ce blog n'a pas pour vocation de donner de liens, qui cherche trouve, seulement de faire connaitre et partager certaines musiques, de tous genres mais de qualité.
Ce mardi 6 décembre la Théâtre de Saint-Quentin en Yvelines accueillait le jazzman de renommée internationale Avishai Cohen qui dans le cadre de cette tournée se produit en trio.
Cette tournée fait suite à la parution de son dernier et excellent album "Shifting Sands sorti en mai.
Mon épouse m'accompagnait à cette occasion. Le public était au rendez-vous.
Pendant une heure trente entouré de l'excellent pianiste Guy Moskovitch et d'une non moins remarquable batteuse Roni Kaspi il va nous enchanter par sa musique. Ce qui est appréciable c'est qu'il fait la part belle aux deux musiciens qui occupent la scène avec lui.
Voici la setlist qui m'a été aimablement communiquée par une proche du musicien :
Ce vendredi 18 novembre dans le cadre de la 23ème édition du Festival Blues sur Seine la salle Simone Signoret à Conflans-Ste-Honorine nous proposait une belle affiche avec Natalia M King et Myles Sanko.
A cette occasion mon épouse m'accompagnait.
La newyorkaise Natalia M King qui a sorti son nouvel album en novembre 2021 "Woman Mind Of My Own" était à cette occasion accompagnait d 'un excellent quartet composé du pianiste Damien Argentieri, du guitariste Ludo Bruni, de Fabricio Nicolas à la basse et de Vince Laurent à la batterie.
Pendant une heure quinze Natalia M King va nous proposer une très belle prestation.
Son sens du contact avec le public qu'elle fait participer et auquel elle s 'adresse en français est un plus incontestable qui a contribué à la réussie de cette soirée.
Au cours de sa prestation elle nous proposera des titres de sa composition et des reprises de pointures de la chanson américaine.
La setlist a été la suivante :
Woman Mind of My Own.
You Don't Know What Love Is. (Billie Holiday cover)
Pink Houses. (John Mellencamp cover)
AKA Chosen.
You Don't Treat Me No Good. (Sonia Dada cover)
Today I Sing the Blues. (Aretha Franklin cover)
Play On.
Night Time Is the Right Time. (Ray Charles cover)
Rappel
So Far Away
Il s'en suivra un intermède un peu long d'une bonne demi-heure pour permettre aux musiciens accompagnant Myles Sanko de s'installer.
Le groupe gagne la scène vers 22 heures 40 et rejoint après quelques minutes d'introduction musicale par Myles Sanko. Ce chanteur anglais va nous proposer pendant une heure une soul traditionnelle très agréable. Doté d'une belle voix suave il sera un peu desservi par la balance, l'orchestre couvrant un peu trop celle-ci.
En ce samedi chaud à Paris le Trabendo accueillait Dinosaur Jr. pour une soirée noïse et c'est peu de le dire !!
Originaire du Massachusetts le groupe est composé de J. Mascis à la guitare, Lou Barlow à la basse et Murph à la batterie. Ils ont publié leur douzième album "Sweep it into Space" en 2021. Album de belle facture.
Mon amie Muriel m'accompagnait à cette occasion.
Le concert était annoncé complet, pas mal pour un groupe ne passant que très rarement sur nos ondes.
Nous nous positionnions derrière les tables de mixage ce qui par la suite, du moins pour le passage de Dinosaur Jr ne s'avèrera pas l'idéal car les voix furent pratiquement inaudibles, mais il faut dire que vu le volume de la guitare cela rien d'étonnant.
Il est 19 heures 30 soit une demi-heure plus tôt que prévu quand la première partie assurée par le groupe Garcia Peoples originaire du New Jersey débute. Très influencé par le Grateful Dead ils vont pendant une bonne quarantaine de minutes nous proposer un très bon set. Rien d'original mais très agréable.
Il est 20 heurs 30 lorsque Dinosaur Jr entre en scène.
Derrière J. Mascis un mur de trois amplis Marshall, cela promet du lourd. Un simple "Hey guys" et ça demarre. L'homme n'est pas bavard.
Le premier titre sera "Lung" et d'entrée le son est au maxi, la voix est quasiment inaudible. Et le volume sonore sera constant, de ma place avec vue sur les consoles, je constate que le n iveau des décibels jamais en dessous de 100 !!
Nous avons droit à plusieurs titres du dernier opus dont "I ain't", "Garden" avec Lou Barlow au chant, " I expect it always", "I met the Stones"
Sur "The Wagon" qui suivra il sera rejoint par le technicien guitares Jake Wardwell. Devant la scène le public s'agite et ça bouge vraiment, impressionnant vu de derrière.
