dimanche 30 juin 2024

Lord Huron à l'Elysée Montmartre

Ce samedi 30 juin le public était au rendez-vous pour le concert de Lord Huron à l'Elysée Montmartre, leur dernière venue remontant à 2018 au Trabendo

La file d'attente constituée d'un public jeune était en place de bonne heure l'ouverture de la salle étant prévue pour 17 heures 30. Toutefois celle-ci ne se fit qu'à 18 heures 30, heureusement le temps était au beau sur Paris.

Mon amie Muriel m'accompagnait pour assister à la prestation de Lord Huron, groupe basé à Los Angeles, emmené par  Ben Schneider originaire du Michigan. Œuvrant  dans un genre multiforme combinant des influences rock, country, folk rock, surf music , cette formation compte quatre excellents albums à son actif.

En première partie l'australienne Asha Jefferies, qui vient de sortir son premier album. S'accompagnant à la guitare électrique, rejointe par un bassiste dès le deuxième titre de son set, elle va nous proposer pendant une trentaine de minutes une musique assez agréable tendance folk rock.

Elle recevra un bon accueil du public.

Il est 20 heures 15 lorsqu'un téléphone de rue installé sur la scène se met à sonner annonçant le début du show. Un des membres de la formation décroche et laisse retomber le combiné. Téléphone qui servira de micro sur quelques titres.

Les quatre membres du groupe, Ben Schneider à la guitare et au chant, Mark Barry à la batterie, Miguel Briseno à la basse et au theremine, Tom Renaud à la guitare s'installent alors renforcés sur cette tournée de Brandon Walter à la guitare et de Misty Boyce au chant et aux claviers.

Pendant une heure quarante cinq, ils vont nous délivrer une excellente prestation très rythmée, qui va emporter l'adhésion du public conquis.

La setlist survolera l'ensemble de leur discographie avec toutefois seulement deux titres de leur dernier opus "Long Lost" paru en 2021.

Nous avons passé un excellent soirée, avec une formation d'excellente qualité, malgré la chaleur régnant dans la salle, qui mériterait une meilleure climatisation.

La setlist :

Never Ever

Ancient Names (Part I)

Secret of Life

Meet Me in the Woods

Mine Forever

Dead Man's Hand

Ends of the Earth

Hurricane (Johnnie's Theme)

The Yawning Grave

Way Out There

I Lied

Let the Devil Come

La Belle Fleur Sauvage

When the Night is Over

Is There Anybody Out There

The Birds Are Singing at Night

The Night We Met

Fool for Love

Encore:

The World Ender

Wait by the River

Not Dead Yet






mercredi 19 juin 2024

Megadeth au Zénith de Paris

Ce mercredi 19 juin soirée métal au Zénith avec à l'affiche le groupe de Thrash Metal du californien Dave Mustaine, Megadeth, un groupe incontournable du genre. Mustaine, est le seul membre restant de ce groupe depuis son origine.

J'avais pris des places pour voir cette formation au Palais des sports en 2014 mais ce concert avait été annulé suite au décès du frère de David Ellefson bassiste du groupe pendant de très nombreuses années.

Mon fils ayant pris deux places pour ce concert du 19 juin je n'hésitais pas à l'accompagner au Zenith, première de l'une des trois dates des concerts que Megadeth donnera dans l'hexagone dans le cadre de la tournée "Crush The World Tour".

Le public était rendez-vous bien que ce concert ne soit pas sold-out.

En première partie les finlandais de Stratovarius qui pendant une heure vont nous proposer une dizaine de titres. Formé en 1984 ce groupe de power metal compte seize albums dont le dernier en date "Survive" publié en 2022 dont ils nous interpréteront trois titres au cour de leur set. En son sein cette formation ne compte plus aucun membre à l'origine de sa formation.

