Starsailor à la Maroquinerie

Ce dimanche les anglais de Starsailor se produisaient à la Maroquinerie.  Fondé en 2000 le groupe compte cinq albums à son actif. Le groupe a connu des interruptions mais se produit toujours dans sa formation d'origine,  James Walsh, au chant et aux guitares, James Stelfox à la basse, Barry Westhead aux claviers et Ben Byrne à la batterie.

Le concert est affiché complet. Mon amie Muriel fan du groupe m'accompagnait.

En première partie un artiste italien Stefano De Stefano alias An Early BIrd,  qui pendant une trentaine de minutes, s'accompagnant seul la, guitare va nous proposer un set agréable. Belle voix, bon contact avec l'assistance.

Une vingtaine de minutes d'entracte et les lumières s'éteignement à nouveau. Starsailor fait son entrée sur scène, pour une prestation assez courte une heure quinze mais de très bonne qualité.

La première partie sera consacrée à l'interprétation intégrale de l'album "Silence is Easy" paru il y a vingt ans leur second opus après l'excellent "Love is Here" de 2001.

La seconde partie du set fera la part belle au premier album avec les titres "Poor Misguided Fool", Alcoholic", "Lullaby" ,"Tie Up My  hand"  et en rappel "Good Souls"

La voix de James Walsh est toujours aussi belle et le groupe toujours soudé.

Ce fut une belle soirée, que personnellement j'aurai souhaitée un peu plus longue, mais ne gâchons pas le plaisir qu'ils nous ont donné ce soir dans cette très bonne salle qu'est la Maroquinerie

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La setlist 

Marillion au Trianon

Dans le cadre de sa tournée  « A Tour Before It’s Christmas », le groupe Marillion fait étape aujourd'hui au Trianon. Je ne pouvais manquer le passage de cette formation anglaise que j'ai déjà vue une dizaine de fois. Bien que passant très rarement sur les ondes, les concerts du groupe sont toujours sold-out car il possède un public des plus fidèles.

Mon amie Muriel a accepté une nouvelle fois de m'accompagner.

Dès 18 h 30 la queue est déjà constituée devant la salle, boulevard Rochechouart, le concert est annoncé complet.

Vers 19 heures nous gagnons nos places, balcon deux, face à la scène.

Il est 19 heures 30 lorsque les lumières s'éteignent et qu'entre sur scène le duo Iamthemorning. Duo d'origine russe dorénavant basé en Angleterre, composé de la chanteuse  Mariana Semkina et du pianiste Gleb Kolyadin.

Pendant une demie-heure ils vont nous proposer un set très agréable, un rock progressif  tirant vers le classique, la chanteuse nous rappelant par moments Kate Bush par ses manières et sa voix éthérée.

Ils recevront un très bon accueil de l'assistance.

Il est 20 heures 20 lorsqu'à nouveau les lumières s'éteignent et que démarre le show de Marillion après un petit faux départ dû à un léger problème technique très rapidement résolu.

Le premier titre, Invisible, tiré de Marbles va donner le ton de la soirée. Sur l'écran s'affiche le visage de Hoggart qui rejoindra ses compagnons quelques minutes plus tard sur la scène. Pour cette tournée il est à noter que  Marillion s'est adjoint le concours du percussionniste portugais Luis Jardim qui interviendra sur tous les titres à l'exception des deux du premier rappel.

Le titre suivant sera Easter tiré de l'excellent Season's end, un de mes albums préférés.

A l'issue de ce morceau Hoggart rappellera que cela fait exactement 8 ans qu'est survenue l'attaque du Bataclan, un bien triste souvenir.

Suivra un long extrait du dernier opus "An Hour before the Dark" avec Reprogram the Gene, part 1,2 et 3.

Hoggart est en voix et ses complices assurent comme toujours.

Pour suivre ce sera  "Lucky"  extrait "Sounds That can't Be Made" . Que du très bon au programme.