Le déluge sonore ne faiblira jamais et les trois derniers titres du set "Mountain Man ", "Freak Scene" et "Forget The Swan" nous achèverons.
En rappel deux titres "Watch the corner" à la demande du public et pour terminer une reprise méconnaissable des Cure "Just like Heaven"
Le concert aura été chaud tant par la puissance sonore que par la chaleur dans le salle mais le public est parti satisfait de sa soirée.
Ce vendredi 7 octobre le Théâtre National de Saint-Quentin en Yvelines accueillait Sarah McCoy qui entame une tournée pour présenter de nouvelles chansons qui figureront sur son prochain album qui doit paraitre en 2023.
Cette américaine nourrit au blues de la Nouvelle-Orleans, s'est installée à Paris depuis quelques années, découverte par Chilly Gonzalez dont elle avait assuré une première partie.
Connue pour ses prestations scéniques hors normes, nous n'avons vraiment pas été déçus au cours de cette soirée où elle nous a entrainés dans son univers très personnel. A cette occasion mon épouse m'accompagnait.
Vers 20 heures 30 les lumières s'éteignent et la chanteuse arrivée seule sur scène interpréte un premier titre déchirant à capella.
Pour les trois titres suivants elle restera seule sur scène s'accompagnant au piano avec une belle maitrise.
Chaque titre fait l'origine d'un commentaire en français ce qui est vraiment par appréciable.
Elle sera ensuite rejointe par ses deux musiciens Jeff Halam à basse et synthés et Antoine Kernion à la batterie électronique.
La musique évoluera vers une électro soul de très grande qualités, accompagnant parfaitement la voix sidérante de Sarah McCoy qui ne laissera personne indifférent.
Parmi les titres interprétés cette soirée, "Boogie Man", "Mamma's Song" un titre fantastique et sans aucun doute le plus prenant de la soirée, "Go Blind" son nouveau single.
Pendant une heure trente nous avons été emporté dans son univers et des prestations de ce niveau ce n'est pas tous les jours que l'on peut y assister. Une artiste totalement habitée par sa musique.
En ce début juillet le festival Days Off connait sa douzième édition et comme toujours le programme est des plus attrayant.
Ce dimanche 10 juillet au programme l'américain Andrew Bird, originaire de l'Illinois qui va se produire avec l'orchestre Philharmonique d'Ile de France, dans le cadre de sa tournée "Outside Problems"
A cette occasion mon épouse m'accompagnait
Le concert est prévu dans la grande salle Pierre Boulez de la La Philharmonie.
Le public est au rendez-vous, la salle est quasiment pleine.
Il est 19 heures lorsque la première partie assurée par la chanteuse Laura Cahen débute.
Pendant une heure cette artiste va nous proposer une excellente prestation de 55 minutes. Avec un style personnel, elle est je pense, promise à une belle carrière. Son style est assez difficile à classer, mais tend vers l'electro. Les textes sont très personnels. Dotée d'une belle voix elle joue également de la guitare.
Lors de sa prestation elle était accompagnée de Zoé Hochberg à la batterie et de Théodora de Lilez aux claviers.
Elle a reçu un excellent accueil du public auquel elle avait fait part de sa grande joie de se produire dans cette magnifique salle qu'est la Philharmonie.
La setlist a été la suivante :
La complainte du soleil
Poussière
Cavale
Réverbère
Dans mon lit
Coquelicot
La fièvre noire
Désarmée
La jetée
Brume électrique
Nuit forêt.
Entracte d'une demi-heure pour permettre l'installation de l'orchestre.
Pour Andrew Bird c'est une première de jouer avec un orchestre symphonique. L'occasion de présenter des titres de son dernier album "Inside Problems".
Les arrangements des morceaux qui doivent être exécutés ce soir sont à mettre au crédit de Gabriel Kahane.
La direction de l'orchestre est assurée par Jonas Ehrler.
La prestation d'Andrew Bird fera l'objet de deux sets, le premier avec l'orchestre, le second avec son groupe, à la basse Alan Hampton, à la batterie Ted Poor.
Personnellement j'ai largement préféré la deuxième, les mélodies selon moi se perdant dans la masse symphonique.
La deuxième partie a été plus enthousiasmante, le support rythmique assuré par les deux excellents musiciens Alan Hampton et Ted Poor soutenant à merveille les mélodies d'Andrew Bird.
A la fin du show Andrew Bird recevra d'extraordinaires applaudissements. Le public attendra un second rappel qui ne viendra pas.
