samedi 14 décembre 2019

Elliott Murphy - La Clef - Saint-Germain-en-Laye

Ce samedi 14 décembre Elliott Murphy, icône rock et folk sans conteste, se produisait à la Clef de Saint-Germain en Laye.
Suivant cet artiste depuis ses débuts, ayant eu l'occasion de le voir précédemment à deux reprises, je ne pouvais manquer son passage si près de mon domicile.
A cette occasion c'est ma fille Caroline qui m'accompagnait.
Elliott Murphy, plus de trente albums à son actif, plus de 500 chansons au répertoire, a laissé l'Amérique pour s'installer à Paris depuis une trentaine d'années, il est une légende du Rock Américain.

A l'affiche de cette soirée musicale était également prévu H. Burns qui a du annuler pour raisons de santé.

Le public n'est pas des plus jeunes, ces derniers n'écoutant malheureusement plus ce genre de musique devenue d'un autre temps. Le concert initialement programmé dans la grande salle a été déplacé dans la salle Club, des annulations étant survenues du fait des grèves et de l'absence de H Burns.

Ce soir Elliott Murphy se produisait en trio, accompagnait du fidèle Olivier Durand, un excellent guitariste et de Melissa Cox, au violon.

Le premier titre de la soirée, interprété avec Olivier Durand, sera "Drive All Night", extrait de son excellent album, un de mes préférés, "Just a Story From America".

Ce titre sera suivant de "Something Like Steve Mc Queen", titre inspiré d'une rencontre dans une salle de concert il y a bien longtemps à Greenwich Village, un mercredi soir, avec l'actrice Ali Macgraw, comme il nous le racontera.

Les deux complices seront ensuite rejoints par Melissa Cox pour "Change Will Come"

Les titres vont s’enchaîner, interprétés toujours avec le même entrain par Elliott.
"Take that Devil out of Me", "Made in Freud", "RazzMatazz", "I Want to Talk to You","Take your Love away", "Fix me a Coffee","Ophelia"

Il nous parlera des sujets qui peuvent inspirer pour écrire les chansons, l'amour, les voitures, mais Bruce Springsteen à tout dit à ce sujet. Restent les bottes. Il entame alors " These Boots are made for walkin'" une reprise de Lee Hazelwood, qui sera suivie de "Chelsea Boots".

Les titres suivants seront "Alone in my Chair", "You never Know  what You are in for".

La salle est remplie d'un public connaissant particulièrement bien les chansons et l'artiste.
La taille de la salle permet une grande proximité avec les musiciens et l'ambiance s'en ressent.

Autres titres, l'excellent "On Elvis Birthday Party", suivi de "Deco Dance" un titre de l'album "Night Lights"

Pour aller jusqu'à la fin du set nous aurons droit à "A Touch of Kindness", à l'incontournable medley "Last of the Rock/Shout".

Nous aurons bien sûr droit à un rappel de deux titres. Le premier interprété avec Melissa Cox, sera "Anastasia", très beau titre, tiré de "Just a Story from America". Ils seront rejoints par Olivier Durand pour "Rock Ballad", extrait du même album,  morceau qui clôturera cette très agréable soirée.  C'était le dernier concert de l'année pour Elliott Murphy. Ce l'était également pour moi.
Vive 2020 qui s'annonce déjà très prometteur, avec de grands noms à l'affiche sur Paris.

 







lundi 9 décembre 2019

Marillion à la Salle Pleyel

Ce Lundi Marillion était au programme de la salle Pleyel. Bien entendu concert sold-out, car ce groupe originaire de Aylesbury, honni par la pseudo intelligentsia des rock critiques français, comme la plupart des groupes de rock dit progressifs, à un public des plus fidèles et fait salle comble à chaque passage dans la capitale.

C'est le groupe que j'ai le plus souvent vu en concert et une nouvelle fois j'avais pris deux places dès leur mise en vente, d'autant plus que cette fois-ci le groupe se produisait accompagné d'une section de six musiciens classiques.

Mon amie Muriel était de la partie bien sûr.