Au chant Timo Kotipelko, aux claviers Jens Johansson qui a par le passé accompagné Yngwie Malmsteen e Allan Holdsworth et collabore avec Ritchie Blackmore au sein de Rainbow, Lauri Porra à la basse, Matias Kupiainen à la guitare et Rolf Pive à la batterie.


Ils recevront un bon accueil du public présent durant leur prestation, car beaucoup ne sont venus qu'après.

Leur setlist : Eaglehear/Speed of Light/Paradise/World on Fire/Legions/Frozen in Time/Black Diamond/Unbreakable/Hunting High and Low

Il est 21 Heures 30 lorsque les lumières de la salle s'éteignent et que résonnent les premières notes de "The Sick, The Dying.. and The Dead" titre qui a donné son nom au dernier album du groupe, mettant d'entrée le feu à la salle composée d'un public multi-générations, comme quoi ce genre musical est encore bien vivant.

Départ pied au plancher et ce durant tout leur set qui avoisinera une heure trente.

Le son est excellent, bien meilleur que celui de la première partie, ce qui est, bien souvent le cas, le groupe vedette étant la plupart du temps privilégié.

Les musiciens sont au top, le public également.

Parmi les titres proposés plusieurs sont extraits de l'excellent album Countdown to Extinction, nous aurons également droit car nous sommes en France à "A tout le monde" repris en choeur par le public enthousiaste et pour terminer le set "Peace Sells".

En rappel l'incontournable "Holy Wars" une très belle conclusion de ce très bon show, Mustaine en profitera pour présenter les trois autres musiciens Dirk Verbeuren à la batterie, ex-membre du groupe suédois Soilwork, James LoMenzo à la basse, ex White Lion et Teemu Mäntysaar à la guitare, qui partage les soli avec Dave Mustaine.

Nous avons ce soir assisté à une excellente prestation de Megadeth, toujours à la hauteur de sa réputation, merci à ces excellents musiciens.


La setlist :

The Sick, the Dying… and the Dead!

Dread and the Fugitive

Angry Again

Hangar 18

This Was My Life

She-Wolf

Skin o' My Teeth

Countdown to Extinction

Sweating Bullets

Trust

A tout le monde

Tornado of Souls

We'll Be Back

Symphony of Destruction

Peace Sells

Encore :

Holy Wars..The Punishment Due




























     

    



lundi 13 mai 2024

The Black Keys - second concert au Zénith de Paris 13 Mai

Lundi 13 mai  second show parisien des Black Keys au Zénith de Paris dans le cadre de leur tournée faisant suite à leur excellent dernier album en date paru récemment "Ohio Players".

J’avais pris deux places dès l’annonce de ces deux concerts. Mon amie Muriel m’accompagnait une nouvelle fois à cette occasion.

Le zénith s’est rempli doucement mais s’est avéré complet à l’arrivée du groupe vedette.

En première partie un groupe parisien les excellents Howlin’ Jaws, un trio composé de Djivan Abkarian (chant, basse), Lucas Humbert (guitare) et Baptiste Leon (batterie) A leur actif deux albums dont le dernier "Half Asleep, Half Awake" est paru en septembre 2023. Un groupe qui joue du rock’n’roll comme nous le dira le bassiste  et effectivement c’est ce qu’ils vont nous proposer pendant une demi-heure, avec au programme six titres qui ne nous laisseront pas de répit.

Ils vont pendant ces trente minutes bien chauffer la salle. Le son est très bon et puissant, ce qui n’est pas toujours le cas pour une première partie.

Le guitariste fait des prouesses avec sa guitare, une groupe promis à un bel avenir, du moins il faut l’espèrer.

Ils recevront un bel accueil mérité du public. Dommage que la salle n’est pas été pleine lors de leur prestation.

