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Sean Rowe et Joseph Leon, deux artistes loin des modes.

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Vendredi 27, le Point Éphémère, à la toujours excellente programmation, accueillait Sean Rowe, un talentueux songwriter  new-yorkais, encore malheureusement très peu connu dans notre pays qui revendique l'exception culturelle. Quatre albums à son actif dont le dernier en date "Madman" paru en septembre 2014. Programmé il y un peu plus de deux ans à la Flèche d'Or son concert avait été annulé. Je ne pouvais manquer son passage. 20 heures ouverture des portes, une centaine de personnes sont présentes, c'est tout dire quant à sa notoriété sur notre territoire. 20 heures 15 en première partie entrée en scène de Joseph Léon, songwriter venu du Liban, installé en France depuis 2009, auteur à ce jour de deux albums. Je ne connaissais pas cet artiste mais il m' a enchanté avec ses belles belles mélodies auxquelles il est vraiment difficile de résister. Chantant en anglais, s'accompagnant à la guitare électro acoustique, soutenu par à la  guitare é...

The Dukes + The Lords of Altamont - Rock a go-go

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Ce samedi La Clef à Saint-Germain-en-Laye accueillait les fameux Lords of Altamont. Impossible de rater ça d'autant plus que je n'avais pu assister à leur dernière prestation sur Paris. Accompagné une nouvelle fois de l'incontournable Mumu en route pour du vrai rock. Le concert se déroule dans la petite salle qui reçoit la centaine de spectateur qui ont osé se déplacer. Il faut dire que les Lords? ce n'est pas le genre de "loulous" que l'on croise fréquemment dans les rues de la cité royale. 21 heures entrée en scène de la première partie "The Dukes" composé de Shanka (ex-No One is Innocent) et Greg Jacks (Superbus), qui viennent de sortir leur second opus, "Smoke against the Beat", produit à Los Angeles par Jamie Candiloro (REM, Courtney Love, Ryan Adams), douze titres combinant puissanace électrique et force brute. Les inspirations sont variées : Daniel Johnston, Son House, the Gun Club, QOTSA, the Stooges... Sur la peti...

Roo Panes et Roddy Frame au Point Ephémère. Une belle soirée acoustique

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Samedi 21 février Roddy Frame est à l'affiche du Point Ephémère, quai de Valmy. Viendra-t-il ? Il a annulé des deux dernières concerts à Milan et Vienne pour raison de santé. L'écossais peu connu sous nos contrées est l'ancien leader de l'excellent groupe Aztec Camera. Il a entrepris une carrière solo depuis 1998 et est à ce jour l'auteur de quatre albums de très bonne facture, le dernier en date  Seven Dial, étant très agréable à l'écoute. N'oublions pas sa collaboration avec  Edwyn Collins. Accompagné une nouvelle fois de Muriel, nous pénétrons à 20 heures dans la petite salle du Point Ephémère qui n'affiche malheureusement pas complet. Nous nous  installons contre la scène pour profiter au mieux de ce concert qui sera acoustique.. La première partie qui démarre à 20 heures 30 est assurée par le talentueux Roo Panes jeune songwriter originaire du Dorset Pendant une trentaine de minutes il va nous charmer avec ses très belles compositions...

RIP Joe Cocker

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L’immense Joe Cocker nous a quitté. Cet immense chanteur, sincère restera dans nos coeurs, jamais nous n'oublierons combien tu as pu te donner à ton public, avec toi pas de faux-semblant, tu donnais tout. Merci à toi Joe.

CLOUD NOTHINGS

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Stay Useless   Psychic Trauma   Fall In   Pattern Walks   No Future/No Past   Separation   Giving Into Seeing   Cut You   No Thoughts   I'm Not Part of Me   Wasted Days  

Bloodshot Bill et The Legendary Tigerman, du rock à l'état brut

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Dans le cadre du Festival Blues en Seine, la Clef, rue de Mareil à Saint-Germain en Laye, acccueillait ce mercredi deux artistes adeptes d'un rock sauvage, le canadien Bloodshot Bill et le portugais Paulo Furtado plus connu sous le nom de The Legendary Tigerman. M'étant vu offrir une place cela m'a permis d'assister à une vrai soirée rock. Les réservations ayant été assez faibles ces deux artistes se sont produits dans la petite salle située au niveau haut qui permet d'accueillir environ une centaine de personnes, chiffre qui ne fut même pas atteint et on peut vraiment le regretter. 21 heures, Bloodshot Bill,  véritable homme orchestre se produisant seul, entrait en scène. Pendant une heure il allait nous délivrer un rock and roll trash, sauvage, sans aucun répit pour le public enchaînant les titres sur un rythme d'enfer. Une vraie bête de scène comme on en voit peu souvent. Pas de setlist, il joue ce qui lui vient à l'esprit, des morceaux de sa com...