Ce mercredi 15 juin 2022 la Maroquinerie accueillait le groupe américain Drive by Truckers malheureusement très peu connu dans nos contrées.
Basé à Athens, état de Georgie, cette formation œuvre depuis une vingtaine d'années et compte plus d'une dizaine d'albums à son actif dont le dernier en date "Welcome to Club XIII" vient juste de paraitre. Il est de très bonne qualité.
Ce groupe qui a connu de nombreux changements de personnels ne s'était jamais produits en France.
Cette formation est actuellement composée de Patterson Hood et Mike Cooley membres fondateurs, tous les deux au chant et guitares, de Brad Morgan à la batterie, Jay Gonzalez aux claviers et guitare et de Matt Patton à la basse.
A cette occasion mon amie Muriel m'accompagnait après une longue absence.
Les portes de la salle s'ouvraient à 19 heures 30. Dans le public beaucoup étaient originaires des U.S.
Ce type de musique n'attirant malheureusement plus les foules chez nous, celles-ci préférant les musiques urbaines ou la variété traditionnelle.
Le public était toutefois au rendez-vous sans que le concert soit sold-out
Il est 20 heures lorsqu'entre sur scène Jerry Joseph, musicien originaire de Los Angeles.
S'accompagnant à la guitare électro acoustique il va nous proposer trois titres assez long, agrémentés de commentaires un peu longuets. Toutefois sa prestation a été agréable vue le dynamisme qu'il dégage.
Les cinq membres de DBT investissent ensuite la scène et vont nous délivrer une excellente prestation de deux heures sans temps mort. Ils vont nous interpréter une partie des titres de leur dernier opus à cette occasion.
Les morceaux s'enchainent interprétés souvent avec trois des membres aux guitares donnant plus de puissance à leur musique. Sur un titre nous auront droit à des cuivres, trompette et saxo. Il y aura quelques titres mi-tempo pour ralentir la cadence, mais leur prestation sera survitaminée.
Les deux membres fondateurs alternent au chant.
Le public est ravi par le show et manifeste son contentement.
Le groupe joue sans setlist et varie les titres à chacune de ses prestations.
Voici quelques uns de ceux interprétés au cours de cette soirée:
Every Single Storied Flameout
We Will Never Wake You Up in the Morning
Gravity'gone
The Compagny I Keep
Maria's Awful Disclosures
Rosemary With a Bible and a Gun
Let There Be Rock
Angelsand Fuselage
A la fin du set Patterson Hood et Mike Cooley quitteront les premiers la scène, suivi du bassiste. Le batteur et le clavier continueront quelques minutes avec une musique constituée de nappes de piano apaisantes. Jay Gonzalez restera seul encore un moment.
Pas de rappel mais ce n'était pas nécessaire.
Nous avons passé une belle soirée rock. Il est regrettable que ce groupe n'ait pas l'audience qu'il mérite.
Une fois de plus la Maroquinerie a accueilli un spectacle de qualité à un prix plus que raisonnable.
En ce dimanche 9 mai la salle du Trianon accueillait le groupe écossais Travis.
Originaires de Glasgow les écossais ont toujours été appréciés dans notre pays. Le public était au rendez-vous. A cette occasion mon épouse m'accompagnait pour assister à leur prestation.
Les portes de la salle s'ouvraient vers 19 heures.
Nous installons au deuxième balcon en plein centre face à la scène.
En premier partie une chanteuse franco-allemande Karoline Rose Sun accompagnée d'un bassiste et d'un batteur, elle-même officiant à la guitare électrique.
Pendant une trentaine de minutes elle va nous proposer une prestation brutale, faite de morceaux assez courts.
Sa musique reflète apparemment un mal être ressenti par les jeunes allemands se questionnant sur le passé de leur père.
Elle recevra un bon accueil du public.
Il faudra attendre un bon quart d'heure avant l'arrivée sur scène du quatuor écossais Fran Healy au chant aux guitares, Andy Dunlop à la lead guitar, au banjo et accessoirement aux claviers, Dougie Payne à la basse et Neil Primrose à la batterie.
Avant de commencer le public leur est déjà acquis.
Au programme de la soirée la première partie de leur set sera l'interprétation dans son intégralité de leur album de 2001 Invisible Band.
Le show débute donc par l'incontournable "Sing". Il est à noter que le groupe fera usage de bandes enregistrées pour les parties claviers, ce qui pour moi est un peu dommage, ne voudrait-il mieux par faire appel à un vrai musicien ? comme le font d'autres groupes.
Mais cela ne gâchera pas le plaisir d'entendre ces musiciens qui prennent vraiment du plaisir sur scène et nous le font partager.