 Leur setlist fut la suivante :

Half Asleep Half Awake

Through My Hands

Bewitched Me

Heartbreaker

Healer

Mirror Mirror


Il est 21 heures lorsque Dan Auerbach, guitare et chant et Patrick Carey, batterie, The Black Keys arrivent sur scène accompagné de leur touring band, Andy Gabbard , guitare et backing vocals, 

Zach Gabbard, basse et backing vocals, Ray Jacildo, claviers et backing vocals et Chris St. Hilaire, percussions, backing vocals. Deux autres musiciens interviendront au cours du set, un autre guitariste qui jouera également du saxophone et un trompettiste.

Pendant un peu plus d’une heure trente ils vont nous délivrer un excellent show, vingt et un titres au total. Un très bon son puissant, la technique est au rendez-vous, ce n’est pas toujours le cas, le public est tout de suite emporté par le rythme. Nos avons droit également à un très beau jeu de lumières en arrière-plan.

Nous aurons droit à quatre titres du dernier album et à deux reprises, "Have Love Will " Travel de Richard Berry & The Pharaohs) et une très belle version de  " I Heard It Through the Grapevine" de Gladys Knight and The Pips.

Seul petit bémol pour mon amie et moi l'enchainement des titres, les quelques blancs pour les changements de guitare auraient pu être évités, si les autres autres musiciens ne se limitaient pas au rôle de simples accompagnateurs. 

Nous avons passé une très belle soirée avec ces deux groupes qui savent encore ce que rock veut dire.

I Got Mine

Gold on the Ceiling

Your Touch

Tighten Up

Have Love Will Travel (Richard Berry & The Pharaohs cover)

Everlasting Light

Next Girl

Lo/Hi

This Is Nowhere

Heavy Soul

Weight of Love

Howlin' for You

Beautiful People (Stay High)

Only Love Matters

Fever

On the Game

Wild Child

I Heard It Through the Grapevine (Gladys Knight & the Pips cover)

She's Long Gone

Encore:

Little Black Submarines

Lonely Boy














lundi 29 avril 2024

SLASH featuring Myles Kennedy and the Conspirators au Zenith de Paris

Ce lundi 29 avril le Zénith de Paris accueillait Slash featuring Myles Kennedy and the Conspirators pour la dernière date de leur tournée mondiale. En première partie Mammoth WVH groupe du fils de l'inoubliable Eddie Van Halen.

Invité par mon fils je ne pouvais manquer ce concert, sûr de ne pas être déçu par ces musiciens. Le public était au rendez-vous, un public de tous âges.

Il est 20 heures précises lorsque les membres de Mammoth WHH entrent sur scène pour un puissant set d'une trentaine de minutes. A l'œuvre Wolfgang Van Halen, chant et guitare, Jon Jourdan à la guitare rythmique, Frank Sidoris que nous retrouverons avec les Conspirators à la guitare, Ronnie Ficaro à la basse et Garrett Whitlock à la frappe puissante à la batterie.

Six titres au programme, du très bon hard rock, avec l'intervention sur l'un d'eux de Myles Kennedy en guest star.

Les musiciens ont plaisir à jouer cela s'entend et se voit. Wolkgang Van Halen, en digne héritier de son père nous gratifiera de quelques bon solo avec des passages en taping.

Leur setlist fut la suivante :

"Another Celebration at the End of the World /You're to Blame/I'm Alright/Like a Pastime/Take a Bow avec Myles Kennedy à la guitare et au chant/Don't Back Down.



Entracte d'une vingtaine de minutes pour retirer le matériel.

Il est 20 heures 50 lorsque les lumières s'éteignent à nouveau au son d'un morceau d'Ennio Morricone, Humanity tiré de la B.O. de "The Thing".

Pendant plus de deux heures Slash, Myles Kennedy et les Conspirators Todd Kerns à la basse, Brent Fitz à la batterie et Frank Sidoris à la guitare rythmique vont nous offrir un spectacle de grande intensité sans aucun temps mort. Ils ne se moquent pas de leur public c'est le moins que l'on puisse dire !