Pas de répit suivent, "Beyond You" tiré d'"Afraid by the Sunlight, "Sound That can't be made " de l'album éponyme et "Quartz" extrait d'"Anoraknophobia"

Les quatre derniers titres du set seront extrait de "An Hour Before it's Dark"

En premier rappel "Spintering Heart " de Season'end et l'excellent "Neverland"

Pour terminer la soirée nous aurons droit à l'excellent "King" 

Une fois de plus les membres de Marillion ont enthousiasmé leurs fans avec une prestation de deux heures, puissante et prenante. Quel bien cela fait en cette période si troublée.

La setlist :

The Invisible Man

Easter  (Tribute to the 8th Anniversary of the Bataclan terrorist attack)

Reprogram the Gene (1) Invincible

Reprogram the Gene (2) Trouble-Free Life

Reprogram the Gene (3) A Cure for Us ?

Lucky Man

Beyond You

Sounds That Can't Be Made

Quartz

The Crow and the Nightingale

Care (1) Maintenance Drugs

Care (2) An Hour Before It's Dark

Care (3) Every Cell

Care (4) Angels on Earth

Encore :

Splintering Heart

Neverland

Encore 2 :

King

Pas de vidéo pour agrémenter la page, l'organisation Marillion.Com faisant la chasse sur YouTube.

C'est dommage car je ne pense pas que cela nuise beaucoup aux rentrées d'argent pour le groupe, vu la file d'attente au stand merchandising, même si la salle préempte une partie des recettes.

MONEY IS MONEY, les sentiments viennent après.

The Cinelli Brothers + Eddie 9 V à Massy Palaiseau - Blues à gogo

Ce vendredi 20 octobre la salle Paul.B à Massy connue pour son excellente programmation nous proposait une soirée consacrée au blues avec à l'affiche deux excellentes formations, l'une anglaise, les Cinelli Brothers, originaires de Londres et l'autre Eddie 9 Volt, originaire d'Atlanta.

Peu connus dans nos contrées, l'assistance fût malheureusement assez réduite, pas plus de 120 personnes, pas des plus jeunes, mais des gens sachant apprécier ce genre de musique intemporel.

La première partie de la soirée est assurée par les Cinelli Brothers. Marco Cinelli au chant, clavier et guitare, son frère Alexandre à la batterie, Tom Julian-Jones à la guitare et à l'harmonica et Stephen Giry, au chant à la basse et à la guitare.

Pendant une bonne heure ils vont nous délivrer une excellente prestation à base de titres puisés dans leur propre répertoire, deux disques à leur actif à ce jour. Blues et Boogie au programme, excellement joué par ces musiciens multi-instrumentistes. Ils nous proposeront une belle reprise de "A million miles away" du regretté Rory Gallagher.

Leur prestation finie les quatre membres du groupes démontent eux-mêmes leur matériel, pour laisser la place à Eddie 9 Volt.

Eddie 9 V. de son vrai nom Mason Brooks Kelly est accompagné de Christopher Lane Kelly à la basse, David La Shaun Green à la batterie, et Chad Mason aux claviers.

Originaire d'Atlanta Eddie 9V  a enregistré son dernier opus dans les mythiques studios Capricorn, d'où le titre de son dernier et excellent opus. C'est en ce lieu qu'ont émergé des groupes tels les Allman Brothers, Lynyrd Skynird...

La prestation d'Eddie et de ses musiciens va être de haut niveau. Pas de frime ici. Ce qui compte c'est la musique. Les morceaux s'enchainent sans aucun temps mort, des compositions originales et quelques reprises. Que du bon.

Bon chanteur et excellent guitariste, il fait dans la simplicité, pas de changement de guitare à chaque morceau, pas trente-six pédales d'effet. Du blues, du funk.

Deux membres des Cinelli Brothers, les rejoindront pour un titre en spécial guests.

Ces deux formations nous ont offert deux heures trente d'une musique pleine de sincérité.

