samedi 10 décembre 2016

Marillion à l'Elysée Montmartre



En ce samedi 10 décembre, très ensoleillé sur Paris, le groupe anglais Marillion, fleuron du rock dit progressif est de passage dans la capitale  et se produit dans une salle mythique l'Elysée Montmartre, qui existe depuis 1807. Fermée en 2011 suite à un incendie elle a ré ouvert cette année.

Quant à Marillion un des groupes les plus sous estimés et mésestimes par les critiques pseudo intellectuels de certaines revues rock, il est en course depuis son premier album en 1983 et en est aujourd'hui à son 19ème. La qualité est toujours au rendez-vous et pourtant on ne donnait pas cher de leur peau après le départ de Fish, son chanteur en 1988. Steve Hogarth a su relever le défi et le remplacer. Et de quelle manière.

Un groupe qui ne passe jamais à la radio, dont les disques ont rarement les honneurs des journaux spécialisés en France et malgré tout cela, leurs concerts affichent systématiquement complet, cherchez l'erreur.

Pour la dixième fois je décidais donc d'aller les voir, entraînant une nouvelle fois Muriel qui apprécie également ce groupe à sa juste valeur.

A notre arrivée sur place vers 18 heures 15 la file d'attente est déjà conséquente. 18 heures 30 ouverture des portes. Nous accédons à la salle située à l'étage, entièrement refaite à l'identique. Nous nous installons devant la régie en fond de salle, pour bénéficier de l'appui des barrières.

19 heures début de la soirée en avance d'une demie-heure par rapport à l'heure indiquée sur les billets. La première partie est assurée par John Wesley, musicien américain, proche de Marillion, venu présenter son dernier album "A Way You'll Never Be". Seul avec sa guitare électrique soutenu par un accompagnement sur bandes, il va pendant une quarantaine de minutes nous gratifier d'un bon set, montrant tout son talent sur cet instrument. N'oublions pas qu'il a œuvré en tant que sideman dans le groupe Porcupine Tree.
La setlist gentiment communiquée par John Wesley : By the light of the sun, to outrun the light, 13 days, epic, pointless endeavors, Mary will, a way you'll never be.



Une vingtaine de minutes d'intermède pour préparer l'arrivée de Marillion.

20 heures passé de quelques minutes lorsque les membres de Marillion entre sur scène à l'exception de Hogarth et attaque "The invisible Man". Sur l'écran derrière les musiciens apparaît le chanteur, une belle mise en scène. Les projections s’avéreront des plus agréables tout au long de leur prestation.

Suivront deux titres tirés de l'avant dernier album "Power" et Sounds That Can't Be Made" avant d'en arriver au premier titre extrait de l'excellent et dernier album en date "FEAR", avec "Living in Fear", reçu par les acclamations du public.
Nous aurons ensuite doirt à "Sugar Mice" un titre de la période Fish.
Les premières notes de "The New Kings" l'une des suites de FEAR résonnent. Ce titre en live prend encore plus d'ampleur que sur le disque. Hogarth a une voix phénoménale, c'est un des grands chanteurs du rock. Mais n'oublions pas les autres musiciens Steve Rothery, Mark Kelly, Pete Trewawas et Ian Mosley, tous intimement liés créant la force de ce groupe.

Pour suivre "Wave et Mad" extrait du magnifique album Brave. puis l'excellent "Afraid of Sunlight" avant un retour à Brave avec le grandiose "The Great Escape".
Le groupe se donne à fond car le public lui apporte tout son soutien par des applaudissement fournis pendant plusieurs minutes entre chaque titre.

Le set initial s'achèvera avec le tout aussi excellent "Nerverland" tiré de Marbles.Au programme que de la qualité avec des compositions de haute volée interprétées magistralement.

Après quelques minutes les cinq musiciens reviennent pour un premier encore où ils nous proposent l'intégralité de la suite "El Dorado" qui ouvre leur dernier Opus. Un enchantement.