Une setlist de 23 titres avec beaucoup d'extraits du dernier album de 2024, intitulé 4.

Myles Kennedy chante sans forcer sa voix , c'est un vrai showman, bien secondé par Todd Kerns pour soulever l'enthousiasme du public.

Slash assure le show à la guitare, sur "Wicked Stone" il va tout particulièrement se distinguer avec un solo au très long court, impressionnant. Slash y laissera d'ailleurs  des litres du sueur.

Les musiciens ne reprendront au cours de cette soirée qu'un seul titre des Guns "Perfect Crime".

Nos aurons droit également à une reprise d'un titre de Lenny Kravitz, de très bonne facture.

Le set se terminera par la présentation des musiciens par Myles Kennedy qui connaitra à ce moment là des ennuis de micro.

En rappel les roadies avance un clavier sur scène derrière lequel s'installe le batteur pour une reprise de Rocket Man d'Elton John. Slash est derrière une lap steel guitar qu'il maitrise parfaitement.

Ils seront ensuite rejoints par Wolfgang Van Halen pour une reprise de Highway To Hell, reprise en chœur par le public. Un bonus pour le public parisien en conclusion de la tournée.

Le show se terminera par "Anastacia" à l'issue duquel les musiciens remercieront le public pour l'accueil. ils distribueront les médiators inutilisés, baguettes et peaux des fûts, ce qui arrive vraiment rarement.

Nous avons ce soir à une superbe soirée rock avec une très belle ambiance.

Vive le hard rock;

La setlist

The River is Rising

Driving Rain

Halo

Too Far Gone 

Back From Cali, un titre de Slash

Whatever Gests You By

Actions Speak Louder Than Words

C'est la Vie 

Always on the Run, cover de Lenny Kravitz avec Todd Kerns au chant

Bent to Fly

Avalon

Spirit Love

Perfect Crime, reprise extraite du Use Your Illusion One des Guns N'Roses avec de nouveau Todd Kerns au chant

Starlight, un titre de Slash

Wicked Stone avec un très long solo de Slash

April Fool

Fill My World

Doctor Alibi de Slash avec  Todd Kerns au chant

You're a Lie

World on Fire 

Encore :

Rocket Man (I Think It's Going toBe a Long, Long Time) reprise d'Elton John

Highway to Hell, cover d'ACDC

Anastasia










jeudi 28 mars 2024

Bill Ryder-Jones à la Maroquinerie

Ce jeudi 28 mars 2024 dans le cadre de sa tournée européenne faisant suite à la sortie fin 2023 de son dernier opus l'excellent  Iechyd Da ( Santé! ) se produisait à la Maroquinerie, cadre idéal pour aller l'écouter.

Ce concert était annoncé complet. Mon amie Muriel m'accompagnait.

Il est 20 heures lorsque débute la première partie assurée par Evelyn Halls alias Pet Snake, qui assurera par la suite aux côtés de Bill Ryder-Jones le violoncelle. Seule sur scène s'accompagnant à la guitare électrique dotée d'une voix agréable, elle va pendant une trentaine de minutes nous proposer ses propres compositions. 

Il faudra ensuite attendre une trentaine de minutes avant l'arrivée de la tête d'affiche de cette soirée, Bill Ryder-Jones, ancien guitariste du très bon groupe britannique The Coral.

Pour cette soirée il est accompagné par six musiciens, Evelyn Halls au violoncelle, deux guitaristes, dont Liam Power de By The Sea, un clavier, un bassiste et Phil Murphy à la batterie, une formation conséquente pour interpréter les titres assez complexes de son dernier album.

Le set débutera par  " I hold Something in my Hand" et sera suivi de trois autres titres issus de ce même opus.

Nous aurons ensuite droit à trois titres extraits de l'album " A Bad Wind Blows in my Heart", suivi par l'émouvant "Daniel"

Le public apprécie la prestation des musiciens.