Ils ont reçu les applaudissements qu'ils méritaient, d'une assistance malheureusement trop peu nombreuse pour des musiciens de ce niveau, alors que le prix des billets était vraiment des plus modiques.

Malheureusement ce genre musical n'est pas des plus appréciés dans nos contrées.

 

 

Benjamin Biolay à Saint-Germain-en-Laye

Dimanche 1er octobre la salle Alexandre Dumas, dans le cadre du Festival Saint-Germain-en-Laye en Live, accueillait  Benjamin Biolay pour le concert de clôture.

Le public était au rendez-vous, le concert affichant complet.

J'accompagnais mon épouse, une occasion pour moi de découvrir cet artiste que je ne connaissais que très peu, quelques chansons entendues ça et là.

Les lumières s'éteignent et résonne une cumbia.

Il est 21 heures lorsque Benjamin Biolay entre sur scène tout de noir vêtu, lunettes noires;

Le public lui est déjà acquis et le montrera tout au long de sa prestation d'une heure quarante.

Pour débuter "La superbe" qui donnera immédiatement le ton à cette soirée. La setlist parcourra nombre d'albums dont le dernier en date Saint-Clair

Il est entouré d'un excellent groupe composé de Pierre Jaconelli et Philippe Almosnino aux guitare, de Philippe Entressangle à la batterie, de Nathy Cabrera à la basse et de Gimena Alvarez aux claviers.

La tendance rock de la musique de Biolay est indéniable et donne l'envie de bouger à l'assistance sur plusieurs titres;

Le set se terminera sur "Comment est ta peine". 

Nous aurons droit à deux titres en rappel.

Il invitera les musiciens et tous les assistants techniques ainsi que son producteur originaire de la ville pour saluer et remercier le public.

J'étais venu en attendant pas grand chose mais j'ai été très agréablement surpris par la prestation scénique de cet artiste, certainement un des meilleurs en France.

La setlist :

La superbe

L'heure bleue

Les Lumières de la villes

Comme une voiture volée

Night Shop

Miss Miss

De la beauté là où n'y en a plus

Sans viser personne

Les cerfs-volants

Los Angeles

Ton héritage

Jardin d'hiver

Rends l'amour

Parc fermé

Pieds nus sur le sable

Comment est ta peine ?

Encore :

Saint-Clair

Padam

Joe HENRY à l 'Archipel pour un concert intimiste.

Ce samedi 23 septembre Joe Henry était de passage dans la capitale à l'Archipel petite salle de 150 places.

J'adore cet artiste qui tourne très rarement dans nos contrées, où sa notoriété est malheureusement assez confidentielle, celle de sa belle-sœur, Madonna dans un genre totalement différent l'étant beaucoup plus. . J'ai failli passer à côté, merci une fois de plus à la newsletter Fargo Mafia qui ne laisse elle rien passer. Il ne s'était pas produit en France depuis 19 ans.

25 ans de carrière, 17 albums à son actif,  Joe Henry, originaire de Caroline du Nord, a collaboré avec un très grand nombre d'artistes tels Daniel Lanois, Brad Mehldau, T. Bone Burnett, Elvis Costello, John Baez....

J'ai pris immédiatement  deux places et convaincu mon amie Muriel de m'accompagner.

Placement libre, nous nous installons au deuxième rang. Le public, pas des plus jeunes, mais des personnes sachant apprécier ce type d'artiste un peu inclassable. Joe Henry remerciera l'assistance d'avoir pris soin d' écouter ses chansons.

Il est 20 heures, lorsque Joe Henry entre scène.

Il interprétera seul les deux premiers titres s'accompagnant à la guitare électroacoustique, avant d'être rejoint par son "traveling orchestra" en l'occurrence son fils Levon Henry, au piano sur un titre puis à la clarinette.

La voix puissante de Joe Henry va nous enchanter pendant une heure trente. Durant son set il nous proposera quelques titres de son dernier opus, "All The Eye Can See", notamment ce morceau, ainsi que "Kitchen Door"et "Song That I know" et des titres puisés dans ses albums à la qualité constante.

