vendredi 29 janvier 2016

Popa Chubby - La scène - Vernoullet

Ce vendredi 29 janvier le guitariste new-yorkais Popa Chubby se produisait à Vernouillet, petite ville de l'Ouest Parisien.
5 à 600 personnes pour assister à la performance de ce musicien hors du commun qui ne laisse pas indifférent, et surtout qui en donne au public pour son argent, pas moins de deux heures trente d'un set électrique, où la guitare est reine.
Je m'installe au plus près de la scène, face à l'emplacement où va se tenir notre homme. J'ai eu l'occasion d'assister à l'une de ses prestations il y à une bonne dizaine d'années à la Maison de la Radio.
Sa musique blues rock, n'hésite pas à intégrer des éléments empruntés au jazz, à la soul, au funk à la country. Toute une alchimie qui a permis à Popa de trouver sa place grâce à un son immédiatement reconnaissable.
Musicien prolifique pas moins de 23 albums live et studio au compteur, il passe également une grande partie de sa vie sur la route et quant à ses prestations sur scène, ça déménage, car le personnage ne fait pas les choses à moitié.
Pas de première partie.
Popa entre en scène vers 21 heures quinze entouré de trois musiciens, Dave Keyes, un de ses amis également originaire de New York, de Richie Monica, à la batterie, et d'un bassiste dont malheureusement je ne peux citer le nom.
Il gagne son tabouret situé sur la gauche de la scène face à celle-ci. Il ne quittera son siège que sur un seul titre, la position debut lui étant difficile, il s'aide d'une canne pour entrer sur scène. Il s'empare de sa Fender Stratocaster qui a beaucoup servie, reliée à un ampli Fender et un Marshall et c'est parti.
Le set démarre sur les chapeaux de roue avec Good Golly, Miss Molly de John Marascalco immortalisé par Little Richard.  
Avec Popa Chubby la setlist change tous les jours, au cours de la soirée nous aurons droit à One Leg at a Time, Take me Back to Amsterdam, Rock on a Bluesman, une reprise de Hey Joe, une suite instrumental incluant The Godfather, Mirsilou et Over The Raibow.
Il fera la part belle à ses accompagnateurs, le clavier Dave Keyes, assurant le chant sur quatre titre.
Il nous gratifiera avec son excellent batteur d'un duo de batterie, très plaisant.
Pour conclure cette prestation une reprise des Stones, Sympathy for the Devil.
Le set terminé il viendra dédicacer son dernier CD, Big Bad and Beautiful, enregistrement public contenant plus de 2 heures 30 de musique.
Nous avons assisté une très bonne soirée de rock, les oreilles en ont pris tout de même un sérieux coup.
Un bémol sur la qualité du son, très mauvais mixage des vocaux. Mais cette salle, genre hangar, n'est sans doute pas le lieu idéal pour la musique.












dimanche 24 janvier 2016

David Rhodes et Hozier aux Folies Bergères. Soirée chanteurs à voix.

Ce samedi 23 janvier Hozier se produisait pour son deuxième soir dans la belle et mythique salle des Folies Bergères, rue Richet à Paris.
Son premier et seul album à ce jour a connu un succès fulgurant dans notre pays et ses prestations scèniques sont sold-out.
Ma comparse de concerts Muriel étant partante et appréciant tout particulièrement ce disque qu'elle a écouté des dizaine de fois, nous avons pris des places.
Nos places sont situées  en mezzanine, en B 18 et B 20.

A 20 heures 10 entre en scène David Rhodes, qui pendant une demi-heure seul en scène avez sa guitare électrique va nous ravir avec sa superbe voix et ses très bonnes compositions.
Jeune chanteur anglais auteur à ce jour de deux EP et d'un album Wishes il a su séduire un public venu pour Hozier. Chapeau ! Car rien n'est plus difficile que d'assurer la première partie d'un chanteur ou d'un groupe attendu par ses fans.
Parmi les titres qu'il nous a interprétés, tous de très belle facture, je retiendrai tout particulièrement, le très beau Close Your Eyes, Let It All Go, qu'il a enregistré avec la chanteuse Birdy, Raise Your Love et You and I
Il quittera la scène sous les bravos du public après avoir interprété Breathe.
Cette très belle prestation de ce jeune chanteur fut une superbe entrée en matière.







Un quart d'heure d'entracte pour permettre à l'équipe technique de Hozier. L'irlandais est de retour à Paris.
Pas de nouvel album en vue, donc le répertoire sera composé des morceaux de son seul et unique opus à ce jour.
Pour débuter le show Like Real People Do, un départ calme.
Il est entouré de quatre musiciens, Alex Ryan à la basse et aux claviers et de temps à autres aux percussions, Mia Fitz, aux claviers et la guitare rythmique, Alana Henderson au violencelle et Rory Doye à la batterie. Deux choristes complètent la formation.
Hozier quant à lui oeuvre à la guitare.
Le rythme s'accélère avec Angel Of Small Death & Codeine Scene, From Eden et Jackie and Wilson.

Il prend quelques minutes pour nous faire part de son plaisir de jouer à nouveau à Paris qui l'accueille toujours avec chaleur depuis son premier concert donné au Nouveau Casino.
Dès que les premieres notes de To Be Alone résonne, l'assistance manifeste son enthousiasme sans retenue.
Ce titre sera suivi de Someone New puis de Blackbird, une reprise de Paul McCartney dans une version très personnelle.

Après It Will Come Back il demandera à Alana Henderson de le rejoindre et ils resteront seuls sur scène pour nous offrir In A Week. Les irlandais présents dans la salle se manifestent.
Les titres qui vont suivre : Arsonist's Lulabyes et Seadted. Le set se termine par l'incontournable et très attendu Take me to Church.

Les musiciens saluent et quittent la scène.
Hozier reviendra seul pour un premier rappel pour nous interpréter Cherry Wine et sera rejoint par ses musiciens pour un dernier titre Worksong.

Nous avons assisté à un spectacle très agréable, sans surprise toutefois.
Un show un peu court, mais un seul disque ne fait pas un répertoire Nous attendons impatiemment le second opus. Quelques mots sur le prix du concert un peu élève, pour un artiste à la notoriété naissante, sans doute dû à la location de cette salle prestigieuse.



















mercredi 20 janvier 2016

Disparition de Glenn Frey, co-fondateur des mythiques Eagles



Après avoir accompagné Bob Seger, Linda Rondstadt et collaboré avec Jackson Browne, il fut le cofondateur en 1971 d'un groupe qui allait devenir mythique, Eagles, suite au succès phénoménal de leur album Hotel California, sommet de leur carrière.
Le groupe splitta en 1980 et ses membres n'atteindront plus jamais ces sommets.
Rest in Peace, Glenn.




Don Henley était le chanteur principal des Eagles, mais Glenn Frey était sur quelques titres le vocaliste, notamment sur New Kids In Town, le seul titre qu'il chante sur l'album Hotel California.

lundi 11 janvier 2016

Bowie, disparition du caméléon du rock






L'hécatombe continue. Avec David Bowie disparaît un immense artiste qui aurait marqué ces dernières décennies par son inventivité, son renouvellement permanent.
Je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion de le voir sur scène et je le regrette.
Malade depuis plusieurs mois, il a continué courageusement sans laisser rien paraitre, nous offrons deux derniers albums magnifiques"The Next Day" en 2013 et "Darkstar" en ce début d'année.
Adieu au Starman.

Il est très difficile de choisir un titre pour lui rendre hommage, tel son répertoire est riche et de qualité. 

En voici quelques uns que j'ai particulièrement appréciés :