Nous aurons à mi-set droit à deux titres en solo, Bill Ryder-Jones s'accompagnant à la guitare électro-acoustique, "Lemon Tree" et "Seabird"

Ensuite retour à l'album "Iechy Da" avec quatre titres.

Un extrait de l'album "West Kirby County Primary" suivra et le concert s'achèvera avec "This Cant 'go On" à la suite duquel les musiciens quitteront la scène. Il n'y aura pas de rappel.

Nous avons assisté à un très bon concert sans chichi, avec un artiste à la très belle voix, prenante, soutenu par une excellente formation. 


La setlist :

I Hold Something In My Hand

Christina

If Tomorrow Starts Without Me

A Bad Wind Blows in My Heart, Part 2

Hanging Song

Anthony & Owen

Wild Swans

Wild Roses

Daniel

The Lemon Tree #3 (Solo, audience request)

Seabirds (Solo)

I Know That It's Like This (Baby)

A Bad Wind Blows In My Heart, Part 3

Thankfully For Anthony

Nothing To Be Done

Two to Birkenhead

This Can't Go On











mardi 26 mars 2024

MR. BIG AU BATACLAN

Mardi 26 mars le groupe américain Mr. BIG s'arrêtait au Bataclan dan le cadre de sa tournée  "Big Finish Tour".

Fondé en 1988 cette formation a marqué une époque, un super groupe avec des musiciens de haut vol.

Je retournais à cette occasion avec des sentiments mitigés au Bataclan, pour la première fois depuis les tragiques évènements de 2015 avec mon fils.

Nos places étaient au balcon face à la scène.

Bien que pas annoncé sold-out, le public était au rendez-vous pour assister à ce concert.

Il est 19 heures 20 lorsque la première partie se présente  Jared James Nichols, un guitariste américain originaire du Wisconsin, accompagné de  Louis Collins à la basse et de Ryan Rice à la batterie.

Durant une quarantaine de minutes ils vous nous présenter un set très énergique à  base de hard rock et de blues rock et seront une très belle entrée en matière de cette soirée.

Sept titres au programme, "Easy Come, Easy Go", "Down The Drain", "Hard Wired","Threw Me to the Wolves", "Skin 'n Bone", "Good Time Girl" et une reprise du groupe Mountain pour terminer "Mississippi Queen".

Ils recevront des applaudissement mérités pour cette bonne première partie.




Une demi-heure d'entracte afin de permettre aux trois musiciens d'enlever leurs instruments et de finaliser l'installation de Mr.Big.

Les lumières s'éteignement à nouveau progressivement au son d'un titre des regrettés Ramones à la suite duquel les quatre musiciens de Mr. Big, Eric Martin, chant et guitare acoustique, Billy Sheehan à la basse et backing vocaux, Paul Gilbert aux guitares, Nick D'Virgilio à la batterie et Michele Luppi au co-lead and backing vocaux.

Pendant une heure quarante cinq le groupe va ravir l'assistance  en interprétant une vingtaine de titres dont l'intégralité de leur album phare "Lean Into it"
Les musiciens sont tous d'excellents instrumentistes.
Nous aurons droit à un solo de guitare de Paul Gilbert resté seul sur scène et ensuite à un solo de basse par Billy Sheehan. Ces deux passages un peu démonstratifs, n'étaient pas nécessaires pour démontrer leurs qualités, mais bon cela fait partie du show très professionnel qu'ils nous ont délivré.
Sur l'avant dernier titre de la soirée "Good Loving" les membres du groupes changeront d'instrument, le batteur assurera la guitare, le chanteur la basse, le guitariste la batterie Et le bassiste le chant. Assez rare de voir ça.
Le  show se terminera avec une reprise des WHO, Baba O'Riley.