La seconde partie sera consacrée à leurs grands succès et à des titres récents. .
Il n'y aura pas de rappel mais ce n'était pas nécessaire le groupe s'étant entièrement livré en nous ayant proposé une excellente prestation qui a ravi l'assistance qui a marqué son enthousiasme tout au long de la soirée.
Ce mercredi 16 février
2022, Piers Faccini, artiste italo-britannique installé en France depuis de
nombreuses années se produisait à la Cigale, une salle à taille humaine, dans
le cadre de sa tournée faisant suite à la sortie de son excellent album «
Shapes of the Fall ».
Accompagnée de mon
épouse, je m’y rendais afin d’assister à la prestation scénique de cet artiste dont
j’aime la musique et la voix depuis plusieurs années, que j’ai découvert par
l’intermédiaire de F.I.P. une des rares radios à la programmation de qualité.
Le public était au
rendez-vous. Pas de première partie au programme de la soirée.
Il est 20 heures 15
lorsque débute le concert au cours duquel il va nous interpréter une très
grande partie de son dernier opus, mélange de folksongs anglo-saxonnes, de chants
traditionnels d’Italie du Sud, de musique du Maghreb et de chants gnawas.
Shapes of the Fall,
"les formes de la chute" littéralement en français, est un voyage
intérieur, s’inspirant des traditions de la Méditerranée, du Maghreb et de
l’Afrique de l’Ouest comme de la musique ancienne.
Démarrage en douceur
avec « They Will Gather No Seed » titre d’ouverture du dernier album,
une complainte, celle de l’animal, de l’oiseau, de l’insecte,
de l’arbre dépossédés de leur « maison » par l’homme, suivi de « Hope
Dreams » extrait de l’EP de 2019 « Hear my Voice ».
Après ces deux titres
Piers Faccini présentera son spectacle à l’assistance à laquelle il annoncera la
présence de nombreux d’invités.
Le premier d’entre eux
sera Karim Ziad, ex-membre du Joe Zawinul Syndicate, aux percussions, frère de
Malik Ziad un des membres du quartet accompagnant Piers Faccini lors de cette
soirée. Le titre suivant sera « Remember Them ».
Les titres vont
s’enchainer et nous prendre avec leur rythme lancinant. Viendront donc « Levante »,
le très beau « Dunya », « Lay Low to Lie », trois
titres du dernier disque.
Suivront la très belle
« Sunette d’Amore » une tarentelle ancienne des Pouilles et
« Three Times Betrayed » de l’album de 2011 « My
Wilderness »
Il introduira en suite
la chanteuse Yelli Yelli (Emilie Hanak) avec laquelle il mène un projet
parallèle qui nous interprétera « Tassumi »
Le musicien Medhi
Nassouli rejoindra les musiciens. Virtuose marocain au guembri et au chant.
Le spectacle
continuera avec « l’Aria de Tranieri », puis une chanson gnawa
« Aîcha Hamdouchia »
Nous reviendrons ensuite
au dernier album avec « Firefly », et le magnifique « Foghorn
calling » qui sonne l’alarme sur l’état de la Terre.
Sur « All
Aboard » il invitera le public à reprendre en chœur le refrain.
Pour les deux derniers
titres il invitera sur scène Oriane Lacaille, originaire de la Réunion. Le
premier titre sera « The damned and The Saved » provenant des
sessions du dernier album mais ne figurant pas sur le disque. Piers Faccini y chante la lumière et l'espoir dans un contexte
d'effondrement de la biodiversité et du dérèglement climatique. « A Home
away from Home » de l’album « Two Grains OF Sand » concluera de
belle manière le magnifique set que nous a offert Piers Faccini, accompagné à
cette occasion des excellents musiciens que sont Simone Prattico à la batterie,
son complice depuis de nombreuses années, Malik Ziad au guembri et mendole,
Juliette Serra au violoncelle et Séverine Morfin au violon alto.
Piers Faccini et ses musiciens viendront saluer le public. Ils
recevront une ovation des plus méritée après deux heures d’un très beau voyage
musical sortant de l’ordinaire.
Piers Faccini reviendra quelques minutes plus tard pour nous
proposer seul avec sa guitare « Together Forever Everywhere », puis
il sera rejoint par l’ensemble des participants de la soirée pour un dernier morceau
portant bien son nom « Tribe » sur lequel il invitera une nouvelle fois le
public à reprendre le refrain.
Nous avons ce soir assisté à une superbe soirée musicale avec
une très belle ambiance et un lien manifeste entre l’artiste et son public.