Les grèves sur Paris heureusement n'ont pas empêché le bon déroulement de cette soirée.


La première partie qui débute à 20 heures précise est assurée par un jeune chanteur Harry Pane s'accompagnant seul à la guitare. Pendant une trentaine de minutes il va nous présenter  des titres de sa composition : "Hiding Place", "Fletcher Bay", "Beautiful Life" et "Mamma" ainsi qu 'une reprise de Fleetwood Mac "Big Love".
Chanteur à la voix puissante il recevra un bon accueil de l'assistance.

Pendant l'intermède habituel un membre du staff interviendra en anglais pour dissuader l'assistance d'utiliser les téléphones portables qui gênent en fait la vue aux spectateurs placés derrière leurs utilisateurs. Un rappel salutaire.

Il est 21 heures lorsque retentit le titre "Heroes" de David Bowie, qui annonce l'arrivée sur scène du groupe.
Les premiers à s'installer sont les "Friends From Orchestra" suivi par Mark Kelly, Pete Trewavas, Steve Rothery, Ian Mosley et le chanteur Steve Hogarth.

Le show qui va durer deux heures débute avec "Gaza" un titre très fort tiré de l'album "Sounds That Can't Be Made". Une très belle entrée en matière. La voix puissante de Hogarth nous enchante.

Vient ensuite le très beau "Seasons End" titre que j'adore, pas l'un des plus interprétés cependant, suivi de "Estonia".

La section classique apporte une couleur supplémentaire à la musique de Marillion, déjà riche.

Pièce de résistance de la soirée "The New Kings" tirée du dernier album studio en date l'excellent "F.E.A.R.". Un morceau de choix.

Pour aller jusqu'à la fin du set nous aurons droit à "The Sky Above the Rain" et "The Great Escape" un titre incontournable.


Les musiciens quitteront à la scène sous les ovations du public, mais ils reviendront rapidement pour un premier rappel qui nous permettra d'entendre "Afraid of Sunlight" et  un "Separated out" orientalisé avec insertion d'un passage de Kashmir de Led Zeppelin.

Comme souvent avec Marillion il y aura un autre "encore".

Les musiciens sont rejoints par une chorale de seize personnes se repartissant en deux groupes de chaque côté de la scène.
Les premiers accords de "The Space" résonnent, un morceau magnifique et prenant, l'un de leurs plus grands titres. 
Pour terminer nous aurons droit  à l'excellent  "Man of Thousand Faces".

Nous avons eu droit à très beau concert de Marillion, avec des titres revisités.

Hogart avant de nous quitter nous présentera les musiciens de Marillion, ceux de la section rythmique, les même que ceux qui ceux qui ont participé à l'enregistrement de Marillion with friends from orchestra ayant eu droit à cette présentation en début de concert.


La Setlist :

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  13. (With "Kashmir" snippet by Led Zeppelin)
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  15. (with choir)
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  16. (with choir)

mercredi 27 novembre 2019

J.S Ondara à l'Elysée Montmartre pour un très beau concert

Mercredi 27 novembre était à l'affiche du Blue Note Festival à l'Elysée Montmartre J.S. Ondara. Cet artiste un passionné de musique a laissé son Kenya natal pour s'installer à Minnéapolis. Dylan fut un choc pour lui ,d'où son attrait pour les grands espaces américains.

Un seul disque à son actif ce jour "Tales of America", mais quel disque et surtout quelle voix.
Je ne connaissais par ce chanteur que m'a fait découvrir ma voisine Muriel, qui bien sûr n'a pas manqué de m'accompagner pour ce concert.
Le public était au rendez vous, même si ce concert n'était pas complet.
Nous nous installons contre la scène sur la gauche.

Il est 19 heures 30 précise lorsque la première partie commence. 

Il s'agit de MisterMat, chanteur français que j'avais déjà eu l'occasion d'entendre en première partie de Mélody Gardot, il y a quelques mois à L'Olympia. Chanteur dynamique à la voix puissante, pendant une trentaine de minutes, il a fait le show, rien d'original mais il recevra un bon accueil mérité du public.

