mardi 10 mars 2020

Temples au Cabaret Sauvage

Ce mardi 10 mars la très belle salle qu'est le Cabaret Sauvage accueillait les anglais de Temples.
Concert maintenu malgré les mesures prises actuellement car la jauge de la salle de 1200 places n'a pas été atteinte. Il faut dire que le groupe s'était produit dans la capitale en novembre 2019.

Mon amie Muriel m'accompagnait comme toujours.


Il est 20 heures lorsqu'entre sur scène la première partie,un groupe originaire de Southampton,Mystic Peach.Ce trio formé de Curtis Gale au chant et à la guitare, de Joe Ingram à la batterie et Jimi Allen à la basse va assurer le spectacle pendant une bonne trentaine de minutes avec une musique sans concessions mélange de gothic psych, grunge,post punk,stargaze,assez inclassable en fait mais qui fait vraiment du bien aux oreilles dans une époque beaucoup trop formatée.Leur setlist qu'un des membres du groupe m'a gentiment fait parvenir a été la suivante:

Malnourished
Accross the Pond
It's not their Future
Normal
She's so Neat
Do you Wanna Be my Daddy
The Eye and the Twitch
Tastes Bitter

Un groupe qui fera parler de lui certainement.





Il est 21 heures lorsque les quatre membres de Temples se présentent à leur tour.
Quelques dates en France suite à la parution il y a quelques mois de leur dernier et troisième opus "Hot Motion" bien accueilli par la critique, mieux que leur second LP.

Pop rock psychélique au programme ce soir sans surprise,la setlist sera d'ailleurs très ressemblante à celle de leur dernier passage à Paris au Trabendo.


En costume estampillé années 70 James Edward Bagshaw au chant et guitares, Adam Thomas Smith, claviers et guitares, Thomas Edward Warmsley, basse et leur nouveau batteur Rens Ottink vont assurer un bon mais bien sage show.

La setlist est de qualité,la musique des plus agréable, mais il manque une certaine fougue qui serait de bon aloi avec cette musique, fougue que nous trouverons seulement sur les deux derniers titres de la soirée Shelter Song et Mesmerise extraits de "Sun Structures"

Mais ne boudons pas notre plaisir, ce fut un bon concert, ne laissez pas la flamme s'éteindre.




samedi 1 février 2020

The Teskey Brothers, ces australiens nous ont enchantés à la Maroquinerie

En ce samedi pluvieux "La Maroquinerie accueillait les excellents Teskey Brothers, originaires de Melbourne qui viennent de sortir leur deuxième album de très belle facture "Run Home Slow" rempli de soul.

Seule date française pour ce groupe en cours de tournée mondiale.
C'est pour moi la reprise des concerts et bien sûr ma très grande amie Muriel m'accompagne.

A cette occasion la salle affiche complet, soit environ 500 personnes, l'avantage de cette salle parisienne incontournable de part sa programmation étant la proximité avec les musiciens.

Il est 20 heures lorsque intervient la première partie assurée par une australienne répondant au patronyme de WILSN. Pendant une trentaine de minutes cette chanteuse à voix, au répertoire soul va nous enchanter. Elle recevra une très bel accueil de l'assistance.

Il est 21 heures lorsque les Tesley Brothers gagnent à leur tour la scène.
Josh Teskey au chant, guitare et harmonica, son frère Sam à la lead guitar, Brendon Love à la basse et Liam Gough aux fûts. Ils sont renforcés sur scène par Olaf Scott aux claviers, Charlie Woods à la trompette et Nathaniel Sametz au trombone.
Leur passion la soul américaine des années 60 et cela va s'entendre pour notre plus grand plaisir. La voix de Josh Teskey ne peut vous laisser indifférent.

Pendant une heure trente leur musique nous prendre au corps, le contact avec le public est là et cela se sent.
Beaucoup d'australiens dans le public.
Leur musique mélange de soul à la Otis Redding, de rock du sud des U.S. , de Gospel, d'Americana n'est sans doute pas dans l'air du temps, mais son avantage c'est qu'elle est pleine de feeling, feeling qui a disparu la plupart du temps. de nos musiques plus actuelles, à mon grand regret.

La setlist  excellente  a été la suivante :

1 Let Me Let Your Down 2 Crying Shame 3 Say you'll do 4 I Get Up 5 Rain 6 San Francisco 7 Sunshine Baby 8 So Caught Up 9 Jealous Guy 10 Honey Moon 11 Pain My Heart 12 Louisa
Encore :
Pain and Misery Hold Me


Le concert se terminera par le très bel "Hold Me" au cours duquel les sept musiciens laisseront leur instruments et s'avanceront jusqu'au bord de la scène pour interpréter a cappella ce titre repris par toute l’assistance, un très beau moment, et une manière de conclure magnifiquement cette très belle soirée.