Il n'y aura pas de rappel, le groupe quittera la scène sous les ovations.
Le public quittera la scène au son de l'inoubliable "A Whiter Shade of Pale"  de Procol Harum, un peu surprenant ce choix mais que personnellement j'ai grandement apprécié, ce groupe étant un de mes préférés et malheureusement tant sous-estimés, un des meilleurs groupes britanniques ayant existés.

Nous avons assisté à un très bon concert, sans surprise, mais qui nous a permis de passer un excellent moment dans cette salle tellement et pour toujours marquée par le drame qui est survenu il y déjà bientôt dix ans. 



La Setlist :

Blitzkrieg Bop (Ramones song)

Addicted to That Rush

Take Cover

Price You Gotta Pay (Billy on harmonica)

Lean Into It:

Alive and Kickin'

Green-Tinted Sixties Mind

CDFF-Lucky This Time (Jeff Paris cover)

Voodoo Kiss

Never Say Never

Just Take My Heart

My Kinda Woman

A Little Too Loose

Road to Ruin

To Be With You

Wild World (Cat Stevens cover)

Guitar Solo

Colorado Bulldog

Bass Solo

Shy Boy (Talas cover)

30 Days in the Hole (Humble Pie cover)

Good Lovin' (The Olympics cover) (Band switches instruments: Paul on drums, Eric on bass, Nick on guitar & Billy on vocals)

Baba O'Riley (The Who cover)

Note: With Michele Luppi on backing vocals














vendredi 22 mars 2024

The Nits au Trianon

Ce vendredi 23 mars le Trianon accueillait les hollandais Nits pour un concert dans le cadre de leur tournée marquant leur 50 années d'existence. Nits une pépite cachée à la discographie de très grande qualité.

Mon amie Muriel m'accompagnait comme c'est le plus souvent le cas.

Nos places en carré or,  assises, configuration pas la plus fréquentée dans cette salle.

Pas de première partie.

Il est 20 heures 15 lorsque les trois membres de Nits entrent en scène Henk Hofstede au chant, guitares et claviers, Robert Loet à la batterie, tous deux membres fondateurs du groupe et l'excellent Robert Jan Stips aux claviers.

L'assistance les accueille avec une standing ovation de plusieurs minutes

Ils débuteront en nous interprétant leur dernier opus Tree House Fire, comportant six titres qui relate la disparition suite à un incendie de leur studio d'enregistrement, une perte considérable pour eux.

Quatre autres titres dont "Nescio" complèteront la première partie du concert avant un entracte d'une quinzaine de minutes.

Le deuxième set débutera par l'entrainant dA dA dA qui sera suivi d'une dizaines de morceaux qui vont nous ravir. Il faut dire que ces trois musiciens sont excellents. Nous prenons un immense plaisir à les écouter.

Le décor est sobre mais très élégants avec un éclairage discret à base d'ampoules multicolores.

Nous aurons droit à deux rappels incluant deux de leurs plus célèbres titres, "In the Dutch Mountains" et "Sweet Banhof". Il faut dire qu'au cours de cette soirée ce ne sont pas leurs titres les plus connus qu'ils nous ont interprétés comme on aurait pu le penser avec un concert fêtant leurs cinquante ans de carrière. 

Ilis quitteront la salle après une nouvelle standing ovation. Nous avons passé avec une très belle soirée, pleine de complicité avec ces musiciens.

Que souhaiter de plus par ces temps incertains.

La setlist

Set 1:

Month of May

Big Brown Building Burning

The Tree

The Bird

The Attic

The House

A Touch of Henry Moore

The Wind Has No Clothes

The Infinite Shoeblack

Nescio

Set 2:

dA dA dA 

Two Skaters

The Bauhaus Chair

Yellow Socks & Angst

Lits-Jumeaux

Three Sisters

Walter & Connie

Les Nuits

J.O.S. Days

Beromünster

Cars & Cars

Encore:

The Eiffel Tower

In the Dutch Mountains

Encore 2:

Adieu Sweet Bahnhof