monde saute dans la fosse, la table de mixage bouge tant et plus obligeant les techniciens à tout faire pour la maintenir en place.
L'ambiance est extraordinaire, il fallait s'y attendre. 
Et ça continue avec un titre qui n' a pas été interprété depuis très longtemps "Eternally Missed" face B de Hysteria.
Viendra ensuite "New Born" tiré de l'excellent "Origin of Symmetry" de 2001, un de leurs titres le plus souvent interprété sur scène, suivi de "Space Dementia" du même opus.
Le titre suivant sera "Fury" que Matthew Bellamy annoncera comme bonus de l'édition japonais d'Absolution.
Pour suivre nous aurons à entendre un titre du dernier album en date "Drones", et ce sera "Psycho" avant "l'Helsinki Jam" lors de laquelle resteront seuls sur scène les deux membres de la section rythmique Dominic Howard le batteur et Chris Wolstenholme le bassiste.

Après cet intermède instrumental résonnent quelques notes de "Ashamed" qui introduisent "Showbiz", morceau qui a donné son titre au premier album du groupe et lancé sa carrière vers les sommets.

Avec "Uprising" encore un de leur grand, tiré de "Résistance", l'ambiance monte encore d'un cran, la fosse se déchaine, ça pogotte dur.
Avec "Citizen Erased" , retour à de l'album "Origin of Symmetry".

Quelques notes de "Close of Encounters" musique tirée de la bande originale  des Rencontres du Troisième Type" précédent "Supermassive Black Hole" encore un classique extrait de "Black Holes and Revelations", un de mes albums préféré de cette formation.

Pour terminer le set "Bliss" nouvel extrait de "Origin of Symmetry", à l'issu duquel les musiciens quitteront la scène, ils y reviendront bien sûr rapidement pour un premier encore au cours duquel ils nous proposeront un nouveau titre de "Showbiz" avec "Muscle Museum" puis leur titre le plus souvent interprété en concert le fameux "Plug in Baby", une nouvelle fois extrait de "Origin of Symmetry", album qui aura eu la part belle au cours de cette soirée.

Le groupe quittera une nouvelle fois la scène mais reviendra sous les acclamations pour un second rappel de quatre titres qui débutera par "Assassin" suivi de "Stockholm Syndrome", extrait de "Absolution", d' "Agitated" un titre des débuts ne figurant pas sur un album. Le show se terminera sur "Yes Please" , un titre de la même période, se concluant par l'outro de Reapers à la fin de laquelle Bellamy balance sa guitare contre l'ampli, sonnant définitivement cette fois-ci la fin d'une fantastique prestation du groupe. Il jettera ensuite quelques médiators au public.

Au cours de cette soirée Muse nous aura démontré qu'il restait un groupe fonctionnant parfaitement en dehors des immenses Arena dans lesquelles ces musiciens se produisent le plus souvent.
C'est vraiment une belle chance d'avoir pu les voir de près dans une salle à taille humaine.
Ils ont démontré toutes leurs qualités musicales, Matt Bellamy notamment virtuose à la guitare et excellent au piano. Le groupe a fait le spectacle, environ une heure cinquante de concert avec des titres moins connus et des hits. Beaucoup d'autres titres auraient pu être interprétés bien sûr, tant le répertoire regorge de titres spectaculaires.
Le prix des places 66 euros a été raisonnable pour un groupe de cette renommée, qui a diffusé gratuitement et en direct ce concert sur YouTube et Facebook et rien que pour cela il est permis de les saluer, quand d'autres groupes continuent bêtement  de vouloir se protéger en interdisant les appareils photos, n ayant pas su prendre le virage des temps modernes, menant un combat d arrière-garde.
Le public était au rendez-vous, beaucoup d'anglais dans la salle, connaissant par coeur tous les titres.
Ce fut vraiment un très belle soirée de musique. 


La setlist 

Thought Contagion (Live debut)
Interlude
Hysteria (AC/DC's 'Back in Black' riff outro)
Eternally Missed (First time since 2002)
New Born (Rage Against The Machine's ' Microphone Fiend' riff outro)
Space Dementia (First time since 2011; Guitar outro)
Fury (Chosen over 'Futurism' via online poll)
Psycho
Helsinki Jam (First time since 2011)
Showbiz ('Ashamed' outro)
Uprising (Extended outro)
Citizen Erased (Chosen over 'Butterflies & Hurricanes' via online poll)
Supermassive Black Hole ('Close Encounters' riff intro)
Bliss (Extended outro)

Encore:
Muscle Museum
Plug In Baby (Extended outro)