Il reviendra seul pour un unique rappel pour nous interpréter une de des chansons préférées " Under my Skin" de l'immense et inoubliable Cole Porter qui a tant marqué la musique américaine.

Ce fût une très belle soirée, un seul bémol la température glaciale de la salle due à une climatisation mal réglée.  

Wolfmother a enflammé le Trianon

Ce jeudi 6 juillet Wolfmother  groupe originaire de Sidney était de passage au Trianon dans le cadre d'une tournée mondiale. Deux places m'ayant été offertes par la revue Rolling Stone je m'y rendais accompagné à cette occasion de mon fils, amateur de ce type de musique.

Ouverture des portes vers 19 heures nous nous installons au premier étage deuxième rang face à la scène.

Le public était au rendez-vous pour cette soirée.

Il est 19 heures 45 lorsqu'entre en scène le groupe Sons, originaire de Belgique côté Flandres. Ils ont sorti leur deuxième opus "SWEET BOY" en 2022.

Composé de Robin Borghgraef, guitare et chant, Jens De Ruyte, basse, Arno De Ruyte, guitare et Thomas Pultyn batterie.

Ils vont pendant une bonne demi-heure enflammer la salle avec un rock puissant. Une très bonne première partie, bénéficiant en outre d'un excellent son. Ils recevront un très bon accueil justifié de l'assistance.

Un groupe qui devrait connaitre une belle carrière internationale.

Il est 20 heures 45 lorsque Wolfmother investit la scène.

Emmené par Andrew Stockdale à la guitare et au chant, en fait Wolfmother, Jesper Albers aux fûts et  Paul Dokman à la basse tous deux membres du groupe hollandais Paceshifter le trio va  pendant plus d'une heure trente mettre le feu à la salle.

Aucun temps mort, du hard rock, du bon qui va ravir le public avec une setlist qui ne nous laissera aucun répit.

Grosse ambiance dans la fosse, où ça bouge dans tous les sens, malgré la chaleur.

Le set sera composé de 16 titres avec deux rappels, le premier incluant une reprise de Led Zeppelin "Rock n Roll"

Le groupe s'est donné à fond, avec un grand plaisir de jouer d'autant plus que l'ambiance était au rendez-vous dans la salle.

La setlist

Dimension

Rock Out 

Woman

White Unicorn

Apple Tree

Stay a Little Longer

Pyramid

Vagabond

Midnight Train

Calfornia Queen

New Moon Rising

Feeling Love

Colossal

Joker & The Thief

Encore :

Rock'n'Roll Survivor

Rock and Roll (Led Zeppelin cover)

Encore 2 :

Mind's Eye

Kevin Morby au festival Days-Off

Ce vendredi 30 juin Kevin Morby était au programme de l'excellent festival Days Off qui se déroule chaque année à la Cité de la Musique de la Villette.

Malgré la période très troublée, pas d'annulation contrairement aux concerts de Mylène Farmer au Stade de France, ce quartier étant resté loin de la fureur émeutière.

Mon amie Muriel, m'accompagnait.

Le public était au rendez-vous  mais le concert n'était toutefois pas sold-out.

En première partie, nous avons eu droit pendant une quarantaine de minutes à une très bonne prestation de l'irlandaise Lisa O'Neill, avec un set de chansons enracinées dans la pure tradition irlandaise mais abordant des thèmes très contemporains comme la protection de la nature et de notre Terre. Son dernier album "All of this Chance" est paru en début d'année. Plusieurs titres de cet opus ont été interprétés au cours de cette soirée.

Elle a reçu un très bel accueil, mérité, de l'assistance.

Il est 21 heures lorsque Kevin Morby entre sur scène avec ses musiciens.

D'entrée le ton est donné avec le titre "This is a Photograph" qu'il attaque seul à la guitare électrique, titre ouvrant l'excellent album du même nom paru récemment et qui vient de faire l'objet d'une suite.

Les quatre titres suivants proviennent du même opus. 

