lundi 12 novembre 2018

Madeleine Peyroux pour un concert tout en douceur dans le cadre du Festival Blues sur Seine

Dans le cadre de la 20ème édition du Festival Bleus sur Seine, la salle Julien Green à Andrésy (78) accueillait l'américaine Madeleine Peyroux, la plus parisienne des chanteuses américaines, actuellement en tournée suite à la parution de son nouvel album "Anthem" (Hymne)

A cette occasion mon épouse m'accompagnait ce genre musical lui convenant.

En première partie un groupe montpellierain Just in Blues dont la chanteuse  Justine Blue a remporté le tremplin de ce festival en 2017.

Composé de Justine Blue au chant, Harold Wolters à l'harmonica et Enzo Taguet ce band va nous proposer quelques unes de leurs propres compositions. Ils vont se produire une trentaine de minutes avec entrain mais en ce qui me concerne j'ai trouvé cela assez scolaire, manquant de fluidité et de marque personnelle.




Il y aura une vingtaine minutes d'entracte avant l'arrivée de Madeleine Peyroux.
Elle est à l'occasion de cette tournée entourée par un solide quartet de musiciens américains, Andy Ezrin aux claviers, Jon Herington à la guitare, qui a œuvré au sein de Steely Dan, Paul Frazier à la basse, qui a quant à lui collaboré avec nombre d'artistes de premier plan et Graham Hawthorne, batteur au c.v. impressionnant.

Pour ouvrir le set deux ballades jazzy "Don't wait" suivi de "You're gonna make lonesome when you go". Tout commence et tout fini par de l'amour seront ses premiers mots.

Elle nous proposera ensuite un titre de Gainsbourg écrit à l'origine pour Juliette Gréco, le célébrissime "La javanais", chanté en français, langue qu'elle maîtrise parfaitement, agrémenté par le melodica de Andy Ezrin.
Les chansons qui vont suivre seront extraites de son nouvel album qu'elle nous présente en quelques mots.
Le premier titre  sera "On my own"  suivi de "Down on me" chanson sur les malversations financières. Viendra un autre titre sur cette  Amérique des affaires avec "Brand new deal".
Elle annonce la chanson suivante comme une berceuse "Lullaby" qui parle des enfants migrants.
"All my heroes" un titre assez nostalgique, sera suivi de "Sunday afternoon" qui parle de la marijuana. Madeleine Peyroux adresse entre chaque morceau quelques mots à l'assistance, la marijuana n'y échappera pas avec sa légalisation en Californie et en France qu'en sera-t-il ?
Le titre suivant qu'elle présente comme la Fête du Miel "Honey Party"  se pare de rythme s cubains.
"Anthem" une reprise d'un titre Leonard Cohen, mis en musique du célébre poème de Paul Eluard, sera le dernier titre proposé extrait de son dernier opus.

A la suite de celui-ci Madeleine Peyroux restera seule sur scène avec sa guitare et nous proposera un medley qui démarrera avec "J'ai deux amours", puis "Don't cry baby". Elle nous démontrera à cette occasion ses talents de guitaristes.

Elle sera rejointe par ses musiciens pour une nouvelle reprise de Leonard Cohen "Dance me to the end of love". L'amour un thème qui lui est cher, comme elle nous l'a dit en introduction de ce concert.
Le dernier titre de son set sera "We might as well dance" à l'issue duquel Madeleine Peyroux et ses musiciens viendront saluer et remercier le public.
Madeleine Peyroux n'aura pas manquer de rappeler que lorsqu'elle est arrivée en France son premier point de chute avait été Saint-Germain en Laye, que lorsqu'elle jouait dans les rues de Paris, elle avait fini par arriver sur le bateau d'accueil "Je sers" à Conflans Saint-Honorine", la ville voisine, et qu'elle avait donc mis trente ans pour venir chanter à Andrésy.

Pour le rappel nous aurons droit à deux titres, le premier un hommage à Allen Toussaint avec une reprise de "Everything i do gonna be funky" et pour terminer "Careless Love".

Nous avons assisté ce soir à un concert très agréable, tout en douceur, du blues au sens très large, car madeleine Peyroux n'est pas vraiment une chanteuse de blues, mais ce n'est pas très important en fait, le principal étant la sincérité de l'artiste.




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