Il y aura une seconde partie assurée par Bobbie, une jeune chanteuse de la région parisienne qui a sorti un E.P.  "An Elegy For". Chantant en anglais elle nous a proposé ses propres compositions, une musique Folk aux influences américaines, pas désagréables.

Il est 21 heures lorsque J.S. Ondara, costume couleur saumon, petit chapeau sur la tête, entre sur scène et nous interprète a cappella"Turkish Bandana". Splendide, immédiatement nous sommes pris par sa voix extraordinaire.

Il sera ensuite rejoint par quatre musiciens, un guitariste excellent, un bassiste, un batteur et une choriste, pour deux titres, les très beaux "American Dreams et "Torch Song".

Il poursuivra ensuite son set en s'accompagnant seul à la guitare electro acoustique.
Nous aurons droit aux titres suivants : "Television Girl", "Days of Insanity", "Give me Moment".
Une panne de courant interviendra sur ce titre, panne générale sur Paris, qui durera quelques minutes.
L'artiste, s'avancera sur le devant de la scène et continuera à chanter sans sonorisation, l'assistance, plongée dans le noir avec les seuls éclairages de sécurité, reprenant en chœur ce titre. Un moment spécial.
Le courant revenu il poursuivra avec "Master O'Connor",  et "Good Question".
Nous aurons ensuite droit à deux titres sans nom, Song A and Song B, nouvelles compositions en vue d'un nouvel opus prévu en 2020.

J.S. Ondara sera de nouveau rejoint par les musiciens pour  "Lebanon", très beau titre qui conclura son set.

En rappel nous aurons droit à une chanson de Noel," Xmas" et à la superbe "Saying Goodbye" à l'issue de laquelle J.S. Ondara remerciera le public et nous quittera.

A la surprise de tous, il reviendra quelques minutes plus tard pour nous réinterpréter "Lebanon".

Nous avons assisté à une très beau concert, donné par un artiste à la voix superbe, que je vous invite vraiment à aller voir et écouter s'il passe à proximité de chez vous. Un must dans le genre.






samedi 23 novembre 2019

Michael Kiwanuka à la salle Pleyel

Ce samedi soir l'anglais Michael Kiwanuka était à l'affiche de la salle Pleyel pour son premier des onze concerts prévus en cette fin d'année en Europe.

Cette tournée fait suite à la parution de son troisième album l'excellent "Kiwanuka".

La soirée était sold-out comme cela est le cas pour les concerts à suivre.
Mon amie Muriel m'accompagnait.

La première partie de cette soirée musicale était assurée par Celeste, une chanteuse d'origine américaine basée à Brighton, qui compte à son actif un E.P. mais qui, vu sa voix semble promise à une carrière brillante. Une nouvelle reine de la Soul, à suivre de très près. 
Le premier titre de sa prestation sera "Both Sides of the Moon" qui captera immédiatement l'attention de l'assistance. Autres titres interprété au cours de ce set "Love is Back", "This is Who I am". Elle terminera sa très bonne prestation avec "Strange" accompagnée par le pianiste seul musicien resté sur scène.
En résumé une très belle première partie.  Sa setlist :

    BOTH SIDES OF THE MOON
    LATELY
    BELOVED
    LOVE IS BACK
    SOMEBODY
    THIS IS WHO I AM
    STRANGE
L'entracte durera une bonne trentaine de minutes avant l'arrivée sur scène de Michael Kiwanuka et de ses musiciens.

Le premier titre de la soirée sera "Piano Joint" entamé par les seuls musiciens avant l'arrivée de Michael Kiwanuka. Suivra "You Ain't The Problem" avec lequel nous entrons dans le vif du sujet. Un excellent titre.
Ce nouvel opus est un peu déroutant de prime abord, très différent du précédent, nécessitant plusieurs écoutes pour l'apprécier totalement.

Les nouveaux titres "Hero", "Final Days","Solid Ground" d'excellente facture vont alterner avec des titres extraits des albums précédents que nous prenons toujours grand plaisir à entendre.