Kevin est accompagné d'un excellent groupe composé de Dave Sherman aux claviers, Cyrus Gengras à la guitare, Stephen Patterson à la batterie, Liam Kazar  à la basse, Cochemea Gastelum au saxo, à la flûte et aux maracas et Casie Stewart au chant et violon.

Les compositions de Morby comme ses albums sont excellents. Son dernier album est hanté par Memphis et Jeff Buckley et les thèmes abordés sont ancrés dans l'Amérique profonde.

"Five Easy Pieces" fait clairement référence au film des années 1970 avec Jack Nicholson, qui raconte l'histoire d'un travailleur du pétrole qui est aussi un pianiste talentueux. 

Aprés "Rock Bottom", puis Morby a repris d'anciennes chansons : "Stop Before I Cry, Campfire, Wander, No Halo .

Il a dédié "City Music" au district de Columbia, puis a complété le set avec "I Have Been To The Mountain", "Dorothy" et "A Coat of Butterflies", terminant le set avec "This is a Photograph II".

Pour le rappel, Kevin a interprété "Beautiful Strangers" et le titre de son premier album solo, "Harlem River", deux titres excellents.

Nous avons eu droit à une excellent soirée musicale qui pendant un peu plus de deux heures nous a fait oublier la triste et désolante période que nous traversons.

La setlist :

This Is a Photograph

A Random Act of Kindness

Bittersweet, TN

Five Easy Pieces

Rock Bottom

Stop Before I Cry

Triumph

Campfire

Sundowner

Wander

No Halo

OMG Rock n Roll

City Music

I Have Been to the Mountain

Dorothy

A Coat of Butterflies

This Is a Photograph II

Encore ;

Beautiful Strangers

Harlem River

GA 20 - Chuck Prohet

Ce mardi 30 juin, très beau temps sur Paris et toujours autant de circulation, merci qui ?

Mais surtout très belle affiche au Petit Bain, avec deux groupes américains au programme, G-A 20 et Chuck Prophet and The Mission Express.

Mon amie Muriel était bien sûr de la partie.

Le Petit Bain situé sur la Seine, une salle à taille humaine idéale pour écouter de la musique. Le public était au rendez-vous, beaucoup d'américains dans la salle.

Il est 20 heures 30 lorsque le trio GA-20, fondé en 2018, originaire de Boston entre en scène. Pendant une heure ils vont nous proposer du vrai rock'n'roll, spontané, qui donne envie de bouger, sans artifices inutiles.

Les trois membres du groupe tiennent vraiment la route, avec au chant et à la guitare le chevelu barbu, Matthew Stubbs à la guitare, lead guitar durant 14 ans de Charlie Musselwhite et Tim Carman à la batterie. Attaché à un son vintage ils ont pris ce nom en référence à l'ampli Gibson GA - 20.

Ils ne lèveront pas le pied durant tout le set et recevront un superbe accueil mérité de l'assistance

Il est environ 21 heures 45 lorsque Chuck Prophet and the Mission Express arrivent. Chuck à la guitare, Stephanie Finch son épouse aux claviers et à l'accordeon, James DePrato à la guitare, Ken T. White à la basse et aux fûts Vicente Rodriguez.

Originaire de San Francisco, ancien membre du fameux Groupe Grfeen On Red, Chuck Prophet est le digne héritier de Tom Petty.

Pendant presque deux heurs il va nous proposer avec le groupe un excellent spectacle, sans autotune comme il nous le précisera.

L'ambiance est là le public lui réservera un accueil à sa mesure.

