jeudi 11 juillet 2019

Melody Gardot à l'Olympia pour un magnifique concert

Melody Gardot  est de retour à l'Olympia en ce mois de juillet 2019 , le jeudi 11 et le Samedi 13. 
Devenue en 10 ans une artiste incontournable de la scène jazz, et ayant déjà eu l'occasion de pouvoir l'apprécier à deux reprises, je ne manquais pas de prendre deux places pour ce jeudi. Mon épouse m'accompagnait à cette occasion.
Lors de ces deux concerts elle sera accompagnée par un ensemble à cordes.
Ces deux soirées sont sold-out .

Nos places sont situées au balcon, au deuxième rang légèrement sur la droite, avec une très bonne vue sur la scène.

Il est 20 heures  lorsque se présente la première MisterMat (Mathieu Guillou), un chanteur guitariste à la voix très puissante, qui va pendant une trentaine de minutes "chauffer la salle", ce à quoi il arrivera parfaitement, en nous proposant une musique dynamique. Il recevra un très bon accueil du public.

Il sera un peu plus de 21 heures lorsque Melody Gardot se présentera sur scène accompagnée de ses musiciens Chuck Staab à la batterie, Mitchell Long aux guitares, Simi Minay à la contrebasse d'une section à cordes Star Pop Orchestra composées de douze musiciens dont Artyon Manoukian au violoncelle. Cet ensemble orchestral est dirigé par Christophe Eliot.

Comme à chacune de ses prestations le niveau musical est très élevé, mais il y en plus un envoûtement crée par la voix et l'ambiance sonore qui se dégage de ses interprétations. Nous aurons droit bien sûr à ses grands titres "The rain" , "Les Etoiles", "Love is Easy", et à quelques magnifiques reprises dont un titre de Gilberto Gil, à "Over the Rainbow", un titre qui a marqué son enfance, et à "La Chanson des Vieux amants" de Jacques Brel, magnifiquement chantée, un grand moment.

Pendant plus de deux heures quinze Melody Gardot nous aura ravis en nous entraînant dans son monde musical  si particulier. Vraiment un excellent moment, un intermède apprécié dans ce monde plein de fureur.

samedi 6 juillet 2019

Rod Stewart à Bercy.

Ce samedi 6 juillet Rod Stewart était de retour en France pour un concert unique après une très longue absence, son dernier passage remontant à 1995 dans cette même salle de Bercy.
Personnellement j'ai assisté à trois de ses prestations la dernière en 1983 pour un concert en plein air à Versailles, une éternité.

Dès la mise en vente des place j'avais pris deux billets mon amie de concerts étant une très grande fan.

A cette occasion l'Accorhotels Arena, dans une configuration sans fosse, était pratiquement plein.

La scène était fermée par un rideau  à l'effigie de Rod, portrait  de son dernier album en date paru l'an dernier "Red Blood Roses", un bon cru.

Pas de première partie mais un D.J. qui pendant une vingtaine de minutes va meubler le temps pour nous emmener au début du show qui débutera à 20 heures, annoncé par une musique écossaise.

Le rideau se lèvera et débutera un show de deux heures, façon Las Vegas. Dans le cadre de cette tournée européenne Rod Steward est accompagné de ce que l'on peut appeler un big band, deux guitaristes, un bassiste, un clavier, un batteur et six musiciennes, choristes, danseuses. Costumes de rigueur pour les musiciens, robes blanches courtes pour les femmes.
Au cours de cette soirée, le Rod, quant à lui changera à quatre reprises de tenue.

Rod a gardé sa voix et va nous le démontrer tout au long du concert qui alternera ses tubes et des reprises de ses chansons favorites. Le show sera une explosion de lumières et de projection, mais nous seront loin du rocker qu'il a été à ses début avec Ron Wood et Jeff Beck, puis au sein des Faces et lors de ses premiers albums solos remarquables.
Mais le plaisir de le voir, toujors enjoué d'être sur scène et de l'entendre, nous satisfera pleinement.

Bien qu'il s'agisse du Blood Red Roses Tour, le seul titre issu de cet album interprété lors  de la soirée  sera Rollin' and Tumblin, titre interprété par le passé par Muddy Waters notamment.

Nous aurons droit un titre période "Faces" composé avec le Ron Wood des Stones.

A mi-spectacle  plusieurs titres interprétés assis tant par Rod et ses musiciens, sans doute pour permettre à l'artiste de récupérer un peu.
Deux plages seront laissées aux accompagnateurs, une première instrumentale avec une reprise d'un titre de Mark Knopfler aux sonorités celtiques, extrait de la bande originale du film "Local Hero", la seconde sera une reprise d'un titre de Donna Summer.
Les trois derniers morceaux du set seront ses immenses classiques "Baby Jane", "Sailing" et un "Da Ya Think I'M Sexy" coloré avec envoi de ballons dans le public, le Rod exhibant l'écharpe du Celtic de Glasgow à cette occasion.

Pour conclure en rappel l'incontournable "Magie May" à la fin duquel le rideau se baissera définitivement. Le public espérera un second rappel mais les lumières se rallumeront entraînant quelques sifflets de déception.

Nous avons passé un moment très agréable avec Rod Stewart, le plaisir de l'entendre étant toujours là.



Setlist

Having a Party (Sam Cooke cover)
Young Turks
Some Guys Have All the Luck (The Persuaders cover)
Tonight's the Night (Gonna Be Alright)
Stay With Me (Faces song)
Forever Young
Rhythm of My Heart (Marc Jordan cover)
The Killing of Georgie (Part I and II)
It Takes Two (Marvin Gaye & Kim Weston cover)
Tonight I'm Yours (Don't Hurt Me)
I'd Rather Go Blind (Etta James cover)
Rollin' and Tumblin' (Hambone Willie Newbern cover)
Going Home: Theme from Local Hero (Mark Knopfler cover) (band only)


Handbags and Gladrags (Mike d’Abo cover)
Reason to Believe (Tim Hardin cover)
Dirty Old Town (Ewan MacColl cover)
I Don't Want to Talk About It (Crazy Horse cover)
Have I Told You Lately (Van Morrison cover)

She Works Hard for the Money (Donna Summer cover) (band only)

Baby Jane
Sailing (Sutherland Brothers cover)
Da Ya Think I'm Sexy?

Encore:

Maggie May