Les musiciens qui accompagnent Michael Kiwanuka tiennent la route c'est le moins que l'on puisse dire. A la guitare Michael Jablonka, à la basse Alexander Bonfanti qui assure avec l'excellent batteur Graham Godfrey une rythmique remarquable, aux claviers Stephen Pringle et pour parfaire le tout, deux très bonnes choristes Emily Holligan et Simone Daley-Richard qui font plus que soutenir Michael Kiwanuka.

En rappel nous aurons droit à quatre titres, dont le très beau"Home Again" tiré du premier album, "Cold Little Heart" et "Love and Hate" pour finir de nous combler 

Ce samedi nous avons participé à une magnifique soirée musicale dans une des très belles salles parisiennes à la très bonne acoustique. Michael Kiwanuka poursuit en beauté sa jeune carrière et devrait nous offrir encore de très belles choses musicales.

Artiste à voir si vous en avez l'occasion, malheureusement seule Paris a eu doit à une date. Voici sa setlist.

    PIANO JOINT
    YOU AIN'T THE PROBLEM
    ROLLING
    I'VE BEEN DAZED
    BLACK MAN IN A WHITE WORLD
    RULE THE WORLD
    HERO
    TELL ME A TALE
    REST
    LIGHT
    LIVING IN DENIAL
    FINAL DAYS
    SOLID GROUND
    ---
    HARD TO SAY GOODBYE
    HOME AGAIN
    COLD LITTLE HEART
    LOVE & HATE



vendredi 8 novembre 2019

Popa Chubby ouvre le Festival Blues sur Seine à Conflans-Sainte-Honorine

Dans le cadre du Festival Blues sur Seine 2019, Popa Chubby ouvrait cet événement salle Simone Signoret à Conflans -Sainte-Honorine.
Ce concert était annoncé complet, rien d'étonnant à cela, car avec Popa Chubby l'on n'est jamais déçu.

Le blues et la rage de jouer sont au rendez-vous et ce muscien aime en donner pour son argent au public.

Personnage hors normes, il ne laisse pas indifférent et a cassé les barrières du blues en empruntant à différentes musiques.

Sur les routes depuis 1994 il a déjà publié un grand nombre d'albums et un prochain est prévu en février 2020. Il travaille de nouveau avec l'excellent label français Dixiefrog.
J'avais déjà vu à deux reprises l'homme de New York, The Beast of The East, et cette fois -ci’entraînais ma comparse Muriel.

Il est 20 heures 30 lorsque Popa Chubby débarque sur scène accompagné d'un batteur, Stefano Guidici et d'un bassiste Francesco Beccaro. Aucune introduction des responsables du festival pour présenter l'artiste et ouvrir cet événement, étonnant !

Il s'installe sur un tabouret prendre sa Fender et attaque immédiatement par "Hey Joe" pour nous rappeler l'importance qu'a eu Hendrix pour lui. 
Je ne vous donnerai pas la setlist compléte de la soirée mais nous avons eu droit à "Grown Man Crying Blues", à son medley "Godfather-Mirsilou-Over The Rainbow", à son habituel duo de batterie, toujours un grand moment de ses prestations, et pour terminer en beauté cette belle soirée une reprise du "Hallelujah" de Leonard Cohen.

Nous avons eu droit à deux heures de concert sans temps mort, par un Popa en forme bien servi par une excellent section rythmique. Une belle soirée et sans aucun doute la plus belle affiche de ce festival.





jeudi 7 novembre 2019

Kenny Wayne Shepherd Band, pour un concert Blues Rock

Ce mercredi 6 novembre l'Alhambra accueillait le Kenny Wayne Shepherd Band dans le cadre de sa tournée européenne, faisant suite à la parution de leur dernier disque "The Traveler"
Bien entendu les fans de blues rock et de guitare électrique étaient au rendez-vous car KWS est un vrai prodige de cet instrument.
Mon amie Muriel était bien sûr présente.
Nos places se situaient au balcon, pas un des mieux configurés et des plus confortables des salles parisiennes mais il a fallu faire avec.