Encore 2:
Assassin
Stockholm Syndrome (Chosen over 'Knights of Cydonia' via online poll)
Agitated (not on the setlist)
Yes Please (Jam Version; 'Reapers' outro; not on the setlist' first time as closing song since 2000)

le lien du concert pour ceux que cela interesserait :

https://www.youtube.com/watch?v=1ha6tNTrtE8&t=4s&ab_channel=MkUltra62








dimanche 11 février 2018

Iron and Wine au Café de la Danse

Ce dimanche 11 février le Café de la Danse accueillait Iron and Wine, nom sous lequel se produit Samuel Ervin Beam, songwriter originaire de Caroline du Sud, auteur à ce jour de huit d'albums distillant d'excellentes compositions folk, dont le dernier en date "Beast Epic" est paru en aôut 2017.
Le concert était annoncé sold-out.
Mon amie Muriel ayant réussi à se libérer après maintes difficultés de ses obligations professionnelles nous nous rendions à ce concert.
Le café de la Danse petite salle à la très bonne acoustique est un lieu idéal pour recevoir ce genre d'artiste.
Nous nous installions sur les gradins face au centre de la scène.


Il est 20 heures passées de quelques minutes lorsqu'entre en scène Half Waif qui assure la première partie. Ce trio originaire de New York, amené par sa chanteuse claviériste Nandi Plunkett va nous proposer une pop électro pas désagréable pendant une demi heure. Une introduction en douceur pour cette soirée .



Il faudra un quart d'heure aux techniciens pour permettre à l'homme d'Iron and Wine et à ses accompagnateurs de nous rejoindre. Samuel Beam sera accompagné par Sebastian Steinberg à la basse et à la contrebasse, Eliza Jones aux claviers, Teddy Rankin Parker au violoncelle et Elisabeth Goodfellow aux percussions.

Au dessus des musiciens flottent des nuages cotonneux qui changeront de couleur au gré des éclairages.



Vêtu d'un costume leger, Samuel Beam s'installe au centre de la scène guitare en bandoulière, un verre de vin à portée de la main, ce sera le seul, dans lequel il trempera régulièrement ses lèvres au cours de la soirée, un Saint Joseph 

Pour débuter le set deux titres de "The Trapeze Swinger" et "Jezebel" vont donner le ton de la soirée. D'entrée la voix et les mélodies nous ravissent. Ils seront suivis de deux titres de l'excellent dernier album "Beast Epic", tout d'abord " Last Night" enchainé avec "Thomas County Law".

La guitare de Samuel Beam égrenne les notes, technique irréprochable, les musiciens derrière assurant superbement l'accompagement.

Le public apprécie la présence d'Iron and Wine et la réciproque est vraie.

Viennent ensuite "Cinder and Smoke" et "Jesus the Mexican Boy" avant un nouveau titre du dernier opus "Our Light Miles"

Après "House by the Sea", titre de 2007, Samuel Beam restera seul sur scène avec sa guitare pour nous interpréter trois titres, "Lion'Mane",  "Bitter Truth" extrait de "Beast Epic" et "God Made the Automobile". Un exercice difficile, parfaitement réussi.


Les quatre musiciens reviennent sur scène pour retrouver Samuel Beam et le set continue avec "Grace for Saints and Ramblers"
Les titres vont s’enchaîner toujours aussi agréables à l'écoute. Nous aurons droit à "Wolves (Song of the Shepherd's Dog)",  "Song in Stone", "Call It Dreaming", deux titres du dernier album, bien représenté au cours de ce show, "Winter Prayers", " Glad Man Singing" et "Boy With a Coin".

Pour le rappel, lors duquel les deux musiciennes se sont accoutrées de longues barbes noires, nous avons eu droit à une reprise de  Mazzy Star, "Fade into You"

Au cours de ce concert Iron and Wine a pioché dans l'ensemble de sa discographie et nous a offert une très belle soirée musicale, intimiste, avec un son excellent. Le public a quitté la salle ravi de cette très belle prestation.

la setlist :

The Trapeze Swinger
Jezebel
Last Night
Thomas County Law
Cinder and Smoke
Jesus the Mexican Boy
Our Light Miles
House by the Sea
Lion's Mane (Solo)
Bitter Truth (Solo)
God Made the Automobile (Solo)
Grace for Saints and Ramblers
Wolves (Song of the Shepherd's Dog)
Song in Stone
Call It Dreaming
Winter Prayers
Glad Man Singing
Boy With a Coin

Encore:
Fade Into You (Mazzy Star cover)