Setlist :

Just to See You Smile Fast Kid Come on Over (Dan Penn cover) Wish Me Luck High as Johnny Thunders Coming Out in Code Temple Beautiful Castro Halloween Nixonland Run Primo Run Killing Machine You and Me Baby (Holding on) Best Shirt On The Left Hand and the Right Hand Marathon Always a Friend (Alejandro Escovedo cover) Hey Little One (Dorsey Burnette cover) Ford Econoline You Did (Bomp Shooby Dooby Bomp) In the Mausoleum (for Alan Vega) Bangkok (Alex Chilton cover)
Des concerts de ce niveau l'on en redemande, et que dire du prix, 20 euros le billet, certaines superstars devraient prendre exemple ! C'est assez incroyable d'un tel artiste ne se produise pas dans les arenas ! Qualité des compositions, qualité des musiciens, tout est là.y Vide

Stacey Kent accompagnée par l' Orchestre philharmonique d' Ile de France

Ce jeudi 25 mai le théâtre national de Saint-Quentin en Yvelines accueillait la newyorkaise Stacey Kent accompagnée à cette occasion par l'orchestre philharmonique de l'Ile de France dirigé  par Bastien Stil.

La qualité des spectacles musicaux étant toujours au rendez-vous dans cette salle de la banlieue parisienne, j'avais pris de places situées au balcon. Mon épouse m'accompagnait à cette occasion.

Cette tournée de Stacey Kent fait suite à la parution il y a quelques années de l'album "I Know I dream".

La  mise en place de cette tournée avec cette formation orchestrale a mis deux ans à s'organiser.

Etaient également présents lors de cette soirée ses musiciens, Jim Tomlinson, son mari au saxophone et à la flûte, Graham Harvey au piano, Matyas Hofecher à la contrebasse et Matt Home à la batterie. Mention spéciale à Alexis Cardenas, violoniste qui fera une intervention très remarquée sur l'un des titres interprétés lors de cette superbe soirée.

Stace Kent compte une vingtaine d'albums à son actif, un autre devrait sortir d'ici la fin de l'année.

Pendant plus d'une heure trente elle va nous proposer un spectacle de très grande qualité qui va enthousiasmer l'assistance avec laquelle elle a un contact tout particulier, d'autant plus qu'elle parle couramment notre langue.

Elle va nous proposer des titres composés par son époux, avec des textes notamment de Kazuo Ishiguro, célèbre écrivain japonais et de superbes reprises de chanteurs francophones.

Parmi les titres interprétés au cours de son set, "Bullet Train" "Changing Lights", "Les amours perdues" de Serge Gainsbourg, une superbe version de "Ne me quittes pas" en anglais "If You Go Away", "Les eaux de Mars", une magnifique reprise d"Avec le Temps" et une autre non moins superbe "Jardin d'Hiver" immortalisé par 'Henri Salvador mais écrite par Benjamin Biolay et Keren  Ann.

Ce fut une soirée très réussie, un accord entre les accompagnateurs de Stacey Kent et l'orchestre très bien dirigé, n'écrasant ni le groupe ni la chanteuse, comme cela est malheureusement trop souvent le cas. Une vraie réussite, l'émotion était également au rendez-vous, la voix de Stacey Kent, parfaitement modulé y étant bien sûr pour beaucoup.

A voir vraiment si l'occasion vous est donnée.

Stephan Eicher - Palais des Congrès de Versailles

Ce vendredi 14 avril Stephan Eicher se produisait au Palais des Congrès de Versaillles. 

Appréciant particulièrement ce chanteur j'avais pris deux places, mon épouse m'accompagnait à cette occasion.

Concert annoncé complet comme tous ceux de cette tournée qui fait suite à la parution de son dernier et excellent album "Ode".

Pas de première partie lors de cette soirée.

Sur scène une grande table avec des bougies, des verres. Derrière de vieilles armoires. C'est par celle située à gauche que Stephan Eicher et les trois musiciens qui l'accompagnent entreront. Noemi Von Fetten sera à la harpe, Reyn au piano et Simi Gerber à la basse, et occasionnellement  à la guitare et aux percussions.

Pendant une heure quarante Stephan Eicher va nous offrir un superbe concert  avec bien sûr  pratiquement l'intégralité de son dernier opus et ses plus grands titres.

Le concert démarre avec "Sans contact" issu de ce dernier album.