Il est environ 20 heures 15 lors les musiciens entrent sur scène, KWS chapeau sur la tête, sans doute en hommage au grand Stevie Ray Vaughan, une de ses influences majeures.



D'entrée le ton est donné avec le premier titre l'excellent "Woman Like You" qui ouvre le dernier album, avec au chant Noah Hunt.
Suivra ensuite une reprise du Buffalo Springfield, "Mr. Soul". N'oublions pas que KWS a joué avec Stephen Stills.
Deux autres reprises seront proposées au cours du set, un titre d'Elmore James et Turn to Stone qui clôturera le set, une reprise de Joe Walsh. Cela nous permet d'apprécier le bon goût de KWS.

Tout au long du show nous avons pu admirer les prouesses à la guitare de Kenny Wayne, très bien entouré avec à la batterie  Chris Layton qui fut le batteur de Double Trouble, le fameux groupe de Stevie Ray, Vaughan, Joe Krown aux claviers, Noah Hunt au chant en alternance avec KWS et à la guitare rythmique. Un bassiste et une section de deux cuivres complètent le groupe.
Nous  aurons également droit à la "ballade qui tue" avec "Heat of the Sun".



En rappel KWS et son band nous proposeront trois titres dont une reprise de 'I'm a King Bee", un classique parmi les classiques et pour terminer un très bel hommage au roi des guitaristes, avec Voodoo Child.



Nous avons assisté ce soir à un très bon concert de blues rock, trop court à mon goût. Les amis de guitare, un instrument moins au goût du jour malheureusement, ont su apprécier à sa juste valeur la prestation de KWS





La setlist :




Woman Like You

Mr. Soul (Buffalo Springfield cover)
Long Time Running
I Want You
Diamonds and Gold
Talk to me Baby (Elmore James cover)
Heat of the Sun
Down for Love
Shame, Shame, Shame,
Turn to Stone (Joe Walsh cover)

Encore :

Blue on Black

I'm a King Bee (Slim Harpo cover)
VoodooChild (Slight Return ) The Jimi Hendrix Experience cover









lundi 21 octobre 2019

The North Mississippi Allstars, le blues du Mississippi était au rendez-vous

Ce lundi soir la Maroquinerie, un des  meilleures salles parisiennes accueille The North Mississippi Allstars, formation originaire d'Hernando qui vient de sortir son dixième et  excellent album "Up and Rolling" sur lequel apparaissent de prestigieux invités, tels Mavis Staples, Jason Isbell,  Cedric Burnside R.L. Burnside, Duan.Ie Betts, fils de Dickey Betts la fine gachette des Allman Brothers. Que du beau monde. Ce n'est pas pour rien que ce disque a été choisi dans les disques du mois par F.I.P.

Déjà plus de vingt ans d'existence pour ce groupe formé des frères Dickinson, Cody et Luther, ce dernier ayant été ne l'oublions pendant plusieurs années membre des "Black Crowes" au sein desquels il officiait à la guitare solo.


Pour tout amateur de musique américaine, ce groupe de "Hill country music", forme de blues joué dans le nord du Mississippi, impossible de ne pas aller les entendre.

Bien sûr ma comparse Muriel, adepte de musique américaine, m'accompagnait.

Le concert démarrera à 20 heures, pas de première partie.
Les frères Dickinson, Luther à la guitare, Cody à la batterie, accompagné de Jesse Williams à la basse, donnaient immédiatement le ton à cette soirée.
Blues et Boogie au programme proposé par trois musiciens excellant dans ce style blues jam.
Luther, quel guitariste, pas de frime avec lui, un très bon doigté et le feeling.
Son frère très bon batteur, nous gratifiera d'un solo de washboard. L'occasion d'entendre cet instrument dans un concert dans nos contrées est plutôt rare.
Il nous montrera également ses talents de guitariste au cours du set, il assez rare de voir un batteur jouer aussi bien de la guitare, surprenant. Il faut dire que les deux frères sont nés dans le berceau de la musique avec comme père James Dickinson qui a produit de nombreux groupes et joué pour nombres de stars.