Nous aurons droit à un deuxième encore avec "Easter" repris en chœur par l'assistance et pour terminer "Thsi Strange Engine".
Deux heures trente d'un show intense, avec de superbes projections. Un public comblé que Steve Hogarth ne manquera pas de remercier de sa venue et qu'il invitera à venir assister à leur prochain concert à Paris prévu au Zénith le 7 octobre 2017.
Vu la fidélité de ses fans Marillion n'a pas à s’inquiéter pour remplir cette salle parisienne.

Une fois de plus Marillion nous a enchanté et permis de passer une superbe soirée musicale dans une très belle ambiance.








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samedi 3 décembre 2016

King Crimson - Salle Pleyel - Un superbe concert

Ce samedi 3 décembre, le mythique groupe King Crimson, fer de lance depuis bien longtemps du rock progressif était de passage à Paris dans le cadre de sa tournée européenne 2016.
N'ayant pu assister à l'un de leurs concerts l'an passé à l'Olympia, il m'était impossible de rater leur passage cette année. Muriel, fidèle partenaire musicale s'était chargé de réserver les places.
Le lieu choisi par le groupe pour se produire, la très belle salle Pleyel, rue du Faubourg Saint Honoré, un des hauts lieux de la musique classique, s'ouvrant maintenant à d'autres musiques.
19 heures ouvertures des portes, nous gagnons nos places rangées ZC places 19 et 17;
Le concert de cette soirée affiche complet.

Le seul membre encore présent depuis la fondation du groupe le guitariste Robert Fripp. Treize albums en studio dont le dernier en date remonte à 2013 mais un discographie en public impressionnante.
La configuration actuelle du groupe Jakko Jakszyk , au chant et à la guitare, Robert Fripp à la guitare, Mel Collins aux cuivres, Tony Levin à la basse, Pat Mastelotto à la batterie, Gavin Harrison, à la batterie et Jeremy Stacey également à la batterie puisque la formation  se caractérisant dorénavant par la présence de trois batteurs.
Le pedigree de chacun de ces musiciens, impressionnant.
Avant l'arrivée du groupe sur scène une annonce est diffusée à la demande du groupe, invitant l'assistance à ne pas photographier ou filmer durant le set afin de profiter pleinement de la musique et que par contre il serait possible dès la fin de celui-ci de faire toutes les photos souhaitées.

Pour introduire le groupe est diffusé Walk On : Morph Chamber Music.

Il est environ 20 heures 40 lorsque les sept musiciens s'installent derrière leurs instruments.

Leur prestation se déroulera en deux sets avec une intermission de vingt minutes.

Ici pas de jeu scénique, rien que de la musique, pas de fantaisie. Mais quelle musique.

Pour débuter le premier set,  Larks' Tongues In Aspic, Part One. 
Suivront Peace : An End, Pictures of a City avec en introduction la Marseillaise revisitée, Cirkus, The Letters, Sailor's Tale, Epitaph, accueilli par les applaudissements de l'assistance, Hell Hounds of Krim, Vroom, Meltdown, suivi de l'excellent Easy Money et pour conclure ce premier set Larks'Tongues in Aspic, Part Two.

Le second set débutera avec Lizard (('The Battle of Glass Tears - Part I: Dawn Song'), suivi de Indiscipline.
Pour suivre trois grands tires du groupe : l'incontournable et grandiose In The Court Of  Crimson King, Red et The ConstruKction of Light.
Les titres suivants seront A Scarcity of Miracles, Suitable Grounds for The Blues.
Pour terminer le set le superbe Starless, à l'issue duquel le groupe quittera la scène sous les vivas.

Les musiciens reviendront pour un encore de deux titres, le premier qui mettra aux prises les trois batteurs, Devil Dogs of Tessellation Row et le très attendu 21st Century Schizoid Man.

Les musiciens de King Crimson nous ont offert un superbe concert, où seule la musique a été présente, pas un mot échangé avec le public, c'est King Crimson et c'est ainsi.
Des musiciens exceptionnels une musique qui l'est toute autant. Un groupe qui a marqué toute une génération par sa puissance et sa beauté.