Stephan Eicher n'est pas qu'un chanteur c'est aussi un conteur d'histoires, il aime le contact avec le public.

Il ne manquera pas avant d'entamer "Pas d'ami comme toi" de faire référence à l'actualité française et de faire remarquer avec humour qu'après avoir choisi leurs dirigeants les français disaient non, non, non.

Il reviendra sur la période Covid et la difficulté à se produire en concert, les concerts autorisés avec se^t personnes puis avec une quinzaine. Période durant laquelle il a crée une structure itinérante baptisée "Le radeau des inutiles" dont il subsiste une morceau transformé en guitare électrique qu'il utilise sur scène.

En milieu de concert au moment où débute "Combien de Temps" entamé par le bassiste tapant sur des verres avec une cuillère. les malles s'ouvriront dévoilant des automates musicaux. Bassiste d'origine jurassienne ce qui fera l'objet d'une controverse amicale avec Stephan Eicher, bernois.

Tous les titres sont accueillis par les applaudissements fournis de l'assistance. Saluons la façon de les interpréter avec de beaux arrangements. Les concerts de Stephan Eicher au cours de ses différentes tournées ne sont jamais des répétitions des tournées précédentes.

Il laissera le pianiste nous interpréter une très beau morceau de sa composition, "En l'air" tout en retenue.

Après “Autour de ton cou”, Eicher annonce la fin prochaine du concert, et se transformant en mentaliste il demande à plusieurs spectateurs de penser à un morceau qu'il n'a pas encore joué et que le  public souhaitait entendre et que lui  allait  deviner, laissant présager que cela allait être bien sûr  “Déjeuner en paix”,  mais c’est “Eisbar” de Grauzone qui est jouée, tout du moins son introduction, car rapidement les premières notes de son grand classique résonnent  dans la salle enthousiasment le public.

Avant d'interpréter "Tu Ne Me Dois Rien", il demande à l'assistance de sortir ses téléphones et de mettre la minuterie sur trois minutes, minuterie ainsi coordonnée avec le break de la chanson et le retour à la lumière, et le dernier titre "Eclaircie".

Bien que n'aimant pas faire de rappel nous auront droit  à un "Hemminge" enlévé pour clore cette très belle soirée.

Stephan Eicher et ses trois musiciens quitteront la scène sous les ovations, ovations des plus méritées vu la superbe prestation qui nous a été donnée. Il ne manquera pas de dédicacer les disques que certains fans lui présentent.

Je me répété sans doute, mais rien ne vaut les concerts dans ces salles à taille humaine, qui permettent une intimité qui a malheureusement disparu dans les arénas.

La setlist de la soirée :

  

1. Sans contact
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2. A nos coeurs solitaires
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3. Pas d'ami (comme toi)
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4. Le plus léger au monde
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5. Tous les bars
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6. Prisonnière
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7. Orage
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8. Voyage
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9. Des hauts, des bas
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10. En L'Air
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11. Lieblingsläbe
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12. Combien de temps
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13. Rêverie
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14. 1000 vies
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15. Je te mentirais disant
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16. Autour de ton cou
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17. Eisbär
    (Grauzone song)
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18. Déjeuner en paix
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20. Encore:
21. Tu ne me dois rien
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22. Éclaircie
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23. Djian's Waltz

Suzanne Vega pour un concert intimiste à Saint-Quentin en Yvelines

 Ce mardi soir la scène du théâtre national de Saint-Quentin en Yvelines accueillait la newyorkaise Suzanne Vega dans le cadre d'une tournée française de huit dates, "An Intimate Evening of Songs and Stories".

Impossible de manquer son passage dans cette excellente salle, mon épouse m'accompagnait à cette occasion. Le placement étant libre non nous positionnons au premier rang plein centre.

Il est un peu plus de 20 heures 30 lorsqu'elle rentre sur scène toute de noir vêtue, accompagné de son fidèle guitariste Gerry Leonard. Elle même s'accompagne à la guitare électro acoustique.