Pendant deux heures quinze nous avons balancé au rythme de cette musique que seuls les américains savent distiller. Vraiment une belle soirée.

La set list :

Shimmy the Wobble (Otha Turner and the Rising Star Five and Drum Band cover) 
Goin' down South (R.L Burnside cover)
Up and Rolling
What You are gonna do ?
K.C. Jones (On the road again)
Mean Old World (Allen Toussaint and Leo Nocentell cover)
Psychelic Sex Machine
Poor Black Mattie
Shake 'Em on Down (Bukka White cover)
Cody solo
Shake (Yo Mama)
Lord Have Mercy
Deep Elem Blues
Prayer for Peace
Call that Gone

Meet Me in The City (Junior Kimbrough cover)
Bump That Mother
Peaches





vendredi 18 octobre 2019

Sting pour un très bon concert à Bercy.

En ce vendredi Sting était au programme de l'HotelsAccorArena.
Mon amie Muriel grande fan de cet artiste m'accompagnait. 
Malgré des tarifs très élevés le public était au rendez-vous.
La salle était confgurée à cette occasion sans fosse, que des places assises. 
Ce concert s'inscrit dans le cadre de la tournée mondiale qui fait suite à la parution de l'album "My Songs"
Nos places sont en section P, rang 11, coté gauche par rapport à la scène avec une très bonne vue sur celle-ci.

La première partie débute à 20 heures avec un chanteur français Antoine Elie, accompagné à la batterie de Guillaume Lefebvre et aux claviers de Lucien Favreau.
Pas désagréable d'autant plus qu'il a bénéficié d'un son correct ce qui est loin d'être toujours le cas pour une première partie.

Il est 21 heures lorsque Sting se présente sur la scène B installée en bout de la fosse. Il s'adresse alors au public pour dire qu'il s'est blessé à un bras la veille, son bras gauche est en écharpe, et que ce fait il ne pourra pas jouer de son instrument mais que cela ne l'empêche nullement de chanter.
Il raconte ensuite ses débuts et nous parle de Roxane, chanson écrite suite à la vue d'une affiche de Cyrano de Bergerac. Roxane sera le premier titre de la soirée, interprété en acoustique, sur laquelle interviendra également une danseuse.

Sting gagnera ensuite la scène principale avec ses musiciens et poursuivra le show avec un de ses classiques de l'époque Police "Message in a Bottle"
La public adhère immédiatement. 
Ensuite vont s’enchaîner ses plus grands succès, ceux de Police et de sa carrière solo. Que du bon. La voix est au rendez-vous.
Les musiciens qu'il ne manquera pas de nous présenter à deux reprises assurent un soutien sans faille. Aux guitares Dominic Miller et Rufus Miller, père et fils, aux claviers Kevon Webster, à la batterie Josh Freese, deux choristes remarquables, Gene Noble et Melissa Musique, sans oublier un excellent harmoniciste qui interviendra à de nombreuses reprises, Shane Sager. Un bassiste remplace bien sûr Sting.

Les jeux de lumières ne tiennent pas un rôle essentiel dans le spectacle, ici c'est plutôt la prestation musicale qui importe.

Le set se terminera sur "Every Breath You Take"

En rappel nous auront droit à quatre titres, deux de Police et deux de sa carrière solo.

Nous avons assisté ce soir à un excellent concert, avec un Sting toujours en voix qui nous a présenté une belle setlist résumant parfaitement sa carrière.

La setlist :

1. Roxane (Police) (Played on B-Stage)
2. Message in a Bottle (Police)
3. If I Ever Lose My Faith in You.
4. Englishman in New York
5. If You Love Somebody Set Them Free
6. Every Little Thing She Does is Magic (Police)
7. Brand New Day
8. Seven Day
9. Whenever I Say Your Name
10. Fields of Gold
11. If You Can't Find Love (Sting & Shaggy)
12. Shape of My Heart
13. Wrapped Around Your Finger (Police)
14. Walking on the Moon (Police) avec un extrait de Get Up, Stand Up)
15. So Lonely (Police)
16. Desert Rose
17. Every Breath You Take (Police)

