lundi 2 juillet 2018

Steve Earle l'outlaw virginien et ses Dukes nous ont enchantés au Trabendo


En ce lundi 2 juillet de très forte chaleur sur la capitale était programmé au Trabendo Steve Earle and The Dukes. Steve Earle, un des grands songwriter américain que j'avais eu l'occasion de voir il y a quelques années à la Flèche d'or, petite salle parisienne ayant malheureusement fermée ses portes.

Appréciant tout particulièrement la musique proposée par le bonhomme et ses acolytes je m''y rendais seul ma comparse habituelle ayant eu un empêchement de dernière minute.

Cet artiste reconnu unanimement pour son talent ne fait pas de concession, c'est quelqu'un qui ose contester et n'est pas rentré dans les clous des bien-pensants.
Malheureusement on ne pas pas dire qu'il ait attiré la foule, le Trabendo ne sera qu'au trois quarts rempli. C'est vraiment dommage, mais cela n'a rien enlevé à la très belle prestation des musiciens qui pendant deux heures nous auront proposé une excellente musique.
Le public était présent, un public de connaisseurs.

En première partie les Mastersons, duo composés de Chris Masterson et de Eleanor Whitmore, respectivement guitariste et violoniste de Steve Earle qui viendra lui-même les présenter.
Pendant une trentaine de minutes ils vont nous proposer quelques titres agréables dans le genre country folk, purement américain.

A l'issue de leur prestation il faudra une vingtaine de minutes aux techniciens pour préparer la scène.
Vers 20 heures 40 les lumières s'éteignent de nouveau, pour introduire le groupe un morceau de Johnny Cash, cela s'imposait.

En titre d'ouverture " So you wanna be an outlaw", tiré du dernier album de Steve Earle, son 17ème,
un titre sarcastique à l'encontre des artistes constestataires, qui tournent leur veste avec le succès ou vont dans le sens du vent ,pas le style de ce vieux routier qu'est Earle.
Il va ensuite nous proposer plusieurs titres tirés de ce dernier opus, "Looking fo a woman", "The firebreak line", "Walkin in L.A.", "Sunset highway", "News from Colorado".

Les Dukes assurent, Brad Pemberton à la batterie et Kelly Looney à la basse constituent une très solide section rythmique, et Rick Ray Jackson à la pedal steel guitar, est excellent.

"My old friend the blues, extrait de l'album  référence "Guitar Town" sera le premier titre ancien que va nous proposer Steve Earle.
Ce titre sera suivi de deux autres issus de ce même album "Someday" et "Guitar town".
'I ain't to be satisfied" un autre titre de cette période sera repris en choeur par l'assistance.

Nous passerons ensuite à un album de 1999 avec "I'm still in love with you" pour revenir à un titre plus récent de 2015 "You're the best lover".

Avec "Jérusalem" il nous avons droit à un de ses grands titres, titre politique post 11 septembre.

Le titre suivant "Johnny come lately" est tiré d'un de ses meilleurs albums" Copperhead road".

"The Galway girl" fera monter l'ambiance dans la salle. Nous continuons le survol de sa discographie avec "Little emperor", puis"Acquited with the wind" évoquant "Around and around"

"Copperhead road" un de ses grands titres nous emportera.

Nous aurons droit ensuite à "Taneytown" un titre de 1997 puis à "Troubador" et "Week of living dangerously" avant un retour au dernier album avec "Mama if you coulda see me" et"Fixin to die".

L'intemporel "Hey Joe" concluera ce set.
Steve Earle présentera the Dukes avec lesquels il revienda pour un rappel de trois titres.

Nous avons assuré à un excellent concert Steve Earle et ses musiciens se sont donnés totalement, malgré la chaleur régnant dans la salle.
Il est dommage que ce style de musique n'attire pas les foules en France, faisant ainsi que de nombreux artistes ne se produisent pas dans notre pays.


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