Elle a sorti un nouvel album il y a quelques mois intitulé "New York Songs and Stories". New York et les gens, les histoires, sont les thèmes qui traversent ses chansons.

Les rencontres un de ses thèmes favoris, histoire de bonnes et de mauvaises rencontres.

Chaque titre fait l'objet d'une explication, parfois avec quelques mots en français.

Sa prestation débutera avec "Marlene on the Wall" pour laquelle elle revêtira un chapeau claque.

Au cours de son set elle rendra hommage aux ukrainiens avec une nouvelle chanson "Last Train To Marioupol" qui sera suivi de "Solitude Standing".

Les deux derniers titres seront "Luka", chanson la plus connue de Suzanne Vega, portant sur la maltraitance et la négligence envers les enfants. Puis viendra "Tom's Diner"

En premier rappel nous auront droit à trois titres dont une reprise de Lou Reed avec son fameux "Walk on The Wild Side"

Elle reviendra avec Gerry Leonard pour un deuxième encore, suite à l'accueil reçu par le public de cette salle" et se sera une très belle version de "Calypso"

Sa prestation d'une heure un quart nous a ravis, une musique folk pleine de sincérité, et la voix est toujours telle qu'à ses débuts.  Une belle parenthèse dans ce mode actuel.

La setlist :

Marlene ont the Wall

Small Blue Thing

Caramel

Gypsy

In Liverpool

The Queen and the Soldier

When Heroes Go Down/Lipstick Vogue

Frank  & Ava

New York is My Destination

Last Train From Marioupol

Solitude Standing

Left Of Center

I Never Wear White

Some Journey

Luka

Tom's Diner

Encore 1 :

Walk On The Wild Side (Lou Reed Cover)

Tombstone

Rosemary

Encore 2 :

Calypso

lay Video

Father John Misty - Salle Pleyel

Ce mardi 7 mars,  Josh Tillman aka Father John Misty était de passage à la salle Pleyel, dans le cadre de sa tournée européenne faisant suite à la parution il y a quelques mois de son excellent album "Chloe and the next 20th century".

Mon épouse m'accompagnait à cette occasion. A ma grande surprise ce concert n'était pas annoncé sold-out. Beaucoup d'anglo-saxons dans la salle.

Il est 20 heures passée de quelques minutes lorsque la première partie débute, assurée par une jeune chanteuse londonienne Sophie Jameson. S'accompagnant seule elle à la guitare électrique elle va nous proposer ses chansons pendant une vingtaine de minutes. J'ai trouvé sa prestation trop mélancolique et les mélodies ne m'ont pas particulièrement touché.

Il est 20 heures 40 lorsque Father John Misty, cheveux courts, allure très dandy, entre sur scène accompagné par neuf musiciens.

Pendant deux heures il va nous proposer  un spectacle d'excellente facture entouré d'un très bon groupe. Au programme des titres de son dernier opus et des titres qui ont fait sa réputation de très bon songwriter.

C'est vraiment un homme de scène, soucieux de son public, avec lequel la communication s'avère parfaite.

L'autre de son set, seize titres ont été joué et nous avons bénéficier d'un copieux rappel de quatre autres titres.

Nous avons passé une excellente soirée en sa compagnie, un artiste à voir sur scène sans hésitation.

La setlist 

The Next 20th century

We could be Strangers

Mr. Tillman

The Night Josh Tillman came to our Apt

(Everything but) Her Love

Nancy from Now on

Goodbye Mr. BLUE

Funny Girl

Q4

Things it would have been helpful to know before the Revolution

Nothing good ever happens at the Goddam thirsty Crow

When you're smiling and astrice me

Cheateau Lobby =4 (in C for Two Virgins)

Chloë

This is Sally Hatchet

Date Night

Pure Comedy

I love you, Honeybear

Encore :

Don't be cruel (Elvis Presley cover)

Strange Encounter

Buddy's Rendez-vous

Real Love Baby (acoustic, played only the first half of it before transitioning into Holy Shit)

Holy Shit