Encore :

18. King 0f Pain (Police)
19. Driven of Tears (Police)
20. Russians
21. Fragile




lundi 9 septembre 2019

Charley Crockett à la Boule Noire -

Ce lundi 9 septembre la Boule Noire, boulevard Rochechouart accueillait le texan Charley Crockett, chanteur de country, blues et americana. Auteur à ce jour de cinq albums dont le dernier en date "Lil G.L.'S Blue Bonanza est particulièrement agréable et a atteint la dixième place au Billboard Blues albums chart. Un nouvel opus devrait paraître dans une quinzaine de jours.
Malheureusement trop peu connu dans nos contrées, le public au rendez vous a été peu nombreux. 150 personnes,  c'est peu pour une capitale. Dommage car nous avons eu droit à un excellent concert avec une belle ambiance malgré cette assistance réduite. Charley aime la France, il a joué dans les rues de Paris il y a plusieurs années dans le quartier de Montmartre et il s'est attaché à nous le rappeler.

Mon amie Muriel grande amatrice de musique américaine était également au rendez- vous.

Pas de première partie lors de cette soirée ce qui est relativement rare mais parfois aussi bien.

Pendant plus d'une heure trente il va nous délivrer un show vitaminé avec une set list de pas moins de trente et un titres.
Accompagné d'excellents musiciens, Alexis Sanchez à la guitare, excellent et jouant sans aucune pédale d'effet, une rareté, Mario Valdez à la batterie, Hullen Fox aux claviers à l'accordéon et à la trompette, Colin Colby à la basse, et lui même à la guitare et au banjo, il va assurer le spectacle. 

La musique du Texas profond, de la Louisiane, c'est ce que nous ont offert ces musiciens. La musique des Honky Tonk.






jeudi 11 juillet 2019

Melody Gardot à l'Olympia pour un magnifique concert

Melody Gardot  est de retour à l'Olympia en ce mois de juillet 2019 , le jeudi 11 et le Samedi 13. 
Devenue en 10 ans une artiste incontournable de la scène jazz, et ayant déjà eu l'occasion de pouvoir l'apprécier à deux reprises, je ne manquais pas de prendre deux places pour ce jeudi. Mon épouse m'accompagnait à cette occasion.
Lors de ces deux concerts elle sera accompagnée par un ensemble à cordes.
Ces deux soirées sont sold-out .

Nos places sont situées au balcon, au deuxième rang légèrement sur la droite, avec une très bonne vue sur la scène.

Il est 20 heures  lorsque se présente la première MisterMat (Mathieu Guillou), un chanteur guitariste à la voix très puissante, qui va pendant une trentaine de minutes "chauffer la salle", ce à quoi il arrivera parfaitement, en nous proposant une musique dynamique. Il recevra un très bon accueil du public.

Il sera un peu plus de 21 heures lorsque Melody Gardot se présentera sur scène accompagnée de ses musiciens Chuck Staab à la batterie, Mitchell Long aux guitares, Simi Minay à la contrebasse d'une section à cordes Star Pop Orchestra composées de douze musiciens dont Artyon Manoukian au violoncelle. Cet ensemble orchestral est dirigé par Christophe Eliot.

Comme à chacune de ses prestations le niveau musical est très élevé, mais il y en plus un envoûtement crée par la voix et l'ambiance sonore qui se dégage de ses interprétations. Nous aurons droit bien sûr à ses grands titres "The rain" , "Les Etoiles", "Love is Easy", et à quelques magnifiques reprises dont un titre de Gilberto Gil, à "Over the Rainbow", un titre qui a marqué son enfance, et à "La Chanson des Vieux amants" de Jacques Brel, magnifiquement chantée, un grand moment.

Pendant plus de deux heures quinze Melody Gardot nous aura ravis en nous entraînant dans son monde musical  si particulier. Vraiment un excellent moment, un intermède apprécié dans ce monde plein de fureur.

samedi 6 juillet 2019

Rod Stewart à Bercy.

Ce samedi 6 juillet Rod Stewart était de retour en France pour un concert unique après une très longue absence, son dernier passage remontant à 1995 dans cette même salle de Bercy.
Personnellement j'ai assisté à trois de ses prestations la dernière en 1983 pour un concert en plein air à Versailles, une éternité.

Dès la mise en vente des place j'avais pris deux billets mon amie de concerts étant une très grande fan.

A cette occasion l'Accorhotels Arena, dans une configuration sans fosse, était pratiquement plein.

La scène était fermée par un rideau  à l'effigie de Rod, portrait  de son dernier album en date paru l'an dernier "Red Blood Roses", un bon cru.

Pas de première partie mais un D.J. qui pendant une vingtaine de minutes va meubler le temps pour nous emmener au début du show qui débutera à 20 heures, annoncé par une musique écossaise.

Le rideau se lèvera et débutera un show de deux heures, façon Las Vegas. Dans le cadre de cette tournée européenne Rod Steward est accompagné de ce que l'on peut appeler un big band, deux guitaristes, un bassiste, un clavier, un batteur et six musiciennes, choristes, danseuses. Costumes de rigueur pour les musiciens, robes blanches courtes pour les femmes.
Au cours de cette soirée, le Rod, quant à lui changera à quatre reprises de tenue.

Rod a gardé sa voix et va nous le démontrer tout au long du concert qui alternera ses tubes et des reprises de ses chansons favorites. Le show sera une explosion de lumières et de projection, mais nous seront loin du rocker qu'il a été à ses début avec Ron Wood et Jeff Beck, puis au sein des Faces et lors de ses premiers albums solos remarquables.
Mais le plaisir de le voir, toujors enjoué d'être sur scène et de l'entendre, nous satisfera pleinement.

Bien qu'il s'agisse du Blood Red Roses Tour, le seul titre issu de cet album interprété lors  de la soirée  sera Rollin' and Tumblin, titre interprété par le passé par Muddy Waters notamment.

Nous aurons droit un titre période "Faces" composé avec le Ron Wood des Stones.

A mi-spectacle  plusieurs titres interprétés assis tant par Rod et ses musiciens, sans doute pour permettre à l'artiste de récupérer un peu.
Deux plages seront laissées aux accompagnateurs, une première instrumentale avec une reprise d'un titre de Mark Knopfler aux sonorités celtiques, extrait de la bande originale du film "Local Hero", la seconde sera une reprise d'un titre de Donna Summer.
Les trois derniers morceaux du set seront ses immenses classiques "Baby Jane", "Sailing" et un "Da Ya Think I'M Sexy" coloré avec envoi de ballons dans le public, le Rod exhibant l'écharpe du Celtic de Glasgow à cette occasion.

Pour conclure en rappel l'incontournable "Magie May" à la fin duquel le rideau se baissera définitivement. Le public espérera un second rappel mais les lumières se rallumeront entraînant quelques sifflets de déception.

Nous avons passé un moment très agréable avec Rod Stewart, le plaisir de l'entendre étant toujours là.



Setlist

Having a Party (Sam Cooke cover)
Young Turks
Some Guys Have All the Luck (The Persuaders cover)
Tonight's the Night (Gonna Be Alright)
Stay With Me (Faces song)
Forever Young
Rhythm of My Heart (Marc Jordan cover)
The Killing of Georgie (Part I and II)
It Takes Two (Marvin Gaye & Kim Weston cover)
Tonight I'm Yours (Don't Hurt Me)
I'd Rather Go Blind (Etta James cover)
Rollin' and Tumblin' (Hambone Willie Newbern cover)
Going Home: Theme from Local Hero (Mark Knopfler cover) (band only)


Handbags and Gladrags (Mike d’Abo cover)
Reason to Believe (Tim Hardin cover)
Dirty Old Town (Ewan MacColl cover)
I Don't Want to Talk About It (Crazy Horse cover)
Have I Told You Lately (Van Morrison cover)

She Works Hard for the Money (Donna Summer cover) (band only)

Baby Jane
Sailing (Sutherland Brothers cover)
Da Ya Think I'm Sexy?

